Live now
Live now
Masquer
films-sortis-13-septembre-2017
Culture

3 films à voir cette semaine : une dramédie, une comédie et un vrai drame

Kalindi vous propose sa sélection des films de la semaine. Et il y a de tout ! Un peu de marrade dans Le Redoutable, pas mal de tendresse dans Mary et beaucoup de tristesse dans Home. De quoi coller à toutes vos humeurs du week-end.

L’heure de la sélection cinéma de la semaine a sonné !

Et aujourd’hui, je vous propose une balade tout en éclectisme.

L’occasion de vous confronter aux difficultés de l’adolescence, de vous marrer en apprenant des trucs sur Godard et de verser une larme de tendresse devant une gosse surdouée.

Mary, la petite fille surdouée qui a conquis le coeur de la rédac’

Cette semaine, madmoiZelle est la fière partenaire de Mary, un film qui a conquis le coeur de… pratiquement tout le monde à la rédac.

Chris Evans a rangé son bouclier et son attirail de mec parfait (et parfaitement insupportable) de Captain America au placard !

Il le troque contre un rôle tout en douceur et en sobriété, loin de l’univers Marvel qui envoie de la grosse image pleine de codes à tout-va.

Mary se penche sur l’histoire d’un homme qui fait tout pour obtenir la garde de sa nièce, une petite fille surdouée — interprétée par la jeune Mckenna Grace.

Très douée (et c’est un euphémisme) pour les mathématiques, Mary n’a pas le quotidien d’un enfant comme les autres. 

Doux, sensible et intelligent, le long-métrage parle sincèrement de ce que signifie être différent. Et ça fait du bien !

Le Redoutable, ou le cynisme tendre

Le Redoutable, signé Michel Hazanavicius, créateur merveilleux et drôlissime de OSS 117 et de La classe américaine, s’intéresse au virage soixante-huitard de Jean-Luc Godard. 

Je connaissais Godard le cinéaste, je découvre désormais Godard le révolutionnaire et surtout l’amoureux. 

Amoureux, le réalisateur d’À bout de souffle l’a été passionnément d’Anne Wiazemsky, une actrice sublime dont il a été l’époux de 1967 à 1970. 

Le Redoutable suit leur relation passionnelle teintée de craintes et de déceptions.

Une histoire d’amour révolutionnaire, au coeur d’un Paris insoumis.

Louis Garrel y campe le rôle d’un réalisateur que l’on découvre drôle, engagé mais aussi insupportable.

Obsédé par la révolution, obnubilé par le fait de ne pas être comme tout le monde, Godard est un homme pluriel. 

Stacy Martin quant à elle campe superbement le rôle d’Anne Wiazemsky, une femme amoureuse et talentueuse, qui subit jour après jour les humeurs et les déceptions de son mari.

Michel Hazanavicius dresse un portrait féroce de l’homme qui a révolutionné le cinéma, mais teinte toujours son récit de notes tendres et délicates.

Un film qui m’a fait tant rire que j’aurais voulu le voir deux fois d’affilée.

J’ai aimé chacun des plans et adoré chacune des vannes balancées par Louis Garrel.

Car c’est la force du film : réussir à être hilarant en parlant d’un sujet et d’un homme très sérieux.

Le pari de rendre Godard accessible était ambitieux, mais a été accompli avec brio !

À lire aussi : Louis Garrel et Stacy Martin parlent du Redoutable, un film drôlissime sur Jean-Luc Godard (+ Interview)

Home, l’âpre adolescence

Il y a deux semaines, je suis allée au festival de courts-métrages Silhouette, qui a lieu tous les ans au parc de la butte du chapeau rouge, à Paris. 

Pendant une semaine, Silhouette a diffusé quelques petites perles qui ont bouleversé le public autant qu’elles l’ont fait rire.

Et au début de chaque séance étaient diffusées quelques bandes-annonces qui ne passent que très peu dans les grands cinémas.

Ainsi, j’ai pu découvrir les premières images de Home, qui résonnaient comme des coups de poing. 

Et il y a quelques jours je me suis enfin décidée (enfin j’ai fini par trouver le temps quoi) à visionner le long-métrage.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai découvert que Home avait toutes les qualités d’un film qui marquerait mon esprit. 

La production signée Fien Troch (une réalisatrice belge) appuie là où ça fait mal.

L’adolescence est un sujet mille fois exploré par le cinéma. Je me souviens encore de Mommy de Xavier Dolan avec émotion.

À lire aussi : J’ai rencontré mon premier vrai amour à l’adolescence — Appel à témoins

Dans Home, cette période est traitée avec un côté brut de décoffrage. Exit la gentille fable sur le passage à l’âge adulte et bonjour le récit incisif qui n’a pas peur de choquer.

Kevin a 17 ans et sort de taule. Il s’installe chez sa tante et se lie vite d’amitié avec son cousin et ses potes.

Une question se pose : est-ce que ces nouvelles fréquentations vont le sauver de la délinquance ?

Aussitôt que le film propose une réponse, il chamboule tout en faisant intervenir un événement inattendu.

Je vous conseille ardemment Home. Il vous divertira tout en vous faisant réfléchir, et laissera sur vous la marque des films inoubliables. 

À lire aussi : 8 films qui mettent une claque, et que tu n’oublieras jamais


Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Culture

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-28T150710.132
Beauté

Elle avait dévoilé son crâne pendant le concours Miss Grand, Safiétou Kabengele nous raconte les coulisses de son parcours de miss

Portrait of smiling young woman sitting on bed using E-book reader
Culture

Pour la BD, les romans ou tout-terrain : comment bien choisir sa liseuse ?

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

La pop culture s'écrit au féminin