« On sait (enfin) pourquoi les règles peuvent être si douloureuses », à lire sur Slate

C’est la plus grande étude réalisée sur le sujet : en se basant sur un échantillon de 3 000 femmes — représentatives de la population —, des chercheurs ont découvert qu’une protéine serait en grande partie responsable des symptômes du PMS (c’est-à-dire le syndrome prémenstruel) et en particulier des douleurs abdominales qui peuvent l’accompagner.

Cette protéine porte le doux nom de CRP (C-reactive protein) et vient d’ouvrir une porte aux chercheurs qui ne s’étaient jusque-là que très peu intéressé au sujet, comme l’explique l’article de Slate :

« Si la recherche autour des règles avance si peu, c’est autant parce que la plupart des scientifiques sont des hommes que parce qu’il s’agit d’un sujet souvent tabou.

Pourtant, comme le souligne « The Independent », qui relaie les résultats de l’étude, plus de 80% des personnes réglées subiraient les effets du PMS, qui sont nombreux et pénibles, a fortiori lorsqu’ils s’additionnent entre eux. »

Oui, tu as bien lu, 80% des femmes souffriraient des symptômes du PMS, pouvant osciller entre des inconvénients gérables et des douleurs insoutenables (plus de 20% sont dans ce second cas de figure, selon l’étude).

Mais identifier l’origine du syndrome prémenstruel est déjà un grand pas en avant, comme le souligne l’article :

« Les auteurs de l’étude estiment qu’il est d’ores et déjà possible d’utiliser les résultats pour aider les victimes du PMS à en combattre les ravages. Il s’agit avant tout d’éviter les comportements pouvant favoriser le déclenchement des inflammations par le CRP, ou de prescrire certains types d’anti-inflammatoires à ces personnes. »

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