Les vêtements qui seront interdits aux J.O.

Si tu fais partie des heureuses madmoiZelles qui se rendront au Jeux Olympiques de Londres dès la fin de semaine, gare à tes fringues. Si portes un t-shirt Pepsi, une casquette Reebook ou un poom-poom short Burger King, tu pourrais bien te faire refouler à l’entrée des stades avec plus de violence qu’aux portes du Macumba. Le président du Comité d’organisation des J.O., Sebastian Coe, a déclaré qu’il serait interdit pour les spectateurs d’arborer sur le dos des marques qui concurrenceraient les sponsors officiels des Jeux, questions de respect pour le trou dans leur portefeuille, t’as vu. Seules tes Nike pourraient être graciées par le dieu des J.O. et échapper au retour à la case départ.

Le village Olympique résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Petite faille dans ce système big-brotherisant, Sebastian ne précise pas si tu dois t’enfuir en courant de la terrasse des cafés après avoir bu ton Coca parce que tu payes en Mastercard et non en Visa.

En juin, le Comité Olympique avait déjà lancé la guéguerre à l' »ambush marketing » (marketing d’embuscade pour les intimes), et instauré un périmètre de sécurité d’un kilomètre autour de chaque site olympique, qui s’applique à la pub, mais aussi aux fringues et à la bouffe dont l’étiquette ne serait pas conforme à la machine à sousous. Un gestionnaire de café à Londres qui avait créé cinq bagels ressemblant aux anneaux olympiques, et un boucher à Weymouth qui avait réalisé le même délire avec des saucisses ont dû retirer leurs produits du marché. Vous avez dit parano ? Victime des sponsors, tel est ta peine de mort.

Que penses-tu de cette décision ? Te paraît-elle justifiée ou as-tu le sentiment qu’un régime dictatorial menace l’inscription imprimée sur tes slips ?

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