Vous êtes peut-être, tout comme moi, un peu trop jeunes pour avoir connu Lynda Carter, la bombasse qui a réussi l’exploit de rendre la culotte de grand-mère en lycra hyper sexy.
Pour rappel, c’était elle la première brune à prêter ses traits à Wonder Woman dans la série iconique des années 70. Bien loin de l’objet télévisuel fait de bric et de broc qui passait sur France 2, Wonder Woman est revenue le 17 juin en amazone plus badass que jamais.
Elle avait déjà pointé le bout de son joli nez dans Batman VS Superman : Dawn of Justice en 2016.
Moi, sur mon petit siège de ciné, j’en voulais plus ! Et j’ai été servie puisque le mastodonte DCEU (DC extended universe) a décidé de créer un spectacle de 2h30 à couper le souffle (et la chique à tous les détracteurs qui y allaient de leur critique avant même de l’avoir vu).
Un blockbuster qui vient d’atteindre les 400 millions de dollars au box office américain, à peine deux mois après sa sortie. Un chiffre énorme qui propulse Wonder Woman au rang de troisième plus gros succès de Warner Bros (après The Dark Knight et The Dark Knight Rises).
Et ça, Gal Gadot, ça lui fait plaisir !
Pour celles et ceux qui seraient passés à coté du phénomène, petit récap de Wonder Woman
La princesse Diana vit recluse sur une île paradisiaque (avouez, vous lâcheriez bien votre ordinateur et votre job tout de suite pour aller glander un peu là-bas).
Sa mère, la reine Hippolyta la contraint à un entrainement bien hard-core pour qu’elle devienne la meilleure des guerrières. Sa vie bascule le jour où elle porte secours à Steve Trevor, un beau gosse sans égal (j’ai nommé Chris Pine) et accessoirement pilote américain dont l’avion vient de s’écraser.
En faisant sa connaissance, elle apprend qu’une guerre terrible se prépare bien loin de son île. Et hop, ni une ni deux, la voilà partie pour Londres avec Steve Trevor, pour mettre fin à la guerre et kicker des culs (en très très gros).
Sur le papier, un scénario un brin cucul la praloche. Alors pourquoi un tel carton au box-office ?
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Wonder Woman, le premier blockbuster super-héroïque à mettre en avant une femme (et quelle femme !)
J’en ai bouffé des Batman
et des Superman.
Et comme beaucoup de monde (dites-moi que je ne suis pas seule, par pitié), je désespérais de voir un blockbuster avec une super-héroïne égale à ces héros archi musclés qui ne laissent pas beaucoup de place aux autres.
Difficile d’avoir un personnage avec un peu de consistance quand ton rôle de la femme est cantonné à être la meuf d’un super-héros plein de testostérone.
Patty Jenkins, qui avait déjà signé l’excellent Monster, propose ENFIN un film de super-héroïne.
Un blockbuster centré sur une femme dont les attributs ne sont pas que physiques mais aussi intellectuels et humanistes. Ici, la femme n’est pas un simple outil scénaristique.
Non, Wonder Woman, c’est une ode à la femme forte que rien n’arrête. Une ode à la femme déterminée et pleine de nuances.
Le portrait d’une héroïne plurielle, à l’image de la femme moderne. Patty Jenkins prouve qu’on a pas besoin d’une cape et de gros biscotos pour envoyer du lourd. Merci à elle.
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La Wonder Woman de Gal Gadot dépoussière l’image de l’héroïne en maxi culotte
Tous les lauriers n’en reviennent pas, bien sûr, qu’à la réalisatrice.
Le succès du film est également dû à la superbe interprétation de Gal Gadot, qui par sa modernité dépoussière sacrément l’image de l’héroïne des années 70.
Je me souviens des moqueries de mes potes en soirée qui y allaient tous de leur petite remarque : « On se fout de qui ? Wonder Woman, c’est le personnage le plus ridicule des DC comics. Non mais sans déconner, t’as vu son costume ? La meuf, son seul pouvoir c’est de faire la toupie » et moi de répondre « Mec, on en parle du look de Superman ? ».
Le genre de querelle hyper intéressante que l’on a en soirées. Mais en fait, vous savez quoi ? Le costume déchire, et la fille dedans aussi. En un deux coups de cuillères à pot, elle réussit à donner une consistance inouïe au personnage de Wonder Woman et envoie valser les a priori que (c’est bon, j’avoue) moi aussi j’avais un peu.
