Ce que sont devenues nos stars passées

Si on m’avait dit à l’époque « Tu verras,  les 2Be3 ne seront plus au complet, Eve Angeli se blondira les cheveux et l’esprit, Britney Spears et Justin Timberlake se sépareront, Emilia ne fera aucun autre single que I’m a big big girl et des Spice Girls la presse people ne retiendra non pas Geri mais Victoria », j’aurais regardé mon interlocuteur avec des yeux de poisson clown puis j’aurais explosé de rire jusqu’à m’étouffer allongée par terre (comme le jour où j’ai avalé une « couille de mammouth » tout rond, un secret bien gardé par ma nourrice).

Oui, vraiment, si on m’avait dit tout ça, non seulement je ne l’aurais pas cru, mais surtout, jamais je n’aurais parié sur l’extinction de certaines stars tels des dinosaures préhistoriques de la défunte émission Fan2.

Comme je suis sûre que vous mourez d’envie d’avoir des nouvelles de nos anciennes célébrités aujourd’hui déchues par le temps qui passe, voici quelques nouvelles de ce qu’elles sont devenues.

Papier fictif garanti entièrement faux.

Les Vengaboys

Vous vous souvenez forcément des propositions alléchantes que le groupe néerlandais distillait dans son hit le plus connu, Boom Boom Boom : « I want you in my room, let’s spend the night together, TOGETHER IN MY ROOOOOOM ».

Voilà. Nous y sommes.

Ce groupe d’hurluberlus dont on a trop souvent répété les paroles sans forcément en réaliser le sens (une invitation au coït, donc) (en même temps, en 1997 perso je n’avais que 9 ans) n’est plus un groupe d’eurodance. Les Vengaboys se sont recyclés dans une industrie fructifiante : ils tiennent aujourd’hui une maison close futuriste sponsorisé par le fond « vêtements disco dont personne ne veut » du magasin vintage Freep’Star.

Comme le laissaient présager leurs titres Uncle John From Jamaïca et We Like To Party, cette maison close ouverte quelque part aux Pays-Bas est un îlot de weed et de bonnes basses. La semaine dernière, on y aurait aperçu le rappeur Swagman, c’est dire le succès de l’endroit !

À noter que les Vengaboys ont également lancé une ligne de jouets érotiques, intitulée VengaToys.

Anastacia

Trop « sick and tired

 » du métier, Anastacia a décidé de mettre sa voix joliment éraillée au placard. De l’esprit soul il ne lui reste plus que l’abus de terra cotta, mais on critique on critique, en attendant, grâce à ce book constitué d’une seule photo que voici…

…Anastacia a dégoté un plan pour poser en interne sur les proto mode des magasins Jennyfer et Claire’s. Lunettes smokées, mèches de supermarché et veste en faux jean sont de sortie.

Alliage

Connu pour être le boysband français le plus friand de smoking blanc colombe (symbole de pureté), ce groupe composé de Quentin, Brian, Steven et Roman s’est vite imposé comme une brochette de gendres idéaux.

À ce propos, savez-vous d’où vient le nom du groupe ? De leur propre aveu, Alliage aurait été inspiré par le multiculturalisme de ses membres (algérien, corse, espagnol et anglais). Un bel alliage Erasmus, quoi.

Aujourd’hui, Alliage travaille sur un projet de lessive adoucissante pour linge clair. Le groupe serait également en pourparlers avec la blogueuse Babillages (les deux camps ont trouvé que leurs noms s’associeraient bien).

Julie Zenatti

Forte de sa très touchante chanson Et la vie fait tout ce qu’elle veut, Juju (comme Laurent Boyer aimait à l’appeler en coulisses) est la caution « frêle sentimentalité » de la chanson française des années 2000. En d’autres termes, ça revient à dire que si Julie avait été une couleur, elle aurait été le rose poudré, si elle avait été un sous-vêtement, elle aurait été une culotte en coton, et si elle avait été un animal, elle aurait été une biche intimidée. Je sais pas si vous imaginez ce que ça fait que d’être constamment considérée comme une biche intimidée en culotte de coton rose poudré par l’ensemble des Français qui exigent de vous de la gentillesse, de la douceur et des petites pommettes surélevées à chaque sourire. Y’a de quoi péter un câble, oui, en effet.

Voilà pourquoi Julie Zenatti vient de craquer en avouant être la mère biologique de Priscilla.

Jean-Jacques Goldman

Las de n’être écouté que par les femmes divorcées et les professeurs de musique qui obligent les collégiens à jouer Je te donne à la flûte à bec (autrement appelée « l’instrument de musique le plus inutile de la terre, avant le triangle »), Jean-Jacques s’est longtemps bourré la gueule en se donnant des défis alcooliques atypiques, du style « remplir une guitare de whisky 15 ans d’âge puis tout boire avant la fin de la chanson Elle a fait un bébé toute seule ».

Aujourd’hui, Monsieur Goldman a décidé d’arrêter de se faire voler son art par les instituteurs et a choisi… de devenir instituteur lui-même.

Voici la photo qui figure sur le trombinoscope de la salle des profs de ce collège du Massif Central, dont on taira le nom pour des raisons évidentes de sécurité (les femmes divorcées sont toutes hystériques quand il s’agit de Monsieur Goldman).