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Sonia Eguavoen et Anthony Agbele, deux sages-femmes féministes qui font DU BIEN !

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Sonia Eguavoen et Anthony Agbele sont deux sages-femmes qui font plaisir à rencontrer ! Bienveillantes, professionnelles et dotées d’une savoureuse pointe d’humour, ces belles personnes expliquent leur métier et leur conception d’une médecine féministe et ouverte d’esprit.

Pourquoi dit-on sage-femme (même quand il s’agit d’un homme) ?

Le métier a pendant longtemps été réservé aux femmes. Ce n’est que depuis 1984 que les hommes sont autorisés à l’exercer en France.

Il est expliqué dans un article de Libération qu’il a alors été question de masculiniser ce nom :

« Maïeuticien » était envisagé (en écho à la maïeutique de Socrate, qui faisait accoucher les idées), tout comme « parturologue » et « accoucheur ». Mais les sages-femmes ont refusé toute modification de leur titre.

Le terme de « sage-femme », qui signifie « qui a la connaissance de la femme », est apparu au XVIIe siècle et a remplacé celui de « matrone » (…) »

Si on connaît bien le rôle des sages-femmes lors des accouchements, ils/elles peuvent également se charger du suivi gynécologique de patient•es en bonne santé, même si elles sont nullipares (c’est-à-dire qui n’ont jamais eu d’enfant).

Pose de stérilet, intérêt du toucher vaginal et du frottis… les deux sages-femmes partagent leur point de vue sur ces sujets sans jamais juger.

À lire aussi : Petites galères et grandes joies : le DIU (« stérilet ») raconté par 12 lectrices

Sonia a également fait un mémoire sur le suivi gynécologique des personnes homosexuelles et donne ses conseils sur la question.

Une interview qui fait du bien tant elle permet d’apaiser les craintes que nombre d’entre nous ont d’aller chez un médecin à qui on montre nos organes génitaux.

Pour en savoir plus sur la profession, rendez-vous sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé.

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À lire aussi : Vis ma vie d’étudiante sage-femme

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À lire aussi : Gynéco & consentement : mon corps, mon choix !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

34
Avatar de Luchsi
8 septembre 2017 à 16h09
Luchsi
Ouaouuuuh c'est génial cette interview Je la découvre avec une rediff...

Je fais partie de la team "traumatisée par les gynécos", entre les "non pas de stérilet", les "on va éviter de reprendre la pilule parce que vous allez grossir", les frottis par surprise... Plus les mois d'attente et les factures ahurissantes...
Actuellement j'en suis à ma première grossesse, j'ai un super suivi "purement technique" par une gynéco, donc je la garde, par contre elle n'hésite pas à me faire mal si elle veut voir un truc... Et elle n'arrête même pas si je lui dis que j'ai très mal.

J'en suis convaincue, pour la suite ce sera suivi par une sage-femme
Par contre pour aller vers un homme ce sera plus dur, même pour les généralistes je choisis toujours des femmes...
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