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Culture

J’ai testé pour vous : le stage sportif UCPA

Marie.Charlotte a testé pour vous le stage sportif UCPA, et, forte de cette expérience, vous offre cinq bonnes raisons de tenter l’aventure.

À quoi reconnaît-on l’approche de l’été ? À la prolifération dans la presse féminine de sujets sur les régimes et les innombrables recettes miracles pour (re)trouver une taille de guêpe avant la plage, BIEN ENTENDU !

Détournez-vous de ces chimères, la meilleure et la seule préparation « avant la plage » est d’être bien dans sa tête et dans son corps. Parmi les multiples façon d’y arriver, je recommande aux plus actives d’entre vous LE STAGE SPORTIF UCPA. Rassurez-vous, c’est indolore (enfin… presque !).

J’ai testé pour vous le stage Tennis à Bois-Le-Roi, à moins d’une heure de la gare de Lyon. Voici le top 5 des raisons de réserver votre week-end sportif dès que vous aurez fini de lire cet article.

tennisucpa

1 – Pour les profs J’en vois déjà qui ricanent au choix de ce « premier point ». Non, je ne fais pas ici (exclusivement) référence à la plastique avantageuse ni au charme ravageur des moniteurs de l’UCPA, je veux vous parler du professionnalisme de cette équipe qui a su – entre autres exploits remarquables – m’apprendre à tenir une raquette et frapper la balle de sorte qu’après deux week-ends intensifs, je puisse éventuellement être confondue (à la nuit tombante et par temps de brouillard) avec une personne sachant jouer au tennis ! C’était pas gagné, mais ils ont su relever le défi, avec une efficacité redoutable et, surtout, beaucoup, beaucoup d’humour. Le programme est bien rempli et varié. Deux heures matin et après-midi, pendant lesquelles vous alternerez phases de jeu et ateliers techniques destinés à vous améliorer. Les cours sont organisés pour que chacun puisse en profiter au maximum : le prof identifie vos défauts et vous permet de les corriger. Suite à mon excellente expérience l’année dernière, je me suis inscrite en club pour pouvoir continuer à jouer toutes les semaines. Si la pratique régulière du sport permet de ne pas perdre la main, un week-end intensif avec l’UCPA permet de repartir avec des bases renforcées. L’amélioration est tangible et ça, ça fait toujours plaisir.

NB : N’ayant pas fait de golf, je ne pourrais pas me prononcer sur le professionnalisme du moniteur, mais concernant la “plastique avantageuse”, l’humour et le “charme ravageur”, je valide aussi le golf.

2 – Pour les rencontres

À chaque fois que j’annonce à des amis ma participation à un week-end UCPA, la question tombe immanquablement : « Tu y vas seule ? ». Alors oui, j’y vais seule, mais je suis assurée de ne pas le rester. Un stage sportif UCPA, c’est l’assurance de rencontrer d’autres jeunes (ayant entre 18 et 39 ans plus précisément) pour partager pleins de moments très funs (cf. point 4) mais également très humiliants (cf. point 5). Vous êtes timide ? Rien de tel pour briser la glace qu’une série d’exercices sportifs durant lesquels vous ne manquerez pas de vous distinguer par votre habileté légendaire (cf. point 5). Après deux heures passées à s’épuiser sur un terrain de tennis, au pire vous n’avez retenu que leurs prénoms, au mieux, entre eux et vous , c’est déjà le début d’une histoire. Vous êtes pareil aux aventuriers de Koh Lanta, que tout oppose et que potentiellement, tout divise, mais vous vous retrouvez unis face à l’adversité. À Koh Lanta c’est une première nuit à servir de hors-d’oeuvre aux moustiques, serrés à huit sous une palme de bananier ; à l’UCPA c’est une « mise en jambe » avant d’attaquer une série « d’exercices techniques ». Même combat. Sauf que quelle que soit l’issue de l’épreuve, personne ne sera éliminé, tout le monde aura à manger (cf. point 3) et personne n’aura un confort supérieur à celui des autres. Vous êtes sceptique ? Croyez-en mon expérience : partager une séance de stretching en chaussettes suintant la transpiration après deux heures d’effort, ça crée des liens.

