— Publié le 21 mars 2018
Enfin ! Des températures humainement acceptables, une gaieté palpable dans l’air, et tant de nouveaux habits à acheter… Le printemps est vraiment ma saison préférée.
Le printemps, la saison des amurs
Il faut dire que l’hiver, c’est bien de la merde. Pyjama en pilou, météo perverse, soupe aux champignons, pantoufles en forme d’animaux divers… Le climat de décembre à février n’est pas du tout propice à la mise en valeur de ma sexytude de légende.
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Je vous entends d’ici ressasser les vieux clichés de sexe au coin du feu. Mais dans mon studio, c’est chauffage collectif au gaz donc tu oublies.
Tandis que le printemps !!! Dans le monde animal et végétal, c’est la grande époque du rut, de la fécondité et de l’ensemencement des pistils. Bref, la saison de l’amour : mon centre d’intérêt numéro un.
D’après une étude tout à fait empirique menée sur ma propre vie sentimentale, il apparaît clairement que le printemps est une période propice au fricotage, aux regards niais humides et au roulage de pelles.
Mais alors que se passe-t-il dans nos petits corps en ébullition à la belle saison ?
Mon déguisement de la prochaine Grosse Teuf
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Y a-t-il une saison des amours chez l’humain ?
Est-ce que mon entrain printanier ne serait que le reflet d’un esclavage hormonal ? Internet n’a rien pu me confirmer de sérieux à ce sujet.
C’est une légende urbaine, ma foi primesautière, qui voudrait qu’une montée de sève générale donne envie à l’ensemble des adultes sexuellement actifs de se pécho dès le 21 mars.
En réalité, la sexualité de l’espèce humaine est largement déconnectée de l’instinct reproducteur. La procréation n’est pas le but ultime des rapports sexuels comme c’est le cas chez nos amis les animaux. Les humains ne sont donc pas concernés par le pic d’hormones sexuelles du printemps, je casse le mythe.
Ce qui tombe bien, vous en conviendrez, puisque le sexe est donc une activité à pratiquer en toute saison.
Printemps = soleil = bonne humeur
N’empêche qu’il se produit bel et bien un changement hormonal non-sexuel dans nos bodys au printemps et il pourrait bien influencer indirectement notre envie de ken.
Comment ai-je pu arriver si loin dans cet article sans évoquer la meilleure des meilleures choses associées au printemps : l’allongement des jours.
Pour s’adapter aux minutes de soleil supplémentaires et à l’augmentation générale du niveau de luminosité, la production de mélatonine décroît dans notre organisme.
La chute de cette hormone du sommeil, dite aussi « de l’obscurité », a un impact physique et psychique. Fini d’hiberner, on se sort les doigts et on aère la grotte : le printemps nous invite à être plus actif de manière générale.
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Car parallèlement, l’arrivée des beaux jours s’accompagne d’une hausse de la production de sérotonine, un neuro-médiateur qu’on appelle volontiers « hormone du bonheur » ou « de la bonne humeur ».
Avec ce cocktail chimique, tu m’étonnes que je me sente d’humeur à twerker dans les rayons de Zara et à faire des roulades sur les buttes de Montmartre.
Moi dans les couloirs du métro
Le printemps est la saison des amours, si je veux
Je me fous de ne pas avoir d’excuse biologique pour être en chaleur, je veux que le printemps soit la saison des amours.
Il a tout pour réussir dans ce domaine ! Je vous cite pêle-mêle, à l’emporte-pièce :
- La bonne humeur : Avec toutes ces hormones du bonheur, c’est quand même plus facile de se présenter sous son meilleur jour et de lier des contacts humains. Plus facile qu’un jour de pluie de novembre où tu as les cheveux sales, incontestablement.
- Le soleil : Parfait pour porter des vêtements laissant apparaître ma forme humaine, faire des pique-niques et effleurer la main d’un inconnu au détour d’un paquet de chips.
- Le renouveau : La nature s’éveille à nouveau, le paysage va changer (pour le mieux si tu veux mon avis) et il m’est difficile de résister à cette atmosphère de renaissance ambiante. Moi aussi je veux laisser derrière moi ma vieille pelisse hivernale et éclore tel un magnolia. Bref, je veux vivre comme disait Faudel.
Vraiment, j’épouserais le printemps si je le pouvais.
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À la minute où j’écris ces lignes, le ciel est si bleu qu’il est indécent de taper à l’ordinateur quand on pourrait marcher dans la rue comme dans une comédie musicale, secouer ses cheveux et jeter des regards lubriques suggestifs aux beaux inconnus. Je n’ai jamais vraiment testé cette technique hein, à vos risques et périls.
Ce qui est sûr, et je ne sais pas pour vous, mais moi ce printemps, rut ou pas, je nique !
Et vous, ça vous donne chaud à la culotte le printemps ou pas ? Avez-vous déjà expérimenté des sentiments amoureux pour une SAISON ? Dites-moi tout !
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