Mercredi 17 juin 2020, une internaute lançait sur Twitter le hashtag #BalanceTonTiktokeur. Quasi instantanément, des milliers de tweets ont proliféré sur le sujet.
Ces tweets contiennent des témoignages de femmes majoritairement mineures, accusant des influenceurs TikTok de harcèlement sexuel en ligne.
Demandes de nudes, envois de dick pics non-consenties et de vidéos de masturbation…
Léa, Audrey, Leïla, dont les prénoms ont été modifiés, âgées respectivement de 14, 13 et 13 ans au moment des faits, ont témoigné dans un article du HuffPost des agissements, répréhensibles par la loi, dont elles ont été victimes il y a quelques mois de ça.
Je t’encourage à aller le lire !
Harcelées par un TikTokeur, ces adolescentes témoignent
#BalanceTonTiktokeur : le harcèlement sexuel sur TikTok
Suite aux nombreux témoignages de harcèlement sexuel en ligne partagés sur Twitter, la plateforme TikTok, fréquentée en majorité par des 13-26 ans, n’a pas réagi.
Hier, mardi 30 juin 2020, la secrétaire d’État Marlène Schiappa réagissait avec colère à l’inaction du réseau social dans un article du HuffPost :
« Je leur ai demandé ce qu’ils ont fait face à ces milliers de témoignages : ils n’ont rien fait.
Je leur demande de bannir les personnes mises en causes de manière préventive, comme l’a fait Twitch, et de mettre les victimes en contact avec la justice ou des associations. »
Les échanges en question ayant souvent cours sur d’autres plateformes sur lesquelles les utilisateurs et utilisatrices échangent, TikTok France dit être impuissant dans ce même article du HuffPost :
« Si sur notre plateforme un utilisateur enfreint les règles, il sera suspendu, mais sur une autre messagerie, non. »
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