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Planifier ses repas, une bonne idée ?

« Je sais pas quoi mangeeeeer… j’vais me commander des sushis ». Que celles qui n’ont jamais vécu cette situation me jettent le premier maki (saumon de préférence). Annelise te donne quelques astuces pour ne plus réfléchir 4 ans devant le frigo.

Manger tous les soirs sans se poser 40 000 questions demande un peu d’organisation. Si, bien entendu, une envie de fast-food ou de lasagnes bolognaise devrait toujours être satisfaite, errer comme un zombie et terminer aux Chocapic à 22h chaque soir de la semaine est nettement plus craignos question gestion de vos placards… Comment planifier ses repas sans avoir l’impression de vivre dans une maison de retraite ?

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Planifier ses repas : les avantages

Avant toute chose, autant te montrer à quel point c’est merveilleux de se programmer son dîner. Bah ouais, il vaut mieux que tu sois convaincue du truc avant de te lancer dans l’aventure, c’est 30% de motivation d’un coup dans la culotte.

Ça fait des économies : acheter des cordons bleus, c’est bien, mais les laisser prendre vie tous seuls au fond du frigo pendant 3 semaines, c’est mal. Je suis sûre que toi aussi tu achètes de la nourriture qui termine à la poubelle pour une simple raison : la flemme de cuisiner, ou le manque d’idée. Nous avons toutes vécues ce moment de solitude face à un poireau, pour se dire « Pourquoi j’ai acheté ce truc ?« . Pas pour en faire un bâton de sucette, jeune fille, mais bel et bien pour le cuisiner. Fini, le quart du panier de provisions qui passe direct à la benne : moins de courses inutiles = des économies réalisées et moins de gaspillage. Tout bénef.

Ça fait gagner du temps : réfléchir pendant 20 minutes en mode « On mange quoiiiiiiii ? » n’est pas du tout productif, et c’est le meilleur moyen de parler de ses envies de samossa, couscous, pizza patates/piments et sashimis épicés plutôt que de faire les yeux du love à une boîte d’haricots verts. Quand c’est déjà écrit dans un coin de votre cuisine, c’est 20 minutes de gagnées, ce qui vous laisse le temps de faire un quizz sur madmoiZelle, vous raser les aisselles, rouler des pelles à votre chat….

Ça n’empêche pas les invitations : raison quasi number one de l’abandon du programme de repas, c’est que tu peux avoir l’impression que tu seras bloquée à jamais, devenant une jeune fille qui répond « Ah non, pas ce soir, c’est la soirée des endives au jambon« . Si tu sors un soir, tu peux décaler pour le jour suivant. Et si le plat que tu avais prévu contient des denrées « sensibles » (qui vont sentir la petite fille négligée le lendemain, quoi), tu peux toujours tout cuire rapidement et mettre en boîte pour ton prochain dîner. Pas de pertes.

Étape 1 : faire une liste de courses

Oui ça paraît complètement débile comme conseil, mais se faire une liste de courses permet bien souvent d’éviter les achats « pulsionnels » au Carrefour.

Vérifier l’étendu des stocks dans les placards et le frigo

: puisque tu as déjà 6 boîtes de petits pois sur une étagère, pourquoi en racheter une septième ? Nous avons toutes tendance à accumuler machinalement de la nourriture car nos courses sont toujours faites sur le même calque. Pourtant, si ta boîte de douze oeufs n’a pas été terminée avant la date limite, c’est que cette fois-ci tu devrais peut-être n’acheter qu’une boîte de six. Une fois ton stock évalué, tu peux déjà faire tes courses plus intelligemment.

Acheter de quoi faire des repas complets, et pas juste du grignotage. Un légume seul, ça sert autant qu’un coton-tige sans coton. Une viande seule, idem. Un croque monsieur sous vide ? Je ne préfère pas en parler. Le basique du basique : du féculent, des légumes, de la viande si vous en mangez. À partir de là, plein de déclinaisons possibles. Mais un caddie de pommes de terre, non, ce n’est pas le bon plan.

