Tu connaissais déjà le maquillage vendu sur le marché, tu peux désormais rencontrer le maquillage vendu en déstockage. Sont-ils susceptibles de te filer la crise d’acné de ta vie ou tu peux y aller les yeux fermés ? Quelques raisons d’aller y fouiner.
D’où viennent les stocks ?
Qui dit déstockage, dit forcément une collection qui, un jour, a cessé d’exister. Les destockeurs récupèrent bien souvent des gammes ou des coloris qui ne sont plus vendus en magasin à cause d’un arrêt de la marque, arrêt de la gamme, arrêt d’un coloris ou même changement de packaging… Ou tout simplement parce qu’un magasin a fait faillite et le destockeur a racheté ses stocks. Voilà pourquoi certains produits vendus dans ces magasins viennent d’un pays étranger.
Ces stocks sont renouvelés assez régulièrement, mais hélas de façon aléatoires : si vous avez repéré quelque chose, n’hésitez pas trop car les produits proposés peuvent être radicalement différents la semaine d’après. Ça ne veut donc pas dire que les produits sont des produits périmés ou dont personne ne voulait. Une gamme peut très bien s’arrêter par renouvellement de coloris ou de formules, ou encore une édition limitée qui disparait (exemple avec la collection Chantal Thomass pour Nivéa qu’on peut trouver dans ces magasins).
Est-ce que les produits sont encore bons ?
Oui, évidemment oui. Pour les produits de soins, de plus en plus, il y a une date de péremption. En cas de doutes, il suffit de regarder sur la boite ou le tube (mais il est extrêmement rare de tomber sur un produit périmé, ce n’est pas très légal d’en vendre) pour voir jusqu’à quand on peut l’utiliser. Pour le maquillage, tant qu’il n’est pas ouvert, on peut le garder de nombreuses années : preuve en est toutes vos palettes, chez vous. Si un produit sent bizarre, c’est effectivement qu’il n’est plus bon, mais dans le cas d’une ombre à paupières jamais ouverte, c’est pratiquement impossible qu’elle moisisse « toute seule ». Le soleil peut altérer le produit, ce qui est souvent le cas sur les marchés par exemple. Dans le cadre des magasins de destockage, les produits ont été acheminés par camions et non, ils ne sont pas laissés à l’abandon au milieu du désert marseillais en attendant le client.
Qu’est ce qui se vend ?
Vous trouverez dans ce genre de magasin beaucoup de maquillage : mascaras, crayons, vernis… Quelques soins, et aussi pas mal de produits d’hygiène. Beaucoup de marques sont représentées (les plus courantes : Gemey Maybelline, Nivéa, Bourjois, Schwarkopft) mais aussi des marques totalement inconnues qui peuvent être étrangères. C’est souvent très varié
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Qu’est ce qu’il faut privilégier ?
Tous les produits sous blister sont bien entendus plus « sécurisés » que les produits à l’air libre. On peut donc craquer sur un blush emballé, aucun risque de finir défigurée. On peut aussi acheter les produits d’hygiène, qui se périment très difficilement (ou alors ils attendant depuis pas mal d’années). On évite les soins dont les paquets sont un peu malmenés (une autre fille a peut être ouvert le tube de crème) et on évite à tout prix les bacs où trainent des produits sans protections.
En résumé :
– Avantages : les produits sont moins chers comme par exemple certains rouges à lèvres qui tournent aux alentours de 4€ contre 10 en supermarchés. Les produits sont tout aussi bien emballés puisque sous blister, donc pas de risques au niveau de l’hygiène. – Inconvénients : c’est parfois la foire dans ces magasins… et il faut vérifier si tout le monde n’ouvre pas n’importe quoi.
On peut trouver du maquillage pas cher chez Saga (présents dans plusieurs villes de France), Schlecker ou encore chez Zeeman (présent uniquement dans le nord et nord-est). Rassurées ou pas ? Venez nous dire si vous avez déjà acheté dans ce genre de magasin.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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