Les représentants de la gent masculine s’amusent-ils à passer leur pénis à la machine à 60°C ? Les boxers sont-ils trop moulants, rabougrissant leur contenu au fil des jours ? Les chibres seraient-ils en période scientifiquement dites de pré-pusillanimite (la phase où ils commencent à devenir peureux à l’idée de faire du sexe) ? Je ne sais guère.
Mais ce que je sais, c’est qu’une nouvelle étude nous annonce que la taille des pénis a diminué. Déjà qu’il fait un temps pourri 6 jours sur 7, que Dick Rivers n’a plus sorti d’album depuis bien trop longtemps, ne fallut-il pas qu’on nous annonce que les monsieurs avaient une nouvelle excuse pour déprimer.
Par précaution, prends des glants pour l’annoncer à tes amis : tu sais comme il se braque, Martin, ton copain de la salle de sport.
Surtout qu’à chaque fois que tu le vexes, il devient méprisant.
Pour ne pas avoir l’impression de tendre le bâton pour me faire battre, sache tout de même que cette étude a été réalisée à partir des informations données par le site de vente de préservatifs en ligne TheyFit sur seulement 20 000 citoyens anglais, selon Gentside.
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Il ne faut pas la prendre au pied de la lettre – même si, comme le rappelle L’Express, elle converge vers la conclusion d’une étude italienne réalisée en 2012 qui a démontré que la taille du sexe masculin a diminué de 10% en soixante ans.
Les chiffres sont ici beaucoup plus alarmistes – mais pas de panique
, par pitié : selon l’examen et alors qu’il y a dix ans, la taille moyenne en érection d’un pénis anglais était de 15,24cm, elle ne serait en 2013 queue de 12,95. Je suis sceptique. J’en reste coite.
Mais alors, d’où vient cette baise ? Y a-t-il des pesticides sur les abricots qu’ils mangent, par exemple ? Se prennent-ils beaucoup trop de bitures le jeudi soir au pub du coin ? Ne font-ils plus assez de sport, comme lever des haltères ou sauter à la perche ?
Gentside apporte quelques tuyaux pour réfléchir sur la question : l’environnement (certains pesticides en tout genre, par exemple), ou encore l’exposition aux ondes amènent leur lot d’interrogations. Aucune précision n’est apportée sur la période où les choses ont commencé à rétrécir : le vrai tournant de l’histoire du pénis, si tant est qu’il y en est un, n’est pas encore connu.
Quoi qu’il en soit, ne pinaillons pas et continuons de vivre en harmonie, main dans la main avec nos pénis préférés. Et puis, voyons le bon côté des choses : je suis à peu près sûre d’entendre au loin certaines mâchoires gémir de soulagement.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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