Live now
Live now
Masquer
pexels-cliff-booth-regles-abondantes
Santé

À Lyon, un hôpital assure une consultation dédiée aux personnes ayant des règles abondantes. Il était temps !

Depuis décembre 2021, les Hospices Civils de Lyon proposent une prise en charge dédiée aux personnes ayant des règles abondantes. Car oui, ça peut être bénin, mais cela vaut la peine d’en parler à des spécialistes pour trouver des solutions.

Avoir des règles très abondantes et sur un temps prolongé, cela peut être sans danger – même si très pénible au quotidien. Mais dans d’autres cas, il peut s’agir d’un vrai problème, voire peut-être d’un symptôme d’une maladie utérine, comme un fibrome, ou bien d’une adénomyose.

Et avouons-le, on ne pense pas forcément à en parler à son médecin. Un article de Slate affirme que « 20 à 30% des femmes souffrent de règles anormalement abondantes » — on est donc loin d’un fait rare… et pourtant encore un peu tabou.

douleur-ventre-regles-astuces

Des consultations dédiées aux règles abondantes

À Lyon, le service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de la Croix-Rousse s’est doté d’une unité dédiée pour accueillir des personnes qui souffrent de règles très abondantes et leur permettre d’avoir un vrai suivi médical. Une seconde devrait voir le jour à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron selon Le Progrès.

C’est la docteure spécialiste des troubles de la coagulation sanguine Lucia Rugeri qui en est à l’origine, constatant un manque d’informations sur le sujet, à l’instar de plusieurs pathologies gynécologiques, qui ne suscitent que trop peu l’intérêt des professionnels de santé :

« L’objectif de cette prise en charge rapide est d’éviter les complications hémorragiques qui constituent un enjeu de santé publique.

En plus des conséquences sur la santé et sur la qualité de vie des patientes, les règles abondantes ont également des impacts mentaux, physiques et socio-économiques comme l’absentéisme, le coût des protections, etc. »

Une consultation de trois heures permettra d’accéder à « une expertise multidisciplinaire pour déterminer son diagnostic et sa prise en charge », d’après Gil Dubernard, chef de service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital de la Croix-Rousse.

Au programme, « une consultation avec la gynécologue, une échographie pelvienne, une consultation d’hémostase et un bilan sanguin », détaille France Inter.

Le score de Higham, un bon moyen de savoir si l’on est concernée

Comment savoir si l’on est soi-même considérée comme ayant des règles abondantes ? Quels sont les critères ? Sachez qu’il est possible de les mesurer en se référant au score de Higham, du nom de la gynécologue et professeure britannique Jenny M. Higham.

Il s’agit d’un tableau qui permet de calculer soi-même si on est dans le rouge.

Cette fiche très simple conçue par les services des pathologies gynécologiques rares de l’hôpital Necker et de Toulouse permet de faire soi-même le compte. Elle est aussi disponible sur le site Règles Abondantes, qui fait aussi le point sur les différentes solutions pour ne plus subir des menstruations hors normes.

À lire aussi : Vaccin contre le Covid et endométriose : « encore une fois, on ne nous prend pas au sérieux »

Crédit photo : Cliff Booth via Pexels


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Santé

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-12T103045.066
Daronne

« Mon mari a donné un bout de son foie à notre fille de 9 mois »

3
Beauté

Adoptez cette routine beauté petit budget pour un look Make up no make up toute l’année

Humanoid Native
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-25T111624.319
Santé

« Et si mon corps était en perpétuelle réaction inflammatoire ? » : Charlie, 29 ans, raconte ses années d’errance face aux effets secondaires des contraceptions féminines

20
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-20T111708.991
Lifestyle

« L’alcool est une condition sociale et on peut rapidement être mis de côté si on ne la remplit plus » : Elena, 36 ans, raconte comment elle a arrêté de boire

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

basic fit minia
Sport

Revivez le talk Madmoizelle et Basic-Fit sur le sport et la santé mentale

La société s'écrit au féminin