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Les bonnes et mauvaises surprises de la première année avec mon bébé

Un an après la naissance de son premier bébé, Virginie revient sur ces 365 premiers jours et sur toutes les surprises auxquelles elle s’attendait plus ou moins.

Le 22 juin dernier, ma fille a eu 1 an. 365 jours. Pour moi, qui en ai 30 de plus, ce n’est pas beaucoup, mais pour elle, c’est énorme ! Et en 1 an, il s’en est passé des choses : elle est née et je suis devenue mère, et puis elle a grandi et moi aussi j’ai changé. Je t’en ai déjà parlé dans un article sur ma première fête des mères et sur tout ce que la maternité m’a apporté.

Mais quand même, au moment de mon accouchement, même si j’avais évidemment une petite idée de ce qui m’attendait, je n’avais pas encore évalué tout ce qui allait me tomber dessus. 365 jours plus tard, je fais un petit bilan de cette première année en tant que maman.

Je savais que j’allais être fatiguée, mais pas comme ça

La fatigue et les nuits sans sommeil, c’est souvent la première chose dont on parle aux futurs parents (comme si on n’était pas assez stressés comme ça !). Étant donné l’air constamment fatigué de certain·es de mes ami·es ayant des enfants en bas âge, j’ai rapidement compris que ce n’était pas un mythe.

Pourtant, même si j’imaginais bien que j’allais être crevée, je crois que je ne m’attendais pas à ça, à cette fatigue qui te fait rêver de temps en solo pour ne rien faire du tout. Et qui te ferait presque (et parfois totalement) regretter ta vie d’avant.

J’ai déjà été fatiguée, et même très fatiguée, mais je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vidée que depuis que j’ai accouché.

Loin de moi l’idée de dire que la fatigue des parents est plus légitime que celle des gens qui n’ont pas d’enfants, c’est juste que cette première année a aspiré toute mon énergie.

Ma fille a commencé à dormir plus de 6h d’affilée vers 3 mois, mais entre ses 6 et 10 mois, elle se réveillait plusieurs fois par nuit, en pleurs et totalement perdue.

On se relayait avec mon mari, mais nos nuits, en plus d’être courtes, étaient totalement hachées. Et puis, il y a les nuits, mais il y a les jours aussi, où j’ai jonglé avec les biberons, les couches, le petit nez bouché, le petit ventre douloureux, les dents, le tout saupoudré de crises de larmes et de hurlements déchirants.

La fatigue physique a été la première à m’assommer, suivie de près par la fatigue émotionnelle.

J’ai parfois eu envie de tout abandonner mais bon, c’est pas comme si je pouvais rendre mon bébé à la maternité comme on rapporte une fringue achetée sur un coup de tête. Et puis, j’en avais pas trop envie. On s’y attache à ces petits êtres !

Alors j’ai tenu le coup, j’ai persévéré, j’en ai parlé autour de moi, et aujourd’hui, le temps aidant, ça va mieux. Ma fille ne se réveille plus la nuit, elle peut jouer un peu toute seule sur son tapis, elle n’a plus mal au ventre, elle est capable de rester 15 minutes immobile à regarder tourner la machine à laver…

J’ai plus de temps pour moi et pour me reposer, et je le ressens au niveau de ma santé physique et de mon moral.

Je n’imaginais pas le stress permanent quand on a un enfant

Je crois que naturellement, je suis plutôt anxieuse et flippée. J’ai un peu peur de tout et j’ai tendance à imaginer les pires scénarios avant de me lancer dans quoi que ce soit (pour te camper un peu le personnage, sache que, pendant ma grossesse, je regardais régulièrement des reportages sur la mort in-utéro et sur les hémorragies de la délivrance. Pas du tout anxiogène tout ça !).

Maintenant que j’ai accouché, je suis tout le temps stressée pour mon bébé : est-ce qu’il a faim ? Est-ce qu’il a froid ? Est-ce qu’il respire ? Même aujourd’hui, alors que les risques de mort inexpliquée du nourrisson sont loin, je suis en état d’alerte permanent. Et ça, contrairement à la fatigue, ça n’a pas beaucoup changé en 1 an.

