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Fais-tu partie des gens insupportables à la B.U. ?

Tu la connais, cette personne insup’ qui répond à son téléphone dans la bibliothèque universitaire après qu’il a sonné trois fois très fort ? Mathilde aussi, et elle te propose un panel des pires étudiant·es casse‑pieds à la BU.

Article initialement publié le 7 février 2018

Après avoir passé un mois de stage chez madmoiZelle, je suis repartie pour d’autres contrées merveilleuses, j’ai nommé : les études.

Mais durant cette période, j’ai appris ce qu’était le journalisme, et quel rôle nous pouvions avoir en écrivant chacun de nos articles. J’ai donc, après mûre réflexion, décidé de m’engager sur un sujet trop peu traité, délaissé des médias traditionnels.

Car avoir des convictions, c’est être capable de dénoncer.

Voici donc une liste non‑exhaustive des gens insup’ dans les bibliothèques universitaires, le sujet de société qu’on oublie trop souvent.

Pour protéger l’anonymat des accusé·es, j’ai choisi de ne pas citer leurs noms, mais sache que ces situations sont toutes inspirées de faits réels…

À lire aussi : Comment reconnaître un article ironique sur Internet ? Le tuto tout simple !

L’étudiant qui a peur de mourir de faim, insupportable à la bibliothèque universitaire

Le fléau des B.U. Car oui, en dépit de l’affichette clamant l’interdiction de manger en leur sein, il y a toujours quelqu’un pour ramener de la bouffe.

S’il ne s’agissait que d’un mépris des règles élémentaires bibliothécales (tu peux applaudir ce néologisme), je me contenterais de lever les yeux au ciel et de souffler bruyamment.

Mais la secte des relous de la B.U en a décidé autrement.

Ceux et celles qui mangent entre deux rayonnages sont très probablement en deuxième année de master « choix de bouffe odorante » ou « mastication bruyante ». Je ne vois pas d’autre possibilité.

Sérieux, c'est pas parce que t'es en droit que tu peux pas fréquenter la cafet' comme tout le monde

L’étudiante qui fait des (petits) bruits (méga) relous à la bibliothèque universitaire

Sûr, les petits bruits répétitifs peuvent très rapidement être assimilés à une forme de torture moyenâgeuse. Et certains et certaines s’en tamponnent le coquillard sévère.

Les plus classiques, ce sont les gens qui tapent des pieds, des jambes, des mains, du stylo, des ongles MAIS POURQUOI ? Si t’es stressé·e, va faire un tour et reviens quand tu seras calmé·e, non mais.

À lire aussi : Le stress des examens : comment l’appréhender et l’éviter ?

Et pourtant, ce ne sont pas les pires.

Tu vois par exemple quand tu bosses avec ton casque ou tes écouteurs sur les oreilles ? Sache que si tu écoutes ta musique fort ou que ton matériel est pourri, c’est gentil mais franchement c’est juste un bel effort.

Il y a aussi les énervé·es du clavier. Si tu es en retard sur le rendu de ton dossier ou de ton mémoire, ça ne sert à rien de taper très fort sur ton clavier. À part péter tes touches et mon seuil de tolérance, tu n’y gagneras rien.

Je n’oublie pas non plus les personnes qui essaient encore de faire du pen spinning. D’abord, elles ont certainement oublié qu’on était en 2019 et que coucou, c’est has been de faire tourner ton stylo entre tes doigts, on va pas te décerner un trophée !

Mais surtout, surtout… Qu’elles arrêtent de faire tomber leur stylo (je vais le leur faire manger). D’autant plus quand elles persistent. La première fois est déjà une de trop, mais à la troisième, c’est un crime contre l’humanité.

Si t’arrives pas à laisser tes mains vaquer à des occupations non‑bruyantes, achète‑toi un Fidget Cube qui ne fait pas de bruit, et si tu veux vraiment pratiquer le pen spinning en catégorie professionnelle, inscris‑toi dans un club de majorettes.

Et TOI, qui te balances sur ta chaise ! Tu crois que je n’ai pas remarqué ? Si je te jette un regard assassin à chaque fois que tu manques de tomber, ce n’est pas parce que je m’inquiète pour ta santé. Ça fait un boucan pas possible, et en plus ça abîme les chaises. Prends un tabouret la prochaine fois. À roulettes.

L’étudiant qui fait BEAUCOUP DE BRUIT à la bibliothèque universitaire (et qui s’en bat la race visiblement)

Alors, ces personnes‑ci auraient pu être dans la catégorie précédente, mais sont tellement insup’ que j’ai choisi de les mettre parmi les génies du mal du bruit.