Une performance qui mènera peut-être la jeune femme jusqu’aux Oscars. D’après le magazine Indiewire, Gal Gadot pourrait, en effet, au moins faire partie des nommés.
Parce que les effets spéciaux sont dingues
Allez, j’arrête deux secondes de crier mon amour pour la femme derrière le film et la femme dedans, et je fais un petit zoom sur la véritable tuerie visuelle qu’est ce blockbuster.
La lumière est superbe et les effets spéciaux sont à couper le souffle. Grâce à l’armée dont s’est entourée Patty Jenkins, Wonder Woman n’est pas juste un film de super héroïne, c’est aussi un spectacle époustouflant qui a su émerveiller les amateurs de blockbusters comme les plus pointus des cinéphiles.
En livrant un film soigné et impressionnant en terme de photo, Patty Jenkins a réussi à mettre tout le monde d’accord.
Un véritable exploit qui propulse le film au rang d’oeuvre la plus rentable jamais réalisée par une femme.
Parce que le film délivre un message pacifiste
Allez, je vais finir sur une note pleine de coeurs, de chatons et de licornes. Wonder Woman fait du bien au moral parce qu’il délivre un message de paix dans un monde où tout part un peu en sucette. Alors quand on a trop soupé de news déprimantes et quand on a trop maté Black Mirror, un message de paix et d’optimisme met du baume au cœur.
« Parce que la guerre c’est pas gentil quoi, merde ! »
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Les Commentaires
Je viens de voir le film et vraiment, je ne comprends pas tous les avis positifs. Alors est-ce que j'ai râté quelque chose? Est-ce que j'avais trop d'attentes?
On m'avait vendu le film comme un film (enfin) GIRL POWER et moi je n'y ai trouvé que des clichés et un film faussement féministe. C'est pas pour faire ma reloue tatilleuse, promis.
- Déjà, je me suis un peu ennuyée pendant le film. J'ai trouvé que ça n'avançait pas beaucoup et que la lenteur du scénario n'était pas du tout justifié par une mise en place des personnages ou du contexte historiques (qu'on comprend très bien, très rapidement.) C'est juste long.
- Les scènes d'action n'étaient pas du tout à la hauteur, l'over-use des ralentis m'a vite blasée. Et ne parlons même pas de la forme de dieu d'Arès... On dirait qu'ils avaient la flemme et qu'ils l'ont fait vite fait.
-Je suis désolée mais Gal Gadot joue mal (je ne l'ai jamais vu dans autre chose donc je ne dis pas que c'est une mauvaise actrice mais dans ce film en tous cas, son jeu est mauvais). Je ne trouve pas qu'elle dépoussière le personnage, elle rend Wonder Woman naïve, guimauve et reflet d'une vieille princesse Disney. Elle n'est pas crédible, tout simplement. Mon meilleur exemple restant le passage où elle découvre la neige. Je comprends la naïveté du perso (forcément quand tu découvres le monde d'un coup comme ça!) mais elle a n'a pas l'air impressionné ou curieuse, elle a vraiment l'air nunuche.
- Et je ne vois pas trop où est le féminisme dans le film, mis à part le fait que le personnage principal soit une femme. Elle passe son temps à dragouiller un mec aux yeux bleu (je t'aime bien quand même Chris Pine) qu'elle a rencontré il y a deux minutes et le seul moment où elle a ses pouvoirs à FOND c'est quand elle est triste parce qu'il explose. Non mais non. Il serait pas temps d'apprendre aux petites filles que le prince charmant n'existe pas et que le mec que tu viens de rencontrer (même s'il est super) ne fait pas forcément de lui L'HOMME DE TA VIE, celui pour qui tu dois devenir forte et te "sacrifier"? Pour moi, elle devrait plus être guidée par la mort de sa tante (qui a été super méga importante tout au long de sa vie) plutôt que de son coup de la veille.
En bref : j'ai trouvé le film mauvais à peu près en tous points (même la photographie n'était pas terrible + il y avait tellement d'incohérences et de trucs trop gros que j'avais envie de pleurer!) Et du coup, je ne comprends pas l'engouement, est-ce que je suis à côté de la plaque ?!