Le vrai luxe de mon travail, c’est sans aucun doute d’avoir une grande liberté éditoriale, me permettant de choisir mes sujets, les écrire sur le ton que je souhaite et avec des mots qui sont les miens.
Un luxe extraordinaire, auquel peu de journalistes ont droit dans le paysage médiatique actuel.
Un luxe qui n’équivaut toutefois pas… GAGNER BEAUCOUP DE THUNES. VRAIMENT BEAUCOUP DE THUNES BORDEL. TOUJOURS PLUS DE THUNES.
Car je ne te le cache pas, journaliste ciné, c’est clairement pas ce qui rapporte le plus.
Et ça, je m’en suis rendu compte en bingeant récemment 3 programmes Netflix où ça gagne du cash en veux-tu en voilà, ça en dépense, et ça en regagne.
3 programmes qui donnent envie de changer de vie, pour le meilleur, et aussi pour le pire…
Selling Sunset, à découvrir sur Netflix
Jeudi dernier, complètement à cours de séries à mater, je me suis fait avoir par les recommandations Netflix, et ai lancé, un peu au pif, Selling Sunset.
J’ai ainsi ingurgité les deux saisons de la série-réalité en 3 jours, avec l’appétit d’un ogre.
Le concept, il faut dire, a de quoi happer…
L’agence Oppenheim est une société de courtage immobilier située à Hollywood, créée et dirigée par Jason et Brett Oppenheim, deux jumeaux qui ne se séparent quasiment jamais.
Dans cette agence, à l’exception des patrons, il n’y a que des femmes qui travaillent. Elles sont recrutées sur leurs compétences professionnelles, mais aussi sur leurs physiques.
Impossible de le nier.
Tous les agents de la société ont le corps et le visage de mannequins Victoria’s Secret, et n’arborent que des fringues, des chaussures et des sacs de grandes marques.
Parmi les courtières, il y a Christine, celle qui n’a pas sa langue dans sa poche et ne recule jamais devant une embrouille, Maya, une grande professionnelle qui essaie de conjuguer vie de famille et travail stressant, Mary, la chouchoute des boss, Davina et Heather.
Leur train-train à l’agence est bousculé par l’arrivée de Chrishell Stause, une nouvelle courtière mariée à une célébrité.
Chrishell, qui a la douceur d’un agneau, va devoir faire son trou et survivre dans ce milieu impitoyable où un seul mot compte : l’argent.
En effet, ces courtières sont chargées de vendre des baraques à Hollywood qui vont de 2 M de $ à 80M de $.
Autant dire BEAUCOUP de pognon.
Et toutes les professionnelles de l’immobilier de l’agence Oppenheim entendent bien avoir leur part du gâteau.
En effet, elles sont entièrement rémunérées à la commission. Ce qui signifie qu’elles ont intérêt à vendre des baraques si elles veulent continuer à mener leur train de vie.
La série-réalité est ultra addictive car elle donne à voir des métiers que l’on connait peu, explique les rouages de l’industrie de l’immobilier de luxe et fait aussi une incursion dans la vie privée des protagonistes.
Ainsi, on suit la préparation du mariage de Mary, celui, beaucoup plus exubérant de Christine, les disputes répétées entre cette justement terrible Christine et la douce Chrishell, les déconvenues de chacune etc.
Personnellement, ce programme m’a immédiatement donné envie de prendre un aller simple direction la Californie, afin de postuler à l’agence, vivre d’énormes commissions et m’offrir une baraque de rêve in The Valley.
Superficiel ? Et alors !
Styling Hollywood, sur Netflix
Si je n’avais pas travaillé dans les médias, j’aurais sans doute voulu faire de la mode, car c’est l’un des domaines qui arrivent en haut de la pyramide de mes passions.
Alors forcément, impossible de résister à la télé-réalité qui m’a été proposée après Selling Sunset : Styling Hollywood.
Le concept ? Le styliste et décorateur Jason Bolden travaille avec son mari Adair Curtis à habiller les femmes noires d’Hollywood et à leur refaire leur intérieur.
Des métiers passionnants qui consistent à choisir des vêtements de grands créateurs ou de sélectionner les plus beaux objets décoratifs pour une clientèle très haut de gamme, habituée des tapis rouges.
Cette série-réalité est PASSIONNANTE. Sans déconner ! Impossible de la lâcher sitôt qu’on a appuyé sur play.
Suivre les deux époux dans leur cheminement créatif permet d’en apprendre beaucoup sur le travail d’un styliste et d’un décorateur d’intérieur.
Si Jason peut parfois paraitre insupportable, son côté drama-queen s’explique par la pression sans égale qu’il a sur les épaules. Car de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.
En tout cas, le programme m’a, dans un autre registre que Selling Sunset, donné envie de m’installer à Hollywood pour m’essayer à une carrière de styliste et me faire de la thune en masse.
On peut toujours rêver !
The World’s Most Extraordinary Homes, sur Netflix
Difficile de résister à une vignette Netflix composée d’une photo d’une énorme villa avec piscine.
Personnellement, je suis obsédée par les baraques de dingue, et l’un de mes plus gros rêves est d’en posséder une tout en bois et en verre, sur une falaise qui surplomberait l’océan (n’importe lequel pourvu qu’on entende le bruit des vagues).
Ainsi, je suis tombée la tête la première dans The World’s Most Extraordinary Homes, qui comme son titre l’indique, fait la part belle aux plus belles maisons du monde.
L’architecte Piers Taylor et l’actrice Caroline Quentin voyagent alors dans plusieurs pays à la recherche de pépites architecturales.
Du Japon à l’Inde en passant par l’Espagne, ils sont à l’affût de demeures qui ont une histoire et sortent de l’ordinaire.
Ce programme est à couper le souffle, bien qu’il foute un peu les boules quand on le regarde depuis un studio parisien dont la cuisine n’est équipée que de deux plaques électriques et d’un frigo aussi grand qu’une table basse Ikea premier prix.
Mais le rêve en vaut la chandelle !
En tout cas, une chose est sûre, The World’s Most Extraordinary Homes donne envie d’être chasseuse de baraques, si tant est que ce soit un métier.
Voilà douce lectrice, tu as désormais 3 émissions à binger sur Netflix, qui devraient te donner envie de plaquer ton job classique pour te faire masse de fric à Hollywood.
Tu préfères mener une vie simple ? Je suis sûre que tu trouveras tout de même de l’intérêt à ces 3 programmes, qui sont aussi farfelus que franchement didactiques.
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