Il y a plus d’un an de ça, le 6 septembre 2015 plus exactement, je suis partie en Erasmus pour quasiment six mois. J’étais en troisième année de licence d’histoire à Angers, et je mûrissais ce projet depuis pas mal de temps déjà.
Le choix de la ville s’était cependant fait de manière assez aléatoire ! Je voulais partir dans une ville anglophone, mais les possibilités proposées par mon université ne m’attiraient pas particulièrement… Puis un jour, en parlant des autres possibilités proposées avec une amie (que nous nommerons J pour préserver son identité), nous nous sommes mises à évoquer l’atmosphère ensoleillée, la richesse historique et patrimoniale ainsi que l’emplacement maritime d’Athènes… Et c’était parti !
Nous sommes revenues en février 2016. Et c’était de loin, jusqu’à présent, la meilleure expérience de ma vie (bon, je suis encore jeune hein).
La vue depuis le mont Lycabettos, le mont le plus haut après celui de l’Acropole (au fond il y a la mer !).
L’arrivée en Grèce et nos premières impressions
La Grèce, c’est le berceau de la démocratie, mais ces derniers temps elle est surtout connue pour la crise qui secoue le pays entier depuis 2009, mêlant déficit budgétaire élevé, fraude fiscale et économie souterraine.
Athènes ne ressemblait en rien à l’image que l’on se faisait d’elle, ni à l’image que l’on avait d’une capitale européenne.
Et cela nous a sauté aux yeux quand nous sommes arrivées de nuit par l’aspect de la ville — outre la chaleur et la langue incompréhensible. Athènes ne ressemblait en rien à l’image que l’on se faisait d’elle, ni à l’image que l’on avait d’une capitale européenne.
Nous avons remarqué une architecture ancienne, hétéroclite, avec des bâtiments vétustes, beaucoup de boutiques et de magasins fermés définitivement, de larges rues et d’autres sinueuses, et un enchevêtrement de quartiers, places, collines… Le tout fourmillant de monde dans une atmosphère de style méditerranéenne.
Nous avons ensuite pu emménager dans notre appartement, au premier étage d’un petit immeuble (notons qu’il n’y a pas de gratte-ciels très hauts à Athènes, car une ancienne loi stipule qu’aucun bâtiment ne peut être plus haut que l’Acropole). Il se situait dans le quartier d’Exarchia, l’un des plus « mal famés » de la ville, réputé pour sa population anarchiste.
Nos universités (nos établissements respectifs et celui en Grèce) nous ont assez bien aidées concernant les papiers à remplir ou les questions que nous avions. Dans l’ensemble, ce qui est le plus chiant, c’est d’avoir 2576 documents à remplir pour assurer qu’on est bien arrivées, qu’on va bien en cours, et également pour toucher les bourses.
Mais après ça, nous avons pu nous lancer dans notre nouvelle vie grecque !
Bateau quittant le port du Pirée.
La vie dans un pays en crise
Beaucoup de magasins sont fermés, beaucoup de rues sont taguées et dégradées (surtout dans l’hyper-centre), et dans l’ensemble, la pauvreté ambiante est assez visible : que ce soit dans la ville avec ses vendeurs à la sauvette, ses petites échoppes installées un peu partout, ou bien au port, dans les montagnes, dans les villages côtiers, dans les îles…
Le paiement se fait en liquide pour presque tout, du restaurant au centre de location, sauf en ce qui concerne les chaînes internationales comme certaines enseignes de vêtements ou des grandes surfaces.
Par contre, les restaurants, marchés et bars sont beaucoup moins chers qu’en France. De même, louer une voiture est très abordable, et les moyens de transport sont en général à des prix peu élevés. (0,60€ le ticket de transport pour les étudiant•es, 1,20€ pour les adultes). Et même si les activités touristiques proposent des tarifs élevés, il est facile de trouver des alternatives.