Tout à fait, je te parle là des personnes qui n’ont pas désactivé le bruit des touches de leur téléphone. Tu vois ? C’est ça, LE BRUIT DES TOUCHES QUE SEULES LES MAMIES LAISSENT ACTIVÉ.

C’est quand même pas compliqué d’aller dans les paramètres, et puis sinon… Lâche. Ton. Téléphone. On est à la B.U, pas dans un cybercafé.

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Je bous littéralement.

L’étudiante qui a décidé de venir à la B.U. avec toute sa clique (pour montrer qu’on n’est pas tout seuls)

La B.U est malheureusement un espace public, je le conçois. Et tu peux y venir à plusieurs. Je veux même bien te concéder que travailler avec des potes, c’est parfois plus sympa et motivant. C’est pas mon truc, mais c’est peut‑être le tien.

À lire aussi : 5 problèmes qui émaillent la vie des personnes introverties

Cependant, il y a quelques règles à respecter.

Déjà, si tu sais pas chuchoter (ou que tes potes savent pas), oublie DI‑RECT. Entraînez‑vous, et seulement une fois votre jauge de chuchotage remplie au maximum, vous pourrez retenter l’expérience.

De toutes manières, si vous venez en groupe de 1000, même en vous faisant les plus discret·es possible, et même en parlant en ASMR, ça reste pénible. Allez plutôt boire un café, et tout le monde sera content.

Il n'est pas nécessaire de manifester votre présence ainsi

Enfin, s’il s’agit d’un travail de groupe, car je suis consciente que les enseignants nous forcent parfois à travailler de concours par pur sadisme… ALLEZ DANS UNE SALLE POUR LES TRAVAUX EN GROUPE SACREBLEU !

L’étudiant qui se prend trop la tête à la bibliothèque universitaire

J’en arrive à présent à mon mea culpa, car je sais que je suis parfois méga‑chiante un peu pénible. J’en ai surtout pris conscience en sondant les membres de la rédac’ sur leurs propres relous de la B.U… Et en me reconnaissant dans leurs réponses.

Alors, je l’admets, les étudiant·es control freak et intransigeant·es, c’est aussi insup’.

On m’a cité la personne qui te fait « chut ! » alors que, sérieux, tu fais tout ton possible pour ne pas faire de bruit.

Mais si même Sharpay est d'accord avec moi...

On trouve aussi parmi les gens trop parfaits pour exister ceux qui te font culpabiliser avec leurs fiches de révisions propres et jolies, avec des couleurs, des schémas, et les passages importants surlignés en rose.

Quand toi t’as pas la motivation d’en faire, même des moches, et que tu as déjà perdu ton stylo bleu (donc les surligneurs, n’y pensons même pas), ça donne un coup au moral.

Arrêtez de faire semblant d’y arriver sous nos yeux ébahis, et laissez‑nous croire que nous sommes tous dans la même galère svp. On sait qu’on finit toujours par réviser la nuit qui précède le partiel.

À lire aussi : Comment survivre à une nuit blanche de révisions ?

Tu as aussi les gens qui ont des bouquins truffés de post‑it colorés, parce que premièrement, ils les ont lus, et deuxièmement, ils les ont lus attentivement.

Oui je fais ça, oui.

Et toi, t’as perdu les bibliographies que tes profs t’ont donné, certainement en même temps que ton stylo bleu et que tous tes espoirs de réussite.

Et ce sont généralement les mêmes personnes qui font 25 allers‑retours pour aller chercher des bouquins, puis d’autres, puis d’autres, en prenant bien soin de faire BEAUCOUP de bruit avec leur chaise à chaque fois qu’elles se lèvent et qu’elles s’asseyent, histoire de bien te rappeler que toi, ça fait 45 minutes que tu zones sur Facebook et que t’as même pas rédigé ton introduction.

Le bonus, c’est l’étudiant·e en médecine, qui s’étale sur quatre tables, alors que ta B.U est tout sauf rattachée à une fac de médecine. Mais que fais‑tu là ?

L’étudiante qui a besoin de place à la bibliothèque universitaire

En parlant des gens qui s’étalent, si tu fréquentes ou que tu as fréquenté des B.U, toi‑même tu sais qu’y trouver une place, c’est le nerf de la guerre.

Alors les gens qui réservent des tables pour leurs potes « qui arrivent », abstenez‑vous.