J’ai l’impression que c’est ça « être parent », être constamment inquiet pour son enfant. Et je dois avouer que c’est pire depuis qu’une nounou s’occupe de ma fille deux jours par semaine.

Si ça ne tenait qu’à moi, je mettrais une caméra chez moi et je passerais ma journée à regarder si tout va bien. Mais ce serait hyper chronophage, en plus d’être illégal, alors je fais confiance. Et puis ma fille lui fait plein de câlins et de bisous lorsqu’elle arrive le matin, alors je me dis que tout se passe bien.

En septembre prochain, mon bébé rentre à la crèche (oui, j’ai eu une place !

), et je sens que ça ne va pas vraiment apaiser mes angoisses. J’aurai moins peur qu’elle arrête de respirer, mais je vais flipper qu’elle se fasse mal ou qu’un autre enfant la morde ou la griffe. Même si c’est ça aussi, la socialisation.

Je n’imaginais pas être aussi fière (et si peu objective)

Il y a quelques années, lorsque je voyais de jeunes parents s’extasier sur les exploits de leurs marmots, je rigolais un peu intérieurement. Et puis ma fille a commencé à se mettre sur le ventre, à quatre pattes, à se tenir debout etc. Et je n’ai jamais été aussi fière !

Dès que je remarquais une évolution au niveau de sa motricité, j’appelais toute ma famille pour leur expliquer à quel point mon bébé était précoce. Même chose lorsqu’elle a commencé à sourire, à travailler sa voix, à balbutier des semblants de mots… Ma fille n’était pas seulement précoce, c’était un génie !

Quand on y pense, c’est dingue à quel point les bébés grandissent et évoluent en une seule petite année.Parfois, je regarde ma fille et je me demande où a bien pu passer mon tout petit bébé !

Je comprends mieux mes ami·es ou les membres de ma famille qui disent que « ça passe trop vite », et je suis plutôt d’accord avec eux, même si certaines périodes m’ont quand même paru durer une éternité (et que je ne suis pas mécontente qu’elles soient passées) !

J’ai hâte de voir ce que cette deuxième année nous réserve, avec l’acquisition de la marche, des premiers mots, de la propreté… Je sens que mon cœur de maman va encore en prendre plein les ventricules, et j’ai hâte de partager toutes ces petites et grandes victoires avec ma fille.

Je n’imaginais pas pouvoir aimer autant

Quelques semaines avant d’accoucher, j’ai été prise d’une angoisse irrépressible : et si je n’étais pas tout de suite submergée par l’amour ? Et si je mettais du temps avant de m’attacher à ce bébé ?

Certaines connaissances étant passées par là, je savais que l’amour pour son enfant n’était pas toujours inné (attention, je ne parle pas du désintérêt pour son bébé, qui peut faire partie des symptômes de la dépression post-partum).

J’ai eu de la chance, j’ai aimé ma fille dès les premières secondes. Ses premières semaines de vie, alors que j’étais en plein baby-blues, il m’arrivait de me mettre à pleurer comme une madeleine et de remercier la vie de nous avoir permis, à mon mari et à moi, d’accueillir un si grand trésor et de ressentir un lien si fort.

Ce qui m’émerveille jour après jour depuis 1 an, c’est à quel point ce sentiment est à la fois inébranlable et mouvant. J’aime ma fille tous les jours mais pas toujours de la même façon, et surtout plein de raisons différentes me la font aimer encore plus jour après jour.

Cet amour me rend plus forte, plus vulnérable aussi. Il m’apporte tellement ! Une amie déjà maman m’a dit, un peu avant que j’accouche : « tu verras, ça prend aux tripes tellement c’est puissant ».

Aujourd’hui, 365 jours après la naissance de mon bébé, je ne peux qu’abonder dans son sens. C’est une vraie chance de pouvoir ressentir un tel sentiment.

Et toi, si tu as des enfants, te souviens-tu de leur première année ? Comment l’as tu vécue de ton côté ?


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