Lors de mes voyages dans le centre de la Grèce ou dans les îles alentours, mon budget pouvait ne pas dépasser les 100€ pour deux nuits d’hôtel, une location de voiture et les repas. Quant à mon appartement de 120m² en colocation avec quatre autres personnes, il me coûtait 260€ par mois.
J’ai été témoin de beaucoup de grèves et de manifestations dans les rues.
J’ai été témoin de beaucoup de grèves (des transports, des universités) et de manifestations dans les rues. Il y a régulièrement des affiches affirmant la volonté des habitants de sortir de la zone euro, et des « όχι » (mot grec signifiant « non ») placardés un peu partout dans la ville depuis le référendum de l’été 2015 — en rappel du « non » de la population face aux mesures d’austérité que l’Europe voulait mettre en place.
Une manif dans la rue, près du Parlement.
Ayant emménagé dans le quartier d’Exarchia réputé pour être le foyer anarchiste de la capitale, j’ai pu être aux premières loges lors des débordements opposant la plupart du temps les policiers à des jeunes Grecs. Les altercations auxquelles j’ai assisté de mes fenêtres étaient violentes et finissaient tard dans la nuit.
Un climat d’insécurité en Grèce ?
Par contre, je voudrais mitiger ce climat « d’insécurité ». Il y a effectivement des vols assez fréquents dans les rues, il faut surveiller ses affaires, faire attention à son sac. Il nous est aussi arrivé quelques trucs moins cool, comme le vol du téléphone de J ou celui du sac d’une autre de mes colocs quand on marchait dans une rue par des types masqués, avec un pistolet (mais on n’a jamais su si c’était un vrai ou un faux).
À côté de ça, je me baladais seule assez souvent, que ce soit en journée ou en rentrant de soirée au milieu de la nuit (désolée, papa et maman). Bon, il arrivait régulièrement que je sois accompagnée ou que je prenne le taxi (ils sont vraiment peu chers), mais sinon je restais seule comme la capitale se traversait facilement à pied et que mes amis habitaient dans le centre.
Cela dit, malgré les shorts que je portais parce qu’il fait chaud là-bas, les jupes, robes et autre tenues qui m’auraient malheureusement valu des regards appuyés en France, je n’ai jamais rien eu à notifier.
Aucun homme ne m’a jamais suivie, accostée, insultée ou que sais-je, et j’ai reçu si peu de coups d’œil que c’est important de le noter. A contrario, je vis maintenant à Lyon depuis septembre, et je ne compte plus le nombre de fois où tout ça m’est arrivé. Alors je ne sors pas dehors seule pendant la nuit parce que ça me fait flipper (je suis un peu parano je l’avoue, mais je le faisais pourtant sans peur à Athènes).
Je constate que la plupart de mes amies et moi n’avons jamais été harcelées dans la rue.
Est-ce que le rapport à la femme est différent ? Le respect plus présent ? Je n’en sais rien, ce sont simplement des faits. D’autres personnes n’ont peut-être pas eu ma chance, je ne dis pas que la vie là-bas est sans aucun risque (comme partout), mais je constate que la plupart de mes amies et moi n’avons jamais été harcelées dans la rue.
Cela dépend bien sûr des vécus de chacun, mais c’est ce qui m’est arrivée et j’en suis très contente !
Être étudiante Erasmus à Athènes
Cette crise a aussi un impact sur les étudiant•es. Le budget de l’université dans laquelle nous étions est descendu à presque 1/5ème de celui d’avant crise pendant les dernières années. Depuis quatre ans, il n’y a ainsi plus de possibilité d’acheter des livres pour les bibliothèques universitaires, et il n’y a plus non plus d’abonnements pour les périodiques électroniques.
Quant aux étudiant•es, ils/elles ne peuvent simplement plus suivre un programme Erasmus d’un an (c’est-à-dire de deux semestres d’étude) — du moins les bourses ne fonctionnent alors que pour un semestre maximum. Et comme les familles ne peuvent pas forcément aider financièrement… Les départs sont plus difficiles.
Pour ma part, je n’ai pas ressenti d’impacts de cette crise puisque mes bourses, venues de France, sont arrivées normalement. De plus, la vie à Athènes était pour moi moins chère qu’en France. Comme dit précédemment, j’ai facilement pu partir en voyage à des coûts peu élevés. Qui plus est, dans mon université, les étudiants Erasmus ne payent pas les repas au restaurant universitaire.
Les seuls problèmes que j’ai pu rencontrer étaient d’ordre administratif ou bien liés aux grèves, notamment celles des transports qui pouvaient m’empêcher de me rendre à la faculté.
Comme la vie était plutôt pas chère pour nous et que les vols depuis Athènes n’étaient pas exorbitants, nous avons pu voyager dans d’autres pays pour aller voir les copains partis en Erasmus ailleurs (Pologne, Irlande…). Et nous avons aussi fait beaucoup de road-trips dans le pays en lui-même et dans les îles.
Quant à la fac et aux cours, il nous avait fallu choisir les cours que nous voulions avoir là-bas avant de partir. En licence, chaque semestre se valide par l’obtention de 33 crédits ECTS. Il s’agit de points validés par les matières étudiées, chaque cours ayant son nombre de crédits en fonction de son importance.
Dans l’université d’Athènes où nous étions, il nous a fallu choisir six matières pour réunir ces 33 crédits. Il y avait un cours d’apprentissage du grec, un autre était un cours de « culture » pour les étudiant•es Erasmus, et quant aux quatre autres…
Nous avons eu la surprise d’apprendre, lors de la rentrée en octobre, qu’ils étaient dispensés seulement en grec. Nous avons donc rencontré nos professeurs qui nous ont donné des travaux à rendre à la place.
Bon, notons que c’est assez exceptionnel d’avoir seulement six ou huit heures de cours par semaine en Erasmus. Les copains et copines rencontré•es là-bas en avaient pour la plupart beaucoup plus, même si tous les professeurs étaient dans l’ensemble assez cool avec les étudiant•es étrangers. Cet état d’esprit dépend des villes et des universités.
Nous, on considère qu’on a eu de la chance parce qu’on a fait plein de trucs à côté et qu’on estimait qu’Erasmus n’allait pas seulement nous être utile pour étudier à l’étranger comme les étudiantes que nous étions en France ; pour nous, cela allait nous donner la possibilité d’acquérir par nous-mêmes une ouverture au monde, aux autres, aux différentes cultures que nous allions rencontrer.
La vue depuis le rooftop de notre université, pas trop nulle (oui, il y a des montagnes aussi à Athènes, enfin dans les terres au nord).
Les rencontres et voyages Erasmus
Au cours des semaines qui ont suivi notre installation, on a visité la ville, sans perdre de temps pour rencontrer les autres Erasmus. Dans quasiment chaque grande ville (de France et d’ailleurs) se trouve un réseau d’étudiants nommé ESN (pour Erasmus Student Network) qui s’occupe d’organiser des soirées, visites, et autres joyeusetés à destination des étudiants venus de pays étrangers.
À Athènes, il y en avait 8. Au début nous avons fait pas mal de sorties avec eux, pour rapidement finir par arrêter de les suivre et seulement s’inspirer de leurs idées de voyages/soirées pour les faire entre nous, avec les copains et copines rencontré•es dans la ville : l’organisation de la plupart de ces ESN était assez… désordonnée.
Mais on s’est quand même éclatés à Mykonos, on a visité quelques villes côtières, on a festoyé dans beaucoup de soirées… Et puis ce n’est pas forcément une organisation que l’on retrouve dans chaque ville, positivons !
L’entrée de Paradise Beach.
La communauté Erasmus d’Athènes est très importante. Les premières semaines, quand nous ne nous connaissions pas encore et suivions les sorties organisées par les associations ESN, notre nombre pouvait monter jusqu’à 400. Puis nous avons fini par créer des groupes ; selon les universités de chacun, mais aussi les associations ESN avec lesquelles nous sortions, ou simplement les gens que nous rencontrions en dehors.
