Ma dernière fois, ce sont des récits d’ébats sexuels dans tout leur naturel et leur intimité.
Le but c’est de raconter sans fards des intimités, des rapports sexuels, dans leur diversité, et en détails ! Parce que les allusions ou demi-mots, dans cette rubrique, ce n’est pas ce qu’on recherche.
Pour participer, écris-nous à jaifaitca[at]madmoizelle.com en indiquant en objet « Ma dernière fois ».
C’était il y a un mois et demi. Cette dernière fois a aussi été la dernière fois de mon couple qui s’est malheureusement dissout le lendemain matin.
J’étais en couple avec lui depuis sept mois. Comme beaucoup de couple, nous avons eu des hauts et des bas mais à cette période-là, tout se passait à merveille.
Nous venions de fêter Noël chez ses parents. Le soir, quand nous nous sommes retrouvés en tête à tête, nous avons ouvert une bouteille de vin et fait un jeu à boire et à déshabiller. On a beaucoup ri, c’était formidable.
L’intimité, ce trésor retrouvé
J’ai perdu au jeu et j’ai dû retirer tous mes vêtements. Lui, il s’est allongé, j’ai grimpé sur lui puis je l’ai déshabillé.
Je brûlais de désir pour cet homme qui disait tant m’aimer. L’instant était tout particulier.
Un mois plus tôt, j’apprenais que j’avais une endométriose, et c’était la première fois depuis qu’on me l’avait annoncé que je ne me sentais plus écrasé par cette maladie.
Donc nous sommes nus, tous les deux. Il me fixe avec ce regard, vous savez, celui qu’on souhaite de tout son cœur voir dans les yeux de la personne qu’on aime.
Le sexe, en soi, a été très rapide, nous ne sommes même pas passé par la case préliminaires, une première dans notre couple !
Je suis restée au-dessus de lui tout le long parce que c’est une des positions qui me fait le moins mal. Il a joui, moi non mais ça ne m’a pas gênée.
Je jouis rarement avec mes partenaires et ce n’est pas pour autant que je n’éprouve aucun plaisir, bien au contraire.
L’endométriose s’invite dans mon couple
Pour moi, le sexe et l’endométriose ne sont pas compliqués à lier parce que sincèrement, j’aime le sexe. Je peux prendre du plaisir mais il est vrai que c’est parfois un handicap.
À cause de mon endométriose, je ne supporte pas certaines positions comme la levrette ou toute autre qui impose une pénétration profonde.
Pendant certains rapports, les douleurs peuvent être tellement fortes qu’une fois, nous avons dû nous arrêter en plein acte parce que j’en pleurais de douleurs.
Ces deux derniers mois, je l’ai senti distant, il ne voulait plus faire l’amour. Mais ce soir, c’est différent, parce que j’ai l’impression qu’il me voit comme avant, qu’il me désire comment au début de notre relation.
À lire aussi : Où s’informer sur l’endométriose ?
Le réveil brutal
Le lendemain matin, son téléphone sonne et me réveille. En allant l’éteindre, je m’aperçois qu’il a une notification d’une application de rencontres sur l’écran.
J’ai ainsi appris qu’il ne me désirait plus à cause des contraintes qu’impose l’endométriose. Lui, qui m’avait tant soutenue dans cette épreuve, se retrouve à me dire qu’il ne peut pas supporter les changements de notre vie sexuelle.
Mon copain était frustré parce qu’on ne pouvait pas faire toutes les positions. Il avait peur de me faire mal et que de ce fait, il ne me désirait plus.
J’étais prête à lui pardonner. Il a tout fait pour me récupérer puis il m’a finalement dit qu’il valait mieux que l’on se sépare.
À lire aussi : Lena Dunham n’a plus d’utérus à cause de l’endométriose, voici ce qu’elle a à dire
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires