Depuis quelques temps, le monde de la mode commence à bouger de plus en plus, en laissant de la place à des mannequins de toutes tailles, étendant l’horizon des standards de beauté établis depuis des années.
C’est en partant de ce constat que des réalisateurs on décidé de sortir le documentaire Straight/Curve, qui revient sur les différences de représentations des mensurations des femmes dans le monde de la mode, et qui a une seule et même question comme thème : pourquoi la taille moyenne continue-t-elle d’être le XS (size 0
aux États-Unis) ?
Les réalisateurs de ce film, qui sortira à l’automne 2016, ont donc parlé de cette problématique avec des professionnels de cet univers, des modèles aux stylistes en passant par des photographes. Un trailer est déjà disponible, où l’on voit beaucoup de personnes différentes parler de ce grand clivage qui existe entre image et réalité.
En étant conscient que la mode est là pour vendre du rêve et partager un monde inaccessible, pour ainsi créer l’envie, il serait tout de même judicieux de bouger un peu les codes, pour rendre ces « normes » justement plus normales, afin que plus de jeunes femmes puissent s’identifier aux mannequins sans complexer.
Pour retrouver l’intégralité du documentaire Straight/Curve, il faudra attendre l’automne 2016 !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Mais j'espère bien que Tess Holliday ne sera pas qu'une exception dans l'histoire de la mode... Elle fait le buzz en ce moment et est même considérée top model de par sa notoriété, mais tous les mannequins ne sont pas des top, et si Tess est un top, c'est à cause de sa singularité dans l'industrie. C'est bien, mais ce qui serait mieux serait que les mannequins dans son genre (je n'entend pas qu'en terme de taille, mais tout type physique qui déroge des standards actuels) deviennent courants. Parce que ce que ça risque de faire ce sont des filles qui se feront fermer la porte au nez par des agences en se faisant dire «il peut pas y avoir 32 Tess Holliday, il ne peut même pas y en avoir 2». Voilà, j'espère seulement que ce n'est pas qu'un buzz, l'exception qui confirme la règle.