Il y a beaucoup de Français•es qui étudient là-bas. Nous formions je pense une majorité, avec les étudiant•es allemand•es, espagnol•es ou italien•nes. En général, les étudiant•es Erasmus viennent de pays européens.
Au cours de ces six mois, nous nous sommes intégrées de manière plutôt aisée avec J. Tou•tes les étudiant•es sont là dans la même optique : rencontrer des personnes d’horizons différents, faire la fête, voyager. Étudier aussi, un peu, pour certain•es !
Je dois pointer le fait que c’était plus facile de partir accompagnée. Je ne parlais (ni ne lisais) un seul mot de grec, c’était la première fois que je partais aussi loin, pour aussi longtemps… et la présence de J était très rassurante (en plus je l’aime, voilà c’est dit). Heureusement, nous sommes tombées sur une super coloc (bon avec que des Français malgré le fait que nous avions choisi un appart avec d’autres chambres pour être avec des étrangers), et tout s’est passé pour le mieux.
Erasmus nous a permis de tisser des amitiés particulières avec les personnes que nous avons rencontrées. J’en ai même retrouvé quelques-uns à Lyon et me suis mise en coloc avec l’un d’eux (le meilleur évidement) !
Pour faire simple, nous étions avec ces étudiants 24h/24 (ou presque) pendant six mois : à voyager, louer des voitures, aller au restau, faire la fête et traîner à la plage… Une sorte de grande famille. Nous avons gardé beaucoup de liens encore aujourd’hui, et quelques-uns comptent énormément pour moi désormais.
C’était la première fois que j’étais livrée à moi-même de la sorte, et c’était génial.
Il n’y avait pas de parents, pas de responsabilités, pas vraiment de plannings et encore moins d’horaires. C’était la première fois que j’étais livrée à moi-même de la sorte, et c’était génial. J’ai vécu six mois en faisant ce que je voulais, quand je voulais.
Pour ne rien gâcher, j’ai vu des trucs plutôt magnifiques. Ici, Meteora.
Je pense que le lieu du séjour Erasmus est important, et dépend aussi de la personne et de son caractère. Personnellement, je suis tombée amoureuse de la Grèce et de ses habitant•es.
J’ai vu mille paysages différents : la mer, les îles, la campagne, la montagne, la ville, les villages, les stations de ski… On a même tellement aimé que J et moi sommes revenues en mai pour rejoindre les copains et copines resté•es un an en Erasmus là-bas et pour faire le tour de quelques îles, en emmenant d’autres ami•es au passage !
Le retour d’Erasmus
Quand J et moi sommes revenues en février, le deuxième semestre de notre L3 avait déjà commencé. Nous avons donc été directement replongées dans les cours pour rattraper ce retard, et il a aussi fallu bosser sur nos projets post-licence.
Ensuite, les partiels sont arrivés, puis l’été et son job étudiant afin de renflouer les comptes : nous n’avons donc pas tout de suite souffert de la déprime post-Erasmus.
C’est arrivé plus tard — pour ma part, c’était quand je suis arrivée à Lyon, que je ne connaissais que quelques anciens Erasmus et que mon rythme de vie s’est ralenti d’un coup en attendant le début de mon master.
Bien sûr, quand on a vécu pendant six mois en faisant ce que l’on veut quand on veut, sans besoin de travailler (pour gagner des sous je veux dire), le retour à la vie « normale » fait un choc.
Je m’y étais préparée donc ça s’est bien passé, même si la mélancolie est puissante de temps en temps — notamment quand je dois aller travailler ou aller à un cours que je n’aime pas. Ou quand il est tard, que je suis toute seule et que je m’ennuie. Ou simplement quand je repense à tout ce que j’ai vécu.
