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Comment conserver sa confiance en soi pendant les examens ?

Les examens peuvent être une grosse source de stress. Pour le dépasser, tu peux manger des Activia au bifidus actif, ou juste garder confiance en toi ! Kalindi, QueenCamille, Juliette, Marie et Margot te filent quelques conseils pour t’y aider !

Publié le 28 mars 2018.

Tout le monde se kiffe pas autant que Mickael Vendetta, l’inventeur de la « bogossitude ».

Il est même très courant de souffrir d’un manque de confiance en soi, pour à peu près mille raisons.

Et quand viennent les examens, une pluie torrentielle de « je vais pas y arriver de toute façon », « je suis nulle », « qu’est-ce-que je fous là, je ne suis qu’une imposture » s’abat sur nous.

À ces interrogations, je réponds souvent « prout prout ».

Car c’est la seule chose qui ait du sens face à la lapidation de la confiance en soi.

L’infernale spirale des questions existentielles pré-exams, je la regarde désormais avec la sagesse d’un moine tibétain.

Et pour cause, j’ai terminé mes études il y a quelques années. Deux et demi pour être précise. Autant dire que c’est encore frais, comme un bon fromage façonné par Karadoc !

Alors bon, sans me la jouer prêtresse de la réussite d’exams, et du non-stress, je pense être en mesure de te filer quelques tuyaux qui t’aideront le jour de tes exams. Et tu sais quoi ?

Je suis pas la seule. La rédac se mobilise pour t’aider à garder confiance en toi. 

Car tu es la meilleure personne !

Relativiser, pour garder confiance

Alors, c’est tout bête, mais indispensable. Pense au simple fait que ce ne sont QUE des examens. Si tu merdes, tu iras en rattrapages, et puis si tu merdes aussi les rattrapages, tu réessaieras la prochaine fois.

Quoi qu’il en soit, à la fin on meurt.

Allez hop, hop, hop, on se concentre, on pense à la mort. Hop, voilà, c’est nul.

Alors les exams à coté c’est quoi ? Eh ben c’est pas si pire.

T’es contente que je sois là pour te donner des conseils hein ?

Faire de petits exercices de respiration

Je vais te raconter un peu ma vie. Car c’est mon article, et que j’ai le droit, tralalalalère. Quand je préparais le bac, c’est à dire 10 jours avant, j’étais HYPER angoissée. Normal, j’avais procrastiné jusqu’au dernier moment.

Je regardais tout le monde avancer dans les révisions, et je n’en étais encore qu’au stade de « je fais des fiches que je lirai jamais ».

Autant dire que j’avais beau faire semblant de n’en avoir rien à foutre, au fond je culpabilisais à plein tube.

Quand le jour du Bac est arrivé, la première épreuve, c’était philosophie.

Une matière dans laquelle j’avais été plus ou moins assidue. Mes notes gravitaient autour de 11/12, j’étais donc considérée comme une élève « moyenne ».

Je suis arrivée trempée de sueur dans la petite salle qui accueillait les élèves au bord du fameux diarrhée/nausée/incontinence connu de tous.

La dame de l’école nous a distribué les sujets et là, horreur : je n’en maitrisais aucun. Alors j’ai… paniqué.

Mais je me suis souvenue des conseils des personnes formidables qui m’entourent, et qui pratiquent des exercices de relaxation.

Telle Violette dans Les Orphelins Baudelaire, j’ai noué mes cheveux pour me concentrer, et j’ai commencé.

J’ai posé mes mains sur mon ventre, pour sentir l’air le gonfler, et j’ai inspiré profondément par le nez en gonflant mon ventre comme un ballon. Puis j’ai soufflé par la bouche en prenant bien soin de rentrer progressivement le ventre. Et j’ai recommencé 10 fois en essayant d’être de plus en plus lente.

Enfin, j’ai commencé à respirer normalement mais lentement en me focalisant sur 3 points de mon corps :

  • mon menton
  • mes épaules
  • mon abdomen

Je les ai relâchés chacun à leur tour.

En tout et pour tout, ces petits exercices m’ont pris 10 minutes. Et franchement, je ne regrette pas de les avoir prises. J’en suis sortie beaucoup plus détendue, et là BAM, j’ai commencé à gratter.

En fait, j’avais plein de trucs à dire.

Non seulement parce que j’avais écouté en cours, mais aussi parce que la philosophie fait également appel à des réflexions personnelles. J’ai été puiser dans mes références à moi (cinéma, litté, expériences de vie).

En fait, j’étais capable de réussir, je le savais. Il fallait juste que j’en prenne conscience. J’avais repris confiance en moi.

Et tu sais quoi, j’ai eu 16 à ce fucking BAC philo. Et je suis trop fière de moi !

Faire des trucs qui te font plaisir

Hello, ici Marie !

Quelques jours avant les épreuves, je me visualisais assise devant ma copie et je me demandais : de quoi j’aurai besoin pour bien me lancer ?

Le premier truc qui me venait en tête, c’était d’avoir le bon matos.