Idem pour ceux qui laissent leurs affaires sur « leur » table pour réserver (RÉSERVER) « leur » place le temps d’aller fumer une clope… Et qui reviennent deux heures plus tard.

Prends une pause si tu veux, mais si tu pars 30 ans, pense à ceux et celles qui cherchent désespérément une petite chaise pour s’asseoir.

Et une fois la place idéale trouvée, ce n’est pas fini. La malédiction des gens insup’ de la B.U peut te poursuivre, même lorsque tu te seras enfin installé·e dans un lieu calme, et que tu seras en pleine rédaction de ta dissert’ en 17 parties.

Car il arrive de temps à autres qu’une personne oublie ses affaires… et déclenche donc une évacuation en règle pour cause de colis suspect.

Ji‑pé‑pé.

Tu n’as donc plus qu’à tout recommencer. Pour ma part, dans ce cas‑là, je crois que j’abandonnerais, pour aller me réfugier chez moi, devant une série et cachée sous un plaid.

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L’étudiant qui… n’a rien à faire à la B.U

Allez, je termine avec cette catégorie qui m’intrigue autant qu’elle m’irrite. Je m’interroge vraiment sur le choix de certaines personnes de venir à la B.U. Si ce n’est pas pour travailler avec acharnement, que faites‑vous là ?

Déjà, que ce soit clair : l’amour c’est beau, mais les personnes qui se bécotent sur les bancs publics à la B.U, c’est NOPE.

Dans la continuité de ceux et celles qui prennent la B.U pour un lieu de drague, il y a les gens qui matent, et qui partagent leur opinion avec leurs potes.

Une membre de l’équipe de madmoiZelle nous a raconté que, de fait, elle regardait aussi la personne désignée. Tant qu’à faire, elle aurait limite pu se joindre au groupe…

Mais pourquoi ne faites‑vous pas cela dans un café, ou tout autre lieu approprié ?

Et en parlant de mater (appelle‑moi Jeanne‑Micheline Transition), ON EN PARLE de la personne installée à côté de toi et qui est INCAPABLE d’empêcher ses yeux de dériver sur ton écran ?

On vous voit faire.

Est‑ce si compliqué de respecter la vie privée de pauvres étudiant·es ?

En plus, soyons honnêtes. C’est toujours lorsque tu es en train de zoner sur Facebook/lire un article de cul sur madmoiZelle/faire un test débile/mater des vidéos YouTube/ou toute autre activité que tu n’es pas supposé pratiquer à la B.U.

Donc, non seulement c’est une violation de ton intimité, mais aussi une manière te de culpabiliser en te prenant sur le fait. Double faute. Alors si tu es le ou la curieuse qui mate derrière mon épaule ce que je suis en train d’écrire, arrête stp.

Je sens ton regard.

Et si c’est une question de « curiosité de savoir ce que je fais dans la vie », comme s’est justifiée une membre de madmoiZelle (que je ne citerais pas pour éviter les représailles), FAIS COMME TOUT LE MONDE, va sur Facebook ou LinkedIn pour stalker en toute tranquillité.

À lire aussi : Je suis la pro du stalking… et parfois je me fais peur

D’ailleurs au cas où mon C.V t’intéresse, embauche‑moi, ça m’évitera de continuer à passer plus de temps à la B.U que chez moi.

L’étudiante, basta

Finalement, les gens les plus pénibles à la B.U c’est… les gens.

Non, je ne suis pas du tout vénère.

On devrait les interdire. Ou organiser un roulement dans l’utilisation de la B.U, pour que chacun et chacune ait droit à une journée de travail calme et sans personne pour faire du bruit…

Ah, non, il y a les néons qui grésillent, laisse tomber, ça changerait rien.

À lire aussi : Le bruit : quelques éléments psychologiques

Je râle, je râle, mais je me suis reconnue dans certains des défauts insup’ que j’ai cités. Et je te dirai pas trop lesquels, j’ai pas envie d’être répudiée.

Bon, et toi, c’est qui ton ou ta relou de la B.U ? Pose ton com’ pour me le dire (surtout si tu l’écris depuis la B.U, ça donnera un petit côté Inception).

À lire aussi : Typologie des étudiants en partiels, des touristes aux Hermione en herbe


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

17
Avatar de Mathilde Trg
20 décembre 2018 à 11h12
Mathilde Trg
Hahahah big up @LeDoryphore ! Je te souhaite plein de courage pour gérer les étudiant·es et enseignant·es aux demandes fantasques et à l'impatience notoire haha !
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Voir les 17 commentaires

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