Mais c’est une mélancolie positive. Ce n’est pas comme si j’avais l’impression d’être passée à côté de quelque chose… Au contraire. J’en ressors différente, c’est sûr. Mais en bien !
L’Acropole !
Erasmus : que du positif
Premièrement, cela m’a apporté une certaine ouverture d’esprit, d’initiative, une nouvelle autonomie. J’ai appris à m’occuper de moi sans le retour à la maison le week-end pour faire les courses et laver mon linge. Je me suis retrouvée dans une ville avec une culture différente, une autre langue et une nouvelle façon de vivre.
Je m’y suis adaptée sans problème, et c’était génial ! Pour rien au monde je ne changerais le lieu, ni aucun autre élément de mon séjour.
J’ai aussi appris à lâcher du lest. D’un naturel un poil control freak, j’organisais toujours tout, j’avais besoin de contrôler ma vie. Athènes m’a contaminée, avec son impulsivité et le fameux mode de vie grec : sans précipitation, en profitant de tout, en douceur… Maintenant, je peux partir en voyage sur un coup de tête, sans rien planifier (ou presque). Bon, c’est plus facile quand y a des ami•es dans le pays où l’on va voyager, certes.
J’ai effectué un travail sur moi-même sans m’en rendre compte. Je suis plus impulsive, plus légère, et surtout je tiens à profiter de tout, avec davantage d’insouciance… Tout en ayant une nouvelle vision de la réalité (oui, c’est bizarre).
J’ai effectué un travail sur moi-même sans m’en rendre compte.
Quant aux connaissances en elle-même, j’ai aussi acquis une bonne maîtrise de l’anglais (que je pratique toujours grâce à tous les copains et copines étranger•es, bisous).
Erasmus m’a aussi donné le goût du voyage. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, mais maintenant, avec du recul, je sais que je n’aurais pas fait le master dans lequel je suis si je n’étais pas partie. J’étudie le tourisme et je sais maintenant que c’est ce qui me convient parfaitement ! Je veux pouvoir donner à d’autres les moyens et l’accompagnement nécessaire pour découvrir le monde.
Que puis-je dire d’autre pour vous convaincre de partir, de profiter de cette opportunité ? En France, un•e étudiant•e peut effectuer deux séjours Erasmus en bénéficiant des bourses. Elles peuvent venir de la région, de la ville, de l’université (en fonction d’où vous vivez et des revenus de vos parents)… Les miennes étaient suffisantes pour le coût de la vie à Athènes, ce qui n’est pas négligeable.
De plus, j’ai remarqué que cette expérience était souvent vue comme un point très positif sur les CV (indépendance, autonomie, prise de décision, organisation…) pour en avoir discuté avec les patrons que j’ai eus depuis. Ça et la maîtrise de la langue du pays visité (j’ai appris un peu de grec). Quand on veut travailler dans le tourisme, c’est plutôt important — de même que pour la plupart des études de nos jours, d’ailleurs.
Pour celles et ceux qui ont peur de la solitude, sachez qu’on n’est jamais vraiment seul•e. J’ai été rassurée de partir avec J, mais avec du recul, je pense qu’on aurait pu partir seules chacune de notre côté. Les rencontres sont naturelles, très rapides et les liens se créent très vite.
La seule fois où je me suis retrouvée toute seule, c’est quand je suis partie un week-end me promener dans la campagne avoisinant les montagnes (en train, sur un coup de tête), et c’était également formateur.
Perdue dans les montagnes grecques.
Et puis d’un autre côté, c’est quand l’on n’a pas vraiment d’attaches (que ce soit le boulot, la famille…) que l’on peut se permettre de partir. Et c’est bien plus facile qu’on ne peut le croire de tout mettre en œuvre pour que ce soit dans le meilleur des cadres.
Alors n’hésitez pas, sauvez-vous !
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Les Commentaires
J'ai trouve les grecs très dragueurs par contre. Pas de regard malsain ou quoi MAIS ils abordent facilement dans la rue