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« Je viens de me battre contre un homme qui frappait sa copine », quand la peur change de camp

Une femme a défendu une inconnue violentée par son compagnon. Son histoire rappelle qu’il est possible d’agir, même quand on a la trouille.

C’est un sentiment que beaucoup de femmes connaissent : l’impression d’être vulnérable.

Quand on est victime de harcèlement dans la rue ou les transports, de violence verbale voire physique, on peut se sentir isolée. Très seule. Même en public, souvent, les gens baissent la tête, regardent ailleurs.

L’effet témoin, ce mécanisme psychologique, est puissant. Il dilue la responsabilité et retient les personnes hésitant à intervenir.

C’est pour ça qu’on conseille aux gens en danger de ne pas dire « Au secours » ou « Aidez-moi », mais de cibler précisément : « Vous, là, avec la veste bleue, j’ai besoin d’aide », par exemple.

L’histoire du jour, cependant, est un bon contre-exemple et rappelle que le courage n’est pas une qualité disparue.

« Je viens de me battre contre un homme qui frappait sa copine… »

C’est une certaine Coumbis qui a partagé sur Twitter des posts ayant recueilli beaucoup de soutien.

Sous ces tweets, des gens saluent son courage, méprisent l’agresseur, et racontent parfois qu’il leur est arrivé d’être victime de violences sans que personne n’intervienne.

Coumbis n’avait aucune « raison » de prendre ce risque : elle ne connaît pas la femme en question, elle n’est pas spécialement formée au combat.

Mais elle a refusé de rester passive.

À lire aussi : Les madmoiZelles répondent au harcèlement de rue — Témoignages

Se dresser face à la violence, même si on a peur

En lisant cette histoire, mon premier réflexe ça a été de me dire « J’aurais eu peur, j’aurais pas pu ».

Mais Coumbis illustre bien cette citation de Nelson Mandela : « le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre ».

« Elle avait plus peur que moi ». Ces mots sont puissants. Tout est résumé là : cette femme était en détresse. Elle avait besoin d’aide. Je l’ai aidée, même si je suis aussi une femme, et que j’avais peur.

Coumbis sait cependant que tout le monde ne peut pas se lancer dans une altercation physique, et elle a aussi des conseils à ce sujet :

Je pense qu’elle met le doigt sur le point essentiel : ne pas rester dans l’inaction, la passivité, le déni. Sans forcément se mettre en danger soi-même, il est possible d’agir.

Ça peut faire la différence entre des cris et un coup, entre un et dix coups, entre une gifle et un passage à tabac en règle…

À lire aussi : L’autodéfense des femmes et l’éducation au consentement ne sont pas incompatibles !

Et si vous avez peur de mal interpréter une situation, rien ne vous empêche de parler quelques minutes aux personnes concernées.

Par exemple, il m’est arrivé de demander « Ça va ? Tu passes une bonne soirée ? » à une fille dans un bar que je soupçonnais être victime d’un forceur bien collant.

C’est simple, soit il est relou et elle sera soulagée que je lui parle, entamera la conversation pour ne pas être isolée avec lui, soit c’est son pote ou son mec et elle me dire « Oui » en pensant que je suis chelou !

Je préfère avoir l’air chelou que de ne pas agir. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de Coumbis, mais je la remercie de partager son histoire, qui rappelle que la peur peut, que la peur doit changer de camp !

À lire aussi : Un harceleur, une pré-adolescente, et mon courage à deux mains


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Les Commentaires

17
Avatar de Katastroph
7 mai 2018 à 20h05
Katastroph
@JAK-STAT Et bien justement, je connais un mec qui est intervenu.

Contenu spoiler caché.
2
Voir les 17 commentaires

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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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