Live now
Live now
Masquer
Image d'erreur
Livres

Jenny Finn, de Mike Mignola, Troy Nixey et Farel Dalrymple

La grosse tête d’affiche de Jenny Finn, c’est Mike Mignola, l’auteur d’Hellboy. Si tu n’as jamais eu l’occasion d’ouvrir l’une de ses bd (Hellboy donc, mais aussi BPRD, ou son excellent recueil de nouvelles L’Homme à la tête de vis et autres histoires…), il te faut savoir, qu’en plus d’un incroyable style graphique (dont tu peux admirer un extrait sur la couverture de Jenny Finn), ce mec possède un univers bien à lui, peuplé de créatures mythologiques, d’aristocratie décadente, qu’il saupoudre d’un humour noir corrosif absolument délicieux. Mike Mignola est donc co-scénariste (et cover artist, ce qui comme son nom l’indique, veut dire qu’il a réalisé les couvertures des fascicules sortis aux USA) de Jenny Finn, et dès la première page, on retrouve l’univers si particulier du monsieur.

Pauvre petite Jenny Finn

C’est l’histoire de Joe, dans une ville crasseuse du début du siècle. Pendant qu’un tueur sévit dans les bas fonds en tuant des prostituées, d’autres phénomènes encore plus étranges, et très « poissoneux » rythment la vie du quartier. Et Joe lui se prend d’affection pour la petite Jenny Finn, demoiselle qui lui semble bien jeune et bien pure pour trainer dans ces quartiers malfamés…Mais il n’est pa le seul à s’intéresser à la petite Jenny.

La malédiction des poissons

Etonnant et déstabilisant, que ce soit par son graphisme racé et sombre (tout en noir et blanc) que par son déroulement hyper rapide, j’ai aimé ce Jenny Finn qui m’a fait replonger dans les délires de Mignola. L’histoire se déroule seulement sur quelques jours, et les auteurs ne laissent pas beaucoup de répit au pauvre Joe, ni à nous d’ailleurs. C’est une sorte de conte un peu macabre et en tout cas complètement délirant où les apparences nous trompent à chaque page. J’ai cependant regretté le changement de dessinateur pour le dernier chapitre (même s’il a sûrement une explication). Mais les deux styles graphiques sont intéressants, bien que le deuxième moins abouti, ce qui compense un peu l’effet de surprise. Dernier petit reproche, l’histoire aurait sans doute gagné à être un peu plus longue et plus développée, j’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la petite Jenny…


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Livres

Portrait of smiling young woman sitting on bed using E-book reader
Culture

Pour la BD, les romans ou tout-terrain : comment bien choisir sa liseuse ?

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-08-27T142659.508
Livres

« Vous ne baiserez pas » : on a discuté date, sexualité et misogynoir avec Naya Ali

Source : Madmoizelle
Livres

Les 6 romans indispensables à mettre dans sa valise cet été 

1
[Image de une] Horizontale (16)
Culture

On démonte 5 idées reçues sur les liseuses

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-06-24T161828.941
Livres

« Dans le cœur de mon père », rencontre avec l’autrice Nadia Aoi Ydi

La pop culture s'écrit au féminin