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Moins de vœux, plus de suivi… La réforme d’Admission Post-Bac se dessine

Suite aux dysfonctionnements d’APB ces dernières années, la gouvernement vient d’annoncer une réforme qui réduira le nombre de vœux d’orientation mais renforcera le suivi.

Le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé ce 30 octobre les grands axes de la réforme du système d’admission en enseignement supérieur (ou APB pour les intimes).

Réforme APB : pourquoi ce changement ?

La rentrée 2017 était en effet marquée par le grand nombre d’étudiant·es (87 000) laissé·es sans solutions d’orientation après avoir obtenu leur bac.

À lire aussi : Le tirage au sort à l’université au centre d’une grande concertation lancée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Les filières STAPS, Psychologie et Droit étaient particulièrement « en tension » : le nombre d’étudiants demandant ce parcours est supérieur au nombre de places disponibles.

Pour remédier à ces dysfonctionnements, le gouvernement avait annoncé dès le début de l’été son intention de proposer une réforme de l’entrée en fac.

Après que la ministre de l’enseignement supérieur Frédéric Vidal ait expliqué être contre le tirage au sort qu’elle jugeait « injuste », une concertation avait été lancée pour définir les grands axes de la future réforme.

APB : que contient cette réforme ?

Ce 30 octobre on apprend donc quelles seront les mesures prises, qui sont très bien résumées par Le Monde.

Cette réforme inclut notamment le fait d’impliquer le conseil de classe au lycée pour émettre des avis sur les voeux d’orientation des lycéen·nes.

La liste de voeux sera d’ailleurs réduite à 12 au lieu de 24, mais chacun d’entre eux appellera une réponse personnalisée de la part de l’établissement.

Les facs pourront ainsi répondre « oui », « oui, si » avec la proposition d’un parcours de remise à niveau si l’élève est jugé en difficulté, et « en attente » dans le cas où ils n’auraient pas suffisamment de place…

Situation dans laquelle une commission devra proposer une autre formation au jeune en question.

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APB : Qu’est-ce qui va changer ?

Orlane François, vice-présidente de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), estime que dans cette réforme, « beaucoup de mesures vont dans le bon sens ». 

« Il y a une réforme positive avec le dernier mot au bachelier [dans le cas des filières qui ne sont pas en tension], beaucoup d’avancées sur la place que prendront les innovations pédagogiques, beaucoup de mesures positives sur l’orientation.

Mais nous avons des réserves sur la place, les moyens qui seront allouées aux personnes chargées de mettre en place ce fonctionnement, leur formation.

Et nous avons surtout un point de vigilance sur le fait qu’on ne peut pas se permettre de dire non à un bachelier sous prétexte qu’il n’y a pas assez de places. »

Pour l’heure, le gouvernement annonce des investissements à hauteur de un milliard d’euro sur cinq ans, et la hausse du nombre de places dans certaines filières dès 2018.

Et toi, que penses-tu de ces annonces ? Lycéen·ne ou étudiant·e, considères-tu que ces mesures permettront de résoudre le problème des admissions dans l’enseignement supérieur ?

Pour en savoir plus sur cette réforme, lire l’article du Monde sur la question !


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Les Commentaires

11
Avatar de Mitzy
31 octobre 2017 à 11h10
Mitzy
@Mitzy Le problème c'est que si tu ne trouves pas de travail avec un M2 ben imagine si tu ne l'avais pas.

Je suis bien d'accord avec toi. Ce que je voulais surtout dire c'est que de nos jours, même si tu as fait des études, tu n'es pas sûr de trouver un emploi dans le milieu de ton choix. ^^ Alors qu'il y a 15 ans c'était quand même plus possible.
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