3 – Pour l’apéro et le buffet

Retour aux fondamentaux. Je me reconnais tout à fait parmi ces sportifs qui estiment que LE meilleur moment de l’activité sportive, c’est l’apéro qui suit. À Bois-Le-Roi, vous ne serez pas déçu(e) du voyage : kir cassis et jus de fruit à volonté sont proposés, avec chips et cacahuètes, pour regagner illico les calories chèrement perdues la journée. ‘Sont pas fous les profs, ils entretiennent leur fond de commerce, les bougres ! Ceci dit, ces tentations d’avant-repas ne sont, comme leur nom l’indique, qu’une mise en bouche avant le buffet. Question cantine, je n’ai pas encore trouvé mieux. Le Chef envoie vraiment du pâté – au sens figuré ! (OH LOL) Buffet d’entrées, buffet chaud, buffet de desserts… N’en jetez plus ! Et le meilleur ? Comme on passe quatre heures par jour sur les courts à se dépenser, quand vient le moment d’hésiter entre une pomme et une part de gâteau façon mousse au chocolat, on n’entend plus minauder cette putain de culpabilité qui te rappelle l’équivalent en calories d’une bouchée de ce dessert maudit. Si elle essaie de l’ouvrir, tes cuisses et mollets encore fumants de l’exercice se chargeront de lui clouer le bec fissa. Tu peux même te resservir, on ne l’entendra plus ! Elle est pas belle la vie ? Elle l’est encore plus à festoyer à la bonne franquette autour d’une tablée aussi longue que le réfectoire.

4 – Pour les soirées

A mi-chemin entre la fête au village et les soirées « jeux de société » de ton enfance, les soirées UCPA sont un concentré de fun bon enfant. En gros, la journée, tu bosses les cuisses et les fessiers sur le terrain, le soir tu travaille tes abdos à grand renfort de fous rires. L’autre soir, mon équipe – les Bras cassés – a trusté la 4ème (et dernière) place d’un tournoi en plusieurs quizs et défis tous plus cocasses les uns que les autres. Jamais une bouteille de cidre partagée à cinq ne m’avait autant enivrée. Ces soirées endiablées ambiance La Boum résonnent comme une spéciale dédicace à tes années collège-lycée ; oui, je te parle, à toi, l’ami(e) né(e) dans les années 80… Impossible de ne pas passer une bonne soirée dans ces conditions ! Cerise sur le gâteau s’il en fallait une : ambiance sport et décontractée oblige, le dancefloor n’est pas trusté par un concours de « Qui est la plus canon/sexy » : pas de maquillage ni de tenue de soirée, mais surtout, pas de complexes sur la piste. On est là pour le fun et pas pour un défilé de la fashion week.

Notez que ça tombe bien, parce qu’avec ce que j’ai pris dans les mollets, je ne suis pas prête de remarcher en talons.

5 – Pour les humiliations et les phrases cultes

Ne nous voilons pas la face : à moins d’être un(e) pratiquant(e) chevronné(e) ou un(e) sportif(ve) aguerri(e), vous allez en chier. C’est à ce moment que la propension des professeurs à utiliser l’humour – qualité soulignée dans le point 1 – prend tout son sens. Cela permet notamment d’éviter que votre séjour ne se transforme en un énième traumatisme comme ceux que vous avez pu vivre en cours d’EPS au collège (voire à l’école primaire pour moi : c’est vous dire combien le sport institutionnel et moi étions fâchés). À l’UCPA, je suis toujours une quiche, mais je me marre ! Et je ressors du week-end un peu moins nulle qu’en arrivant. Existe-il plus belle victoire que celle que l’on remporte sur soi-même ? Oui, l’exercice en plein air ouvre l’esprit, du coup je deviens aussi philosophe. J’en vois qui frétillent d’impatience, ils s’attendaient à ce que ce point soit un concentré des pires loses du week end ; ne souhaitant pas les décevoir, je m’exécute :

Entendu en soirée :

– « Ok donc votre équipe ce soir c’est… « Les Bras cassés, La résurrection ». La résurrection ? Parce que vous vous êtes fait exploser hier ? » – « Oui ! Mais aujourd’hui… Comme c’est Pâques… Résurrection, quoi ! »

Au détour d’un terrain :

