Je suis fan des séries « pour ados », ou teen dramas, depuis ma plus tendre enfance. Ce genre destiné à un public plus jeune que moi me passionne et arrive à me tenir en haleine, encore aujourd’hui !
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Dans le passé, j’avais souvent des « crush » pour des personnages de ces séries. Comme toute bonne adolescente des années 2000, je collectionnais les photos et les posters de ces hommes que j’étais persuadée de pouvoir séduire un jour ou l’autre. De quelle manière ? Je ne sais pas. Mais j’en étais sûre.
Ça n’était jamais vraiment parce qu’ils étaient beaux qu’ils me hantaient jour et nuit, mais davantage parce que les personnages étaient vraiment charismatiques. Je reviens avec vous sur ces coups de foudre à sens unique — mes premiers amours, les seuls qui ne m’ont jamais déçue !
Seth Cohen ou le cliché du gentil mec maladroit
Je n’ai jamais regardé la série NewPort Beach (The O.C. en VO) lorsqu’elle était diffusée sur France 2 et que tout le collège en parlait comme de l’évènement de l’année. Cette série américaine raconte l’histoire de Ryan Atwood, adolescent pauvre des quartiers défavorisés, hébergé par une riche famille californienne qui va l’adopter comme un nouveau frère.
Lorsque je suis tombée sur une rediffusion de la série quelques années plus tard, je me rappelle avoir été très amusée par ce scénario plus qu’improbable, mais tellement addictif ! J’ai dévoré au moins cinq épisodes d’affilée. Je n’ai jamais été sensible au charme du héros, Ryan Atwood, petit minet blond qui faisait fantasmer toutes mes copines. Celui qui illuminait mes dimanches pluvieux et qui me donnait envie de visiter la Californie, c’était Seth Cohen.
Pardon, je n’arrive pas à m’arrêter de mettre des gifs.
Interprété par l’acteur Adam Brody (je crois que j’ai un coup de cœur pour tous ceux qui s’appellent « Adam » en fait : Adam Brody, Adam Driver, Adam Levine, Adam le fils du boulanger…), Seth Cohen était ce genre de mec complètement perdu et maladroit que j’avais envie de réconforter all night long.
Je n’ai jamais compris l’engouement des filles pour le héros, Ryan Atwood, qui était si froid, renfermé et toujours énervé. Seth, lui, était drôle tout le temps. Passionné de BD, de jeux vidéo et de bonne musique, il était aussi super romantique, très amoureux de la même fille (moi) (non) pendant les quatre saisons !
Je me rappelle avoir fantasmé sur son air ingénu, sur ses bouclettes et sur sa répartie pendant longtemps. Je te remercie, Seth Cohen, d’avoir été mon petit copain, mon mari, le père de mes enfants et mon amant dans mes rêves d’adolescente pendant tant d’années !
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Drazic, le bad boy sensible
Bon, je sais qu’on est beaucoup sur le coup avec Drazic. Il représente le fantasme de toute une génération de personnes rêvant qu’il vienne les enlever en moto à une heure du matin. Drazic était la caution « bad boy » de la série Hartley coeur à vif, qui racontait le quotidien de lycéens australiens.
Drazic était le bout-en-train du show. Toujours fourré dans les mauvais coups, il rendait les filles accro et n’avait jamais de bonnes notes à l’école. Je me souviens qu’il vivait même dans un espèce de garage super sombre avec ses colocataires (le mec qui ne fait jamais rien comme tout le monde, quoi).
J’étais follement amoureuse de ce mec. Il était drôle, s’en foutait d’avoir son diplôme de fin d’année, avait de la répartie et un piercing à l’arcade. Afin de mieux comprendre mon engouement pour cet accessoire complètement démodé, les plus jeunes d’entre vous peuvent retrouver l’équivalent du piercing à l’arcade dans la barbe ou les tatouages des hommes d’aujourd’hui.
Et puis ce nom, quoi ! Drazic. S’appeler comme ça, c’est être voué à un avenir de mec sexy… ou de loser : il n’y a pas de juste milieu.
Dylan, le mec torturé par la vie
Vous me direz que j’insiste un peu avec les bad boys. Toutefois, Dylan McKay les surpasse tous, et de loin. Il est l’un des personnages principaux de Beverly Hills ; éternel torturé, il disparaissait parfois dans la nature pendant des semaines, avec son blouson en cuir et sa banane (la coupe de cheveux, pas le sac, Dieu merci).
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Dylan avait cet air de mec qui souffre sans arrêt et cette expression étrange qui semblait dire « aime-moi mais laisse-moi tranquille » — quelque peu antinomique, non ?
« Est-ce que tu m’aimes ? S’il te plaît. »
Le capital sexy de Dylan était fortement multiplié par son front plissé lorsqu’il levait les yeux pour demander un service (il s’agissait généralement d’argent pour s’acheter de l’alcool). C’était le contraire de Brandon Walsh, héros parfait et complètement inutile qui rendait les filles accro, Dieu seul sait pourquoi. Avec les doublages français, Dylan avait une voix cassée de mec qui a trop bu, trop fumé et trop crié de désespoir.
J’avais envie de le prendre dans mes bras pour le soulager de sa vie de jeune riche de Beverly Hills — parce que c’est vrai, c’est très dur parfois d’être privilégié…
David Silver, l’artiste timide et mystérieux
Restons dans Berverly Hills. Interprété par le magnifique Bryan Austin Green, David Sivler était un lycéen timide, artiste dans l’âme et toujours prêt à rendre service (avec son corps ?) (je sors).
Magnifique, j’ai dit.
David, c’était ce genre de mec qui t’écrivait un poème ou te chantait un morceau spécialement dédicacé à ta personne. Le romantisme incarné, quoi. Il était amoureux de Donna, la personne la plus chiante de l’humanité, alors je pouvais bien espérer qu’il m’aime un jour, non ?
Aujourd’hui, l’acteur est marié à l’actrice Megan Fox : je crois que je peux bien aller me faire voir.
David était celui en qui on pouvait avoir confiance. Dans ses bras, j’aurais été bien, j’aurais tout pu lui dire… Sans parler de son irrésistible sourire, celui qui me donnait envie de rouler des pelles à ma télé.
Petit bonus vintage dans votre face :
Et vous, quels personnages de série vous faisaient fantasmer durant votre enfance ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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