Prendre des décisions n’est pas ma spécialité. En fait, je suis plutôt douée pour chercher à tout prix le compromis. Je veux le beurre, l’argent du beurre et puis aussi la crémerie toute entière (oui).
Sauf que parfois, il FAUT prendre des décisions. Est-ce qu’aujourd’hui j’ai plus envie d’une fête posée chez des potes ou d’une soirée en tête à tête avec ce vieil ami ? Plutôt fac de lettre ou BTS communication ? Et vaut-il mieux rester en couple sans être vraiment épanouie ou rompre en risquant de le regretter ?
Plutôt que de me saigner aux quatre veines en pensant aux conséquences de mes choix (SUIS-JE EN TRAIN D’ENGENDRER LE CHAOS ?), j’ai mis en place tout un tas de stratégies pour arbitrer ma vie.
Les voici.
Prendre une décision importante en se posant les bonnes questions
Avant de prendre une décision, je me pose toujours la question suivante :
« Quel serait mon choix si je savais que mes proches ne seraient pas mis au courant ? »
L’intérêt est d’éviter ainsi de moduler mon attitude uniquement dans le but de plaire aux autres.
Par exemple, c’est ce qu’il peut arriver quand quelqu’un qui préfère la campagne choisit un échange universitaire à New York parce qu’on lui a dit que c’était la classe. C’est aussi le cas de la personne qui va faire un truc un peu fou afin de pouvoir le raconter sur les réseaux sociaux.
Faire un choix important ne prend pas nécessairement de temps
On a tendance à croire qu’il faut absolument prendre du temps pour une décision. Depuis quelques années, j’ai décidé au contraire d’arrêter de trop réfléchir.
J’écoute ma première intuition et je la suis.
Et vous savez quoi ? Jusque-là, et bien je me suis pas gourée. Oh, j’ai pris des choix un peu fantaisistes, on m’a souvent regardée de travers mais je suis heureuse
de ma vie actuelle. C’est ça l’important, non ?
D’une manière générale, plus on laisse de temps passer, plus on a peur. Et plus c’est le cas, plus on a de chances de se laisser dicter notre vie par la crainte. Les « mais imagine si ça se passe mal » se meuvent en « ça va se passer mal » et il devient dès lors très compliqué de sortir de sa zone de confort.
Du coup, je vous laisse avec le conseil qu’un jour un ami proche m’a donné :
« Une décision se prend en moins de cinq secondes. »
Prendre une décision avec une pièce de monnaie
Il peut sembler fou de faire un choix en jouant à pile ou face, mais l’idée n’est pas si absurde.
Le principe est simple : on se dit que pile correspond à un choix, face à l’autre, on lance la pièce et… On voit ce que l’on ressent. Si on est content•e du résultat, c’est que cette décision nous correspond. Si on est mécontent•e, ça veut dire qu’il ne faut pas prendre celle là.
Clémence expliquait d’ailleurs son attrait pour cette technique dans un article sur l’orientation scolaire :
« Bah oui, c’est facile de donner comme conseil « écoute-toi, suis ton coeur, suis tes instincts », mais en vrai moi mes instincts me criaient de faire un choix rationnel et je n’y arrivais pas.
Tirer à pile ou face ne m’a pas permis de faire mon choix : ça m’a permis de comprendre qu’au fond de moi, j’avais déjà une intuition. Grâce à ça, j’ai pu m’écouter. »
Une fois la décision prise, assumez-là jusqu’au bout
Enfin, mon dernier conseil est tout simplement d’assumer vos choix. Ayez confiance en la décision que vous avez prise et assumez-la jusqu’au bout. Les rageux rageront toujours, les décisions auront toujours des penchants négatifs…
Alors la seule chose qui compte, c’est que vous soyez en accord avec vous-même.
Changer mille fois d’avis est épuisant et pas forcément plus productif. Ne doutez pas de vos choix, croyez en vous et tout ira bien.
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