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Culture

Les dix chansons qui feront toujours partie de la vie… d’Inès !

Aujourd’hui c’est Inès qui vous présente ses dix chansons préférées, celles qui ont une importance et une signification toute particulière pour elle.

Après une brillante idée de Thomas, notre nouveau développeur, Sophie Riche a lancé une rubrique mettant à l’honneur les dix chansons préférées que l’on aimera toujours d’amour, celle qui ont une signification toute particulière.

À lire aussi : Dix chansons qui feront toujours partie de ma vie

Aujourd’hui, c’est Inès qui vous dévoile ses dix chansons favorites, celles qui lui tiennent le plus à cœur !

Non, non, rien n’a changé, des Poppys

Cette musique me suit d’Ipod en Ipod, de téléphone en téléphone sur Deezer, YouTube et Spotify depuis 2003. Ce n’est pas tant le message qui se trouve derrière qui fait de cette chanson une partie intégrante de ma vie, mais les souvenirs qui s’y rapportent.

C’était la chanson préférée de l’un de mes cousins, celui que je préférais, celui qui m’a toujours dit que ma curiosité et mes manières un peu brusques n’étaient pas des défauts. Quand j’étais toute petite je l’admirais : il était au lycée et était sacrément intelligent, il faisait partie de la chorale et il avait des tas de livres et de jeux sur son ordinateur – il a fait de moi la geek que je suis aujourd’hui.

Il me lisait des livres d’histoire, de littérature classique et m’apprenait à jouer à Civilisation avec en fond sonore des vieilles cassettes et des CDs un peu rayés. Et il adorait cette chanson. Alors quand il a mis fin à ses jours, un pan de mon monde s’est écroulé. Comme preuve concrète de sa vie, il ne me restait que cette vieille cassette des Poppys ; depuis cette chanson fait partie intégrante de la playlist de ma vie.

Le Mal de vivre, de Barbara

«  Ça ne prévient pas quand ça arrive Ça vient de loin Ça s’est promené de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au réveil C’est presque rien Mais c’est là, ça vous ensommeille Au creux des reins  »

La dépression, les gens n’y comprennent pas toujours grand chose. Moi je me la traîne depuis des années, je l’appelle mon Détraqueur, et elle m’emmerde. Je ne suis pas malheureuse, et je m’échine à le dire suffisamment à mes amis, mais je suis dépressive et parfois j’ai très envie de mourir ou juste de me terrer dans mon trou et de ne voir personne. Et je trouve que cette chanson explique plutôt pas mal ce que je ressens quand je suis dans ces phases où rien ne va bien dans ma tête.

La dépression est une maladie, et si des efforts ont été faits pour le reconnaître, elle reste encore taboue dans notre société où il faut que tout aille bien. On me dit souvent que j’ai tout pour être heureuse, que je n’ai qu’un « coup de blues ». Cela me donne généralement envie de crier et de rester seule, mais quand je vois que les gens font un effort et essaient de comprendre, je leur dit d’écouter cette chanson pour qu’ils aient un aperçu de la maladie.

Avril et toi, des Ogres de Barback

Les Ogres de Barback ont une place très particulière dans mon coeur, mais cette chanson en particulier est tout ce que j’aime chez eux : un joli texte mélancolique sur un ton sautillant avec cette capacité à te déconnecter du réel. Ce titre fait partie de ces morceaux que j’écoute quand je veux aller mieux, elle est toujours celle que je mets quand je veux écouter de la feel good music. Je l’associe au printemps et aux après-midi tranquilles au parc avec mes amis où on ne fait rien d’autre que buller.

En plus elle m’inspire et me motive à écrire, chose que j’aime par dessus tout.

Spice Up Your Life, des Spice Girls

Je n’imagine pas une soirée sans cette chanson sur laquelle je me défoule et je chante (très faux) à plein poumons. Pour plaisanter, mes amis essayent souvent de m’empêcher de faire la gamine avec une brosse et on rit. Beaucoup. J’étais une groupie des Spice Girls, les murs de ma chambre étaient couverts de posters et je rêvais d’être Geri Halliwell. En y repensant je trouve ça hilarant et mignon, et jamais je ne renierai mon amour pour ce girls band.

C’est un cri de ralliement en soirée, ou dans le tram ou dès qu’elle passe dans un bar par hasard : vous pouvez être sûr•e•s que je vais alors poser mon verre avec force sur la table et me mettre à chanter, entraînant potentiellement les autres clients sous le regard parfois très agacé des employés (et des autres clients qui ne sont pas aussi exubérants, mille pardons !).

À lire aussi : Les Spice Girls de retour avec quatre titres inédits diffusés sur le Web

I am SHERlocked (Irene Adler’s theme)

Ahhh, Sherlock. Cette chanson représente pour moi l’essence-même de l’amour mélancolique, celui qui te fait tourbillonner, qui te donne des frissons et qui te blesse.

