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Enquête sur la lesbophobie ordinaire : prenez la parole !

SOS Homophobie lance « Ne plus se taire », pour promouvoir sa ligne d’écoute et recueillir les témoignages des victimes et témoins de l’homophobie ordinaire, en France, en 2014. madmoiZelle est fière d’en être partenaire.

– Article initialement publié le 16 septembre

Depuis 20 ans, le nombre de témoignages enregistrés par l’association SOS Homophobie est en constante augmentation.

Cette augmentation est à la fois la conséquence d’une parole qui se libère du côté des victimes, qui témoignent de plus en plus, mais également due à la banalisation des actes et des insultes homophobes.

On a assisté, en France, à un véritable déchaînement d’homophobie ordinaire autour du débat sur le mariage pour tous.

Alors bien sûr, lorsque l’on est victime ou témoin d’insultes, de menaces, de paroles si dures que l’intention de blesser est évidente, l’agression est caractérisée. Il ne fait aucun doute que vous venez d’être victime (ou témoin) d’une agression homophobe.

Mais qu’en est-il de ces phrases récurrentes, de ces sous-entendus quotidiens, de ces remarques auxquelles on est confronté-e-s régulièrement, sans pour autant réussir à s’y habituer, parce qu’à chaque fois qu’on les entend, elles ont une résonance douloureuse ?

À lire aussi : Votre homophobie me rend « malade »

Ce sont les manifestations de l’homophobie ordinaire.

https://youtu.be/6VOhYSXWYXg

Qu’en est-il de l’homophobie ordinaire ?

C’est « facile » de changer de trottoir, de changer de table au bar, de changer de siège ou même de wagon dans le métro… Mais d’une part, ce n’est pas normal d’avoir à se préserver soi-même des agressions homophobes, et d’autre part, qu’en est-il de ces interactions subies, avec des collègues de travail, avec des professionnel•le•s de tous horizons, avec des membres de sa famille que l’on est amené-e-s à rencontrer ou côtoyer plus ou moins souvent ?

Si c’est « facile » de changer de trottoir une fois, combien de fois faut-il encaisser ces attaques constantes avant de réagir ?

affiche-femmes-homophobie-ordinaire

En France, l’homophobie est un délit (ce n’est pas « une opinion », quoiqu’en disent certains partisans de la Manif Pour Tous). Ce terme englobe toutes les violences, physiques ou verbales, perpétrées à l’encontre des personnes LGBT.

À lire aussi : LGBT-phobies : les violences augmentent, mais les peines sont fortes

Lutter contre les manifestations quotidiennes de l’homophobie

Les préjugés, les stéréotypes négatifs, les idées reçues fausses qui nourrissent les clichés sur les personnes LGBT sont la source de remarques, de « blagues », d’insultes blessantes pour les personnes qui en sont la cible.

La gayphobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie sont malheureusement exprimées au quotidien dans notre société.

Que vous soyez victime vous-mêmes ou témoins d’agressions verbales ou physiques à l’encontre de personnes LGBT, vous pouvez témoigner via ce questionnaire dédié.

Si vous êtes victime de gayphobie, lesbophobie, biphobie, ou de transphobie ordinaire, ne restez pas isolé•e, silencieu•x•se. Prenez la parole.

L’association SOS Homophobie vient en aide aux personnes victimes de violences homophobes, et cela inclut l’homophobie ordinaire, les mots qui blessent au quotidien.

homophobie-2014

Quelques exemples d’homophobie ordinaire, en couverture du rapport 2014 sur l’homophobie en France. 

Mettre les mots sur des faits récurrents, qui doivent être dénoncés

Les chiffres des faits homophobes compilés dans le rapport 2014 sur l’homophobie en France sont très en-dessous de la réalité. 3 517 témoignages reçus en 2013, quand le rapport révèle que près de 60% des insultes homophobes sont publiées sur Internet. Les victimes sont bien plus nombreuses, les témoignages devraient être bien plus nombreux.

La campagne « Ne plus se taire face à l’homophobie ordinaire » de l’association SOS Homophobie vise à proposer aux victimes une ligne d’écoute, mais également à collecter davantage de témoignages, à recenser un nombre et une diversité des situations davantage représentatifs de la réalité de l’homophobie en France.

statistiques-sos-homophobie

Extrait du rapport 2014 sur l’homophobie

On sait que les faits d’homophobie sont malheureusement beaucoup plus nombreux que ces 3 517 témoignages.

On sait que les victimes sont bien plus nombreuses que les auteur•e•s de ces témoignages.

Alors prenez la parole. Ne subissez plus en silence la gayphobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie. Venez témoigner, afin de dénoncez l’homophobie ordinaire, en France, en 2014.

« Ne plus se taire face à l’homophobie ordinaire »

Parce que notre lectorat est essentiellement féminin, et parce que selon SOS Homophobie, les femmes ont moins tendance à dénoncer les agressions lesbophobes ou biphobes dont elles sont victimes, ce questionnaire a été centré sur la lesbophobie plus spécifiquement, pour VOUS donner la parole :

« Les jeunes, les femmes, les personnes âgées et les trans sont dans la ligne de mire de cette violence ordinaire. Pourtant, ils et elles contactent peu le service d’écoute, restant isolé-e-s face à l’homophobie ou la transphobie, pas toujours identifiée comme telle, mais qui ne laisse jamais indemne ».

Cliquez sur l’image pour accéder à l’enquête

lesbophobie-ordinaireLes témoignages recueillis sont strictement anonymes, les données sont transmises à SOS Homophobie qui traite également toutes les réponses envoyées via leur propre questionnaire (identique à celui-ci).

Contactez la ligne d’écoute

Si vous êtes victime de gayphobie, de lesbophobie, de biphobie ou de transphobie ordinaire, ne restez pas isolé•e, contactez la ligne d’écoute de SOS Homophobie, pour y trouver aide et soutien :

« Les bénévoles de SOS Homophobie sont à l’écoute des victimes et témoins d’homophobie et de transphobie, quels que soient leur degré, leur forme, leur contexte, leur émetteur. Face à cette violence, insidieuse ou frontale, ponctuelle ou régulière, ils vous soutiennent, vous informent et vous accompagnent.

Témoins, victimes, réagissons !

Contactez le service d’écoute, anonyme et gratuit. »

neplusetaire-banniere

À lire aussi : Votre homophobie me rend « malade »


Les Commentaires

21
Avatar de Freehug
25 septembre 2014 à 14h09
Freehug
Ah là là, ces homophobes, tous des pédés.

Contenu spoiler caché.

J'imagine qu'il vaut mieux en rire. Ca m'arrive de me dire que je suis contente d'être hétéro, parce que les lesbiennes ont l'air d'en chier, c'est quand même hyper triste. Au point que quand je m'énerve de remarques lesbophobes balancées à des amies lesbiennes devant moi, même elles s'étonnent que je me mette à gueuler, tellement elles sont blasées. Y a des baffes qui se perdent.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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