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Culture

10 chansons qu’on avait (presque) oubliées #8

Les chansons qu’on avait (presque) oubliées, ces chefs-d’oeuvre musicaux des années 1990 et 2000, sont de retour avec cette huitième édition qui vous rappellera des souvenirs !

— Article écrit à quatre mains par Mymy et Sophie-Pierre Pernaut

Quand j’étais gosse, j’avais pas de fringues de marque, j’avais pas la dernière Game Boy et ma PlayStation était d’occasion. Mais j’avais un truc qui valait tout l’or du monde : j’avais le câble. MTV (et tous ses sous-chaînes thématiques), M6 Music et MCM me permettaient de kiffer les clips en continu. Du coup, les 10 chansons qu’on avait (presque) oubliées, c’est ma came pour toute la vie.

C’est parti pour une huitième édition de nostalgie dans vos jolies faces ! Comme d’habitude, cet article a été écrit par bien plus que deux mains, puisque toute la rédac y a participé.

LeAnn Rimes, Can’t Fight The Moonlight

Cette bien belle chanson country sortie en 2000 est le thème du film Coyote Ugly, un chef-d’oeuvre du Septième Art dont le scénario est un prétexte pour montrer des femmes jeunes et sexy en plein concours de t-shirt mouillé, dansant sur des bars. LeAnn Rimes y fait même une apparition.

Ironie du sort, sa chanson a eu plus de succès que le film puisqu’elle a été numéro 1 des charts dans huit pays. Son clip est à l’image des années 2000 : un peu kitsch, et bourré jusqu’à la gueule de vêtements douteux et de décolorations imparfaites. C’était le bon temps.

Limp Bizkit, Behind Blue Eyes

https://youtu.be/NxoRHqc1iDk

Fin 2003, Limp Bizkit, ce fameux groupe de nu metal, prenait un