Question de réglages : « Il était bien ton service là ! Enfin, le geste était bien. Y a plus qu’à taper la balle ! »

Question de préparation :

– « En même temps, venir jouer au tennis et oublier son coup droit au vestiaire, c’est ballot ! » – « Bah il te reste le revers !  » – « Ah nan, j’ai acheté le mien en soldes ! Il n’a pas tenu la saison ! »

Question de vitesse : alors que nous nous entraînions au service, je demande au professeur à quelle vitesse il sert d’ordinaire, tout en foirant complètement mon propre service. « Tu vois, il y environ 106 km/h de différence entre ton service et le mien ! Sachant que je sers environ à 104 km/h… fais le calcul ! » (Je ne lui ai pas dit que j’étais AUSSI nulle en maths !)

Défi contre les profs : l’élève ne voit pas passer la balle de service du prof. Réaction : « Ah mais t’es gaucher, en fait ! ». Oui. Sûr que s’il avait été droitier, tu l’aurais eu sans problème, hein !

Après avoir écouté les consignes, les élèves s’exécutent. Le prof : « Oui alors attendez, une précision : le but c’est bien de viser DANS le terrain, hein ! » Plus facile à dire qu’à faire..

Prix spécial « hors contexte » : « Mais là au niveau fesses, je suis en train de prendre super cher ! » (STRETCHING JE PRÉCISE !)

Un gentleman qui, lisant le brouillon de cet article par dessus mon épaule, commente : « Faut que tu mettes des trucs croustillants : dis que t’as plus ou moins chopé ! »

Last but not least…

LA meilleure raison d’aller faire un stage UCPA… C’est pour le SPORT, bien entendu ! Ce n’est pas qu’un prétexte… Quoi de plus exaltant, défoulant, cathartique que de s’épuiser sainement sur un terrain pendant quatre heures ? Quoi de plus relaxant, reposant, revigorant que neuf heures de sommeil dans un bangalow spartiate ? Pour deux, trois ou quatre jours, vous repartez aussi reposées et défoulées qu’après une semaine de vacances. Avec, en prime, une progression assez nette dans votre sport favori et de nouveaux amis de vacances, de ceux que vous ne reverrez peut être jamais mais que vous êtes franchement contentes d’avoir rencontrés ; quoiqu’avec Facebook, maintenant, c’est beaucoup plus facile de garder contact.

Un week-end sportif, c’est aussi l’occasion de découvrir des muscles dont tu ne soupçonnais absolument pas l’existence mais qui, le lendemain matin, ne peuvent plus être ignorés. C’est aussi, du coup, t’illustrer sur le dancefloor en réussissant une magnifique danse robotique – forcément, t’arrives plus à bouger normalement, tu te déplaces en saccadé… C’est aussi redécouvrir les joies des douches collectives, quand tu as tellement envie/besoin d’une douche qu’attendre que tes deux camarades de chambrée prennent la leur te semble interminable. C’est aussi replonger dans l’univers des années 90, ce bon temps que tu as idéalisé faute de t’en souvenir clairement, cette ambiance colonie de vacances façon « Nos Jours Heureux », où tu n’aurais pas de chaperon ni de couvre-feu.

Conclusion ? Si vous ne savez pas comment occuper les ponts – que dis-je, les viaducs – du mois de mai, n’hésitez plus : quel que soit votre niveau, vous trouverez votre bonheur dans le catalogue très varié de l’UCPA, des formules « All inclusive » aussi bien qu’au Club Med mais pour des tarifs autrement plus abordables. Au final, j’ai plus d’ampoules qu’une guirlande de Noël, les jambes plus raides que la face nord de l’Himalaya, l’épaule droite 5 cm au dessus de l’épaule gauche, MAIS : je me suis bien dépensée, j’ai bien dormi, bien mangé, et surtout, bien rigolé. N’est-ce pas là l’essentiel ?

Sur la base de loisirs de Bois-Le-Roi, on peut faire du tennis, du golf, du tennis et du golf, et de l’équitation. Pour plus d’activités avec l’UCPA, allez voir leur catalogue !

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Les Commentaires

15
Avatar de Vittea
16 avril 2015 à 14h04
Vittea
Rencontrons nous plus de jeunes ayant le début de la vingtaine ou de trentenaires ? ^^
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