Cette série m’a fait redécouvrir le monde merveilleux des fandoms et le tourbillon d’idées qui y voyagent – et j’ai découvert Benedict. Merci Mark Gatiss, Steven Moffat et Sue Vertue d’avoir donné naissance à cette série si frustrante.

Again, d’Archive

Un jour j’ai découvert Archive et je ne m’en suis jamais remise. Cette chanson, pour moi, ce sont les cigarettes fumées par le Velux de la chambre où j’ai vécu lors de ma première année de fac. Elle est aussi rattachée à l’une des personnes les plus importantes de ma vie, qui se trouve malgré la séparation et la distance d’aujourd’hui dans le cortège de tête des gens qui ont changé ma vie et font de moi la fille de 25 ans que je suis aujourd’hui.

J’aime les chansons d’amour triste, c’est un fait, et celle-ci en est une. Mais c’est avant tout une chanson qui pose la question de la possibilité de se reconstruire après avoir été mis•e en pièce.

Fuck Them All, de Mylène Farmer

Mylène, j’ai une tendresse toute particulière pour elle, sans doute grâce à son côté théâtral en concert ou même dans toute sa communication. Je le trouve fascinante et cette chanson me plaît énormément. Quand il la met dans sa voiture ou chez lui, un de mes amis me dit : « 

Tiens, c’est ta chanson ça, fuck le monde ! Féminisme ! » et il rit. Je ne sais pas si cette chanson est vraiment féministe, je ne sais pas si elle a vraiment un message, mais j’aime ce qu’elle dit. Et il est vrai que j’aime souvent dire un bon gros « Fuck » quand on m’ennuie ou quand quelque chose me déplaît particulièrement.

https://youtu.be/6aWYYW4hkCs

À lire aussi : Mylène Farmer revient… avec Sting

We Gotta Power, d’Hironobu Kageyama

Je suis fan d’animes et de mangas (je possède un bon millier de mangas et près d’une centaine d’animes), mais jamais rien ne remplacera Dragon Ball dans mon coeur de fan de JapAnime. Aujourd’hui encore, je m’amuse à reproduire les mouvements des personnages dans l’opening et à lancer des Kamehameha quand je m’ennuie.

C’est tout un pan de mon enfance que j’aime à garder avec moi, et les soirées qui terminent par du karaoké sur de vieux génériques signés Bernard Minet sont les meilleures. Rien de tel qu’un bon épisode de Dragon Ball ou de Princesse Sarah pour qu’il y ait une dizaine de gosses dans des corps d’adultes agglutinés devant la TV !

À lire aussi : « Dragon Ball Super », la suite de « Dragon Ball Z », arrive !

Dancing Queen, d’ABBA

Ce titre me rappelle la maison familiale, les cassettes de ma mère quand j’étais toute petite et les récits de jeunesse qu’elle me racontait. C’est une chanson de réconfort, une de celles qui me rassurent et qui en même temps peuvent me faire rire à gorge déployée quand je danse dessus avec le premier de mes amis qui accepte de me suivre. J’aime danser et bouger, et rien de tel qu’ABBA pour bien démarrer une soirée quelconque. Des petits mouvements disco ridicules, et hop, on se sent mieux !

Harry Potter’s Hedwig’s Theme, de John Williams

Le jour où je me marierai, j’ouvrirai le bal de mon mariage absolument ridiculement kitsch sur cette musique. Harry Potter représente toute mon adolescence, longtemps cet univers m’a protégé de la dépression. Harry Potter a été pour beaucoup de personnes de ma génération un point de ralliement, et pour moi ce fut un monde qui me protégeait de l’horreur de la réalité. Je connais chaque livre sur le bout des doigts, je peux réciter le tome 1 sans une erreur (ou presque).

Et quand je me sens vraiment à côté de mes pompes, quand je sens que je vais me mettre à pleurer sans raison, je murmure un « expecto patronum » chaque matin en attendant d’aller mieux.

À lire aussi : « Harry Potter » vu à travers le prisme de la philosophie

À toi maintenant ! Si tu as envie de parler de tes morceaux préférés dans un article qui sera publié sur madmoiZelle, choisis les dix chansons qui ne quitteront jamais ton lecteur MP3, iPod, tes playlists, explique la raison de ton amour pour elles comme ci-dessus et envoie tout ça dans un mail à melissa[a]madmoizelle.com en précisant bien « 10 chansons » dans l’objet de ton message !

À lire aussi : Les dix chansons qui feront toujours partie de la vie de… Carouselambra !


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

5
Avatar de Allitche
6 janvier 2016 à 00h01
Allitche
@Ahelys @Mawika ou bien la Mad en question les a lus d'une langue, peu importe, mais elle lit sans lire! Vous savez cette technique où tu fixes un nom et tu sais qui c'est mais si quelqu'un le prononce, t'es là "ah mais oui, c'est comme ça que ça se dit!". Enfin moi je lis jamais vraiment les noms des persos, je remarque du coup parfois des relectures après que certains sont croisés sur des jeux de mots. Fail
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