J’aime bien les fêtes de fin d’année, mais quand je vois les véritables lutins de Noël qui s’éveillent autour de moi à l’approche du 25 décembre, je me dis que mon enthousiasme reste modéré.
Ok, les guirlandes, les marchés, l’odeur des châtaignes et du vin chaud, ça m’émeut, ça me réconforte…
Mais je ne suis pas du genre à dévorer Noël par tous les coins, et à me taper toutes les œuvres qui sortent à cette période !
Il a donc fallu que je vois plusieurs retours dithyrambiques dans mon entourage pour me motiver à regarder Klaus, le nouveau film de Noël signé Netflix.
Eh bah : j’ai pas regretté.
Klaus, le film de Noël de Netflix
Klaus est un film de Noël produit par Netflix, et réalisé par le studio espagnol Sergio Pablos Animation.
Les voix françaises sont assurées par Alex Lutz (Jesper, le héros) et François Berléand (Klaus, le vieux bourru). Ludivine Sagnier incarne Alva, le personnage féminin principal.
Le film suit Jesper, un gosse de riche bien décidé à ne pas faire le moindre effort dans sa vie, qui néglige sans aucune honte ses études de facteur.
Pour lui apprendre la discipline, son noble père l’envoie dans une mission empoisonnée : faire transiter 6000 lettres dans la minuscule île de Smeerensburg, tout au Nord du Cercle Arctique.
Problème de taille, les habitants et habitantes forment deux familles ennemies qui se tapent dessus plutôt que d’échanger des mots doux…
Jesper va trouver l’espoir en la personne de Klaus, un fabricant de jouets bourru et inquiétant, qui vit isolé au fond des bois.
Ses créations, livrées par le jeune facteur, vont redonner de la joie aux enfants de Smeerensburg… et pourraient bien enterrer la hache de guerre.
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Klaus, le film de Noël de Netflix, une prouesse d’animation
Impossible de ne pas mentionner, en premier lieu, la beauté de Klaus, une véritable merveille visuelle.
Chose rare depuis l’avènement de la 3D : une bonne partie du film est réalisée en animation 2D, « à l’ancienne », grâce au minutieux travail de 250 artistes.
Interviewé par Première à l’occasion du festival du film d’animation d’Annecy, le réalisateur, Sergio Pablos, explique comment Klaus a été créé :
« On s’est rendu compte que la lumière était le truc qui posait le plus de problème en animation 2D.
Car la lumière, c’est aussi du volume, ce qui explique quand elle était peinte à la main, le rendu pouvait sembler un peu « plat ». […]
On s’est rendu compte qu’en les utilisant [des outils numériques] de la bonne façon, avec de vrais artistes aux commandes, le rendu pouvait être dingue.
Quand j’ai vu les premiers tests, j’étais persuadé qu’il y avait une partie de 3D. Mais non, tout était fait à la main. […]
Tous les dessins sont bien faits à la main, à l’exception de rares éléments.
Par contre, on voulait se rapprocher le plus possible de la lumière naturelle : elle bouge, se réfléchit… Impossible de faire ça à l’ancienne en jouant sur la noirceur des ombres.
Donc il nous fallait une partie d’ordinateur pour gérer ça. »
Je peux t’en faire la promesse solennelle : Klaus te mettra des étoiles dans les yeux. L’animation est superbe, les personnages ont des dégaines incroyables et la lumière est éblouissante !
Klaus, un conte de Noël atypique qui fait du bien
L’intention du réalisateur était d’inventer une origin story au Père Noël. Après tout, d’autres personnages cultes, de Mad Max au Joker, en ont une !
Klaus est d’abord l’histoire d’une rencontre, qui devient un film de Noël. C’est un long-métrage profondément humain, qui pose sur ses héros et héroïnes un regard bienveillant.
Si tu es comme moi dans la team « Noël c’est cool mais sans plus », ce conte atypique te ravira probablement. Car il change des fables plus sirupeuses qu’on a l’habitude de voir.
Cerise sur le gâteau, Klaus est vraiment DRÔLE ! Les gags visuels fonctionnent à merveille et il y a plein de bonnes idées qui m’ont fait rire aux éclats devant mon ordi.
Rassure-toi si tu es là pour verser quelques larmes, le film n’oublie pas d’être émouvant à en crever, même si j’essaie de mettre mes yeux mouillés sur le compte de mon syndrome pré-menstruel…
Bref, je ne peux que te conseiller de regarder Klaus, car c’est une vraie pépite. (Et enchaîne avec Rise of the Guardians alias Les 5 Légendes, un autre super film d’animation pour les fêtes de fin d’année !)
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Les Commentaires
Je pense que quand c'était le chaos personne ne voulait payer, tout comme personne ne voulait payer de timbres au début.
Et quand les choses se sont rangées je pense que l'argent a été réinvesti correctement.
Disons que c'est son effort à elle et celui de Jesper et Klaus qui ont redonné vie au village.
Le message c'est qu'une action désintéressée en amène une autre donc peut-être ça veut dire que, oui l'institutrice s'est "sacrifiée" mais pour la bonne cause et au final elle a trouvé une vie épanouissante (peut-être pas épanouissante selon les standards féministes actuels mais épanouissante pour elle parce que poissonnière ça faisait badass mais vu la hargne qu'elle avait en elle je pense qu'elle était malheureuse, la preuve, elle voulait se tirer de là).