Avoir le bon matos, c’était assez simple. Je prévoyais des stylos qui glissaient tout seuls, un jus de fruits enthousiasmant (comprendre : un jus frais, j’adore le jus de fraise), mes gâteaux au chocolat préférés, un pull bien comfy et bim, j’étais prête à conquérir le monde.

Les révisions ne font pas tout ! L’état d’esprit dans lequel tu te mets avant l’épreuve peut aussi être déterminant.

Dans mon cas, l’idée était de laisser mon cerveau se concentrer sur le sujet de l’examen en créant de l’attente (pour mon jus de fraise).

Je me récompensais aussi en prévoyant un programme qui me faisait plaisir après chaque épreuve.

Parfois, c’était juste une séance de ciné, un bon repas ou une après-midi avec une amie. Mais cette récompense suffisait à créer une excitation et une impatience qui prenaient un peu le pas sur le stress.

Mesurer l’avancement de ses révisions

Hello, ici QueenCamille,

Tu as la sensation que tu pourrais mourir étouffée sous cette quantité de fiches et de polycopiés stabilotés ? Il est temps de reprendre une bonne inspiration et de te retourner sur le chemin déjà parcouru pour booster ta motivation.

Fais une liste de ce que tu dois réviser aujourd’hui et prends ton pied à rayer les chapitres au fur et à mesure.

Si tu es du genre à apprendre les cours par coeur (mon genre, le genre des gens qui ont pas confiance en eux quoi), demande à une amie de te faire réciter. Cela te rassurera en te montrant que tu as déjà retenu foultitude de choses.

Se faire confiance sur ses acquis

Coucou, ici Juliette !

Ça m’arrivait tout le temps de paniquer parce que je n’arrivais pas à réciter par cœur ce que j’avais mis des heures à apprendre, deux minutes avant d’entrer en salle d’examen. Alors qu’une fois que j’ai la copie et les questions sous les yeux, tout me revient et ça va mieux.

Pour me calmer un peu et éviter ce stress, je me répète ce qu’une amie m’avait dit une fois :

« Si tu l’as lu au moins une fois, tu le sais ».

Alors si j’ai passé des heures à réviser, évidemment que j’ai lu au moins une fois mes notes.

Je n’encourage personne à se contenter de lire simplement ses cours pour les réviser. Je ne suis pas sûre que ça suffise et qui suis-je pour juger des méthodes de révision des autres ?

Mais le fait de me répéter cette phrase me permettait de faire confiance à mon cerveau, à ses capacités, et donc à mes acquis.

Ne pas se comparer à ses amis

Hello, ici Margot !

Il y a quelque chose que j’ai toujours fui pour rester zen pendant les exams à la fac, c’est d’en discuter avec mes amies.

Tu as toujours une pote qui se sent obligée de te raconter ce qu’elle a révisé une quart d’heure avant le début de l’épreuve, histoire de bien te rappeler que « tu n’as pas révisé cette partie aussi bien qu’elle, OMG C’EST LA FIN DU MONDE ».

Si ce moment BIEN relou se transforme en une discussion de groupe où chacun pose ses ovaires sur la table en donnant dans les moindres détails de combien de temps elles ont planché sur leurs révisions, un conseil : fuis !

Va juste prendre l’air plus loin avec ta pote qui a envie de papoter de sa dernière nuit folle plutôt que du partiel de maths.

Parce que de toute façon, tu n’as pas le temps de réviser en 10 minutes donc fais confiance à tes acquis, comme te le conseillent Juliette et Kalindi.

Autre tuyau : après l’exam, on retrouve les mêmes personnes à débattre sur ce qu’elles ont répondu à la question B ou ce qu’elles ont fait comme plan dans leur dissert.

Fuis, car ce qui est fait est fait. Toutes ces discussions vont te déstabiliser et te faire perdre ta confiance en toi.

Car aucune copie n’est semblable (notamment en sciences humaines et sociales), et c’est tout à fait logique que vous n’ayez pas pris les mêmes exemples ou les mêmes angles. Ce conseil s’applique surtout si tu as d’autres épreuves qui suivent car ça peut vraiment te déstabiliser.

Travailler avec des amies pour ses révisions, c’est bien. Faire ou refaire l’exam avant et après, c’est stressant. Vraiment je n’ai jamais compris qui sont ces gens qui s’infligent ça (et qui l’infligent aux autres) RAAAAH !

Voilà ma bonne dame.

J’espère que ces quelques conseils pourront t’aider. Et n’oublie pas, tu peux le faire !

shia do it

À lire aussi : Comment arrêter de stresser sur l’orientation scolaire ?


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Les Commentaires

4
Avatar de Widsom
11 décembre 2018 à 21h12
Widsom
J'applique la technique "si tu l'as lu au moins une fois tu le sais" depuis un ou deux ans déjà et ça m'a complétement détendue, mon but est maintenant de lire bien et efficacement chaque cours au moins une fois et de faire des liens entre mes cours, une fois ça fait, je n'ai plus qu'à les relire encore et encore jusqu'à l'exam de manière bcp plus rapide, je fais confiance à mon cerveau, je sais que je l'ai lu, donc ça va bien ressortir peut etre imparfaitement, mais j'aurais assez de notions pour avoir la moyenne ^^
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