Étape 2 : se faire un petit calendrier

Les anglophones appellent ça un « Meal Planner », et ça donne tout de suite envie de le respecter et surtout, de le remplir. Il s’agit d’un petit organizer papier à accrocher dans votre cuisine, et qui vous indique quels menus vous avez décidé pour la semaine. Il existe pas mal de modèles gratuits sur le Net :

Chaque dimanche, vous écrivez dans les cases correspondantes ce que vous allez manger au fil de la semaine, c’est aussi simple que d’ouvrir une boîte de Kinder Country.

Pour trouver des idées, le site Koocook est vraiment pas mal. Seul souci, les plats proposés sont parfois un peu compliqués et plutôt gros budgets. Néanmoins, c’est toujours l’occasion de voir comment varier les plats au fil de la semaine sans enchaîner les casseroles de pâtes.

Regardez votre emploi du temps : programmer un plat compliqué le soir où le dernier cours se termine à 20h, c’est le meilleur moyen de finir au Subway. Faire ce soir-là un plat super basique, c’est déjà plus logique. Il y a forcément des jours ou tu as plus envie de mettre la main à la pâte que les autres. Pour moi, je vous l’avoue direct, ça dépend du programme télé. Je suis une retraitée à l’intérieur de moi-même, je n’ai honte de rien. Cependant, les soirs de Master Chef, je me sens pousser des ailes. Les autres, j’ai autant de volonté qu’une chaussette mouillée. Le jeudi c’est donc ma soirée, celle où je fais péter la citronnelle et la coriandre hachée. Les autres jours, je fais du simple et rapide.

Dans tous les cas, il ne faut jamais se forcer à mettre un aliment que tu détestes sous prétexte qu’il faut bien en manger un jour. Ma vie sans asperges se passe merveilleusement bien, je n’ai pas encore perdu mes cheveux dans l’aventure. L’idée, c’est de pouvoir te faire plaisir tous les soirs en cuisinant un peu, pas d’être à la cantoche. Si tu aimes, je sais pas moi, les tripes à la mode de Caen, en mettre une fois tous les 15 jours te permet de sautiller en l’air comme un jeune faon lorsqu’elles sont au menu, sans te rabattre dessus chaque soir de baisse de morale.

Planifier ses repas ? C’est définitivement une bonne idée mais dites vous bien : rien n’est figé ! Ne voyez pas ça comme une punition mais comme un moyen de consommer plus intelligemment. Si, le vendredi soir, vos calamars frits ne vous donnent plus du tout envie, il vous sembleront peut-être appétissants le samedi. Rien n’est perdu.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

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Avatar de SallyVonHolle
2 octobre 2012 à 14h10
SallyVonHolle
On avait l'habitude de faire ça avec mon copain, et puis on avait un peu arrêté un peu avant notre déménagement cet été, et on avait pas repris ensuite.
J'ai refait ça cette semaine, et DIEU DES PETITES LICORNES ET DES FONDANTS AU CHOCOLAT QUE CA M'AVAIT MANQUE !!! On en avait marre de se retrouver le dimanche soir à avoir la flemme et de commander des pizzas dégueu ou de se faire des pâtes toutes les semaines, ou de manger les mêmes choses. Avec ma quantité de livres et cahiers de recettes, je prends 20 mn pour regarder ce qui nous fait envie, essayer de trouver des menus "réversibles" (si on n'a pas le temps de le faire tel jour, il faut qu'il soit transposable dans les dates un autre soir), en ayant une marge de manoeuvre "feignasse" (paëlla surgelée, pâtes fourrées etc).
Au final je prends plus de plaisir à cuisiner, à faire mes courses, et à manger !

Et pour celles qui s'inquiètent pour les légumes, personnellement j'achète les légumes et légumineuses de saison et ceux qui se conservent bien (carottes, patates, etc) frais, et le reste je le prends surgelé (épinards, petits pois, chou-fleurs décortiqués etc). C'est pas plus mauvais (contrairement aux conserves qui perdent une partie des vitamines), et au moins on les garde longtemps, et ça dépanne également pour faire un gratin ou une quiche végétarienne. Comme je n'ai pas toujours le temps ni mon copain d'aller au marché en semaine, et qu'on tient trop à notre grasse mat' de flemmards le weekend, ça nous simplifie vraiment la vie !
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