Après le Planking, voici le Milking, un phénomène venu du Royaume-Uni

Bon.

Bon, bon, bon. Jeunes de 2012, va falloir qu’on ait une petite discussion. On vit à une époque où tout est possible. Les divertissements sont partout, multiples, divers, variés, accessibles facilement. Il devient de plus en plus difficile de s’emmerder. Et pourtant, les mois passent et vous trouvez toujours un nouveau truc débile à inventer (notez l’emploi du « vous » comme si j’avais moi-même 78 ans et que je ne faisais jamais de trucs débiles avec mes amis) (on tricote et on boit de la verveine nous, merci bonsoir).

Après le Planking, après la vodka dans les yeux et la vodka dans le cul

, voici le Milking. Comment ça se pratique ? Oh, c’est très simple : il suffit de se verser une bouteille de lait sur la gueule. C’est tout.

De plus en plus d’étudiants britanniques s’amusent à s’infliger un petit bukkake surdosé en calcium pour… rien du tout. Comme ça. Parce que c’est rigolo. Tellement rigolo, qu’ils se filment, sinon je vois pas bien l’intérêt. Ah oui, et dernier détail important : il faut le faire dans un endroit public, parce que les gens méritent d’assister à cette performance.

Cette mode serait née à Newcastle où Tom Morris, 22 ans, a lancé le truc après avoir eu une illumination dans sa cuisine en voyant sa bouteille de lait. Le Milking s’est ensuite pratiqué dans des supermarchés, des hôtels ou au milieu de ronds-points. Depuis, le phénomène s’est étendu jusqu’à Edinburg, Oxford, Nottingham et Cirencester. Et comme l’Internet mondial commence à en parler, quelque chose me dit que ça ne va pas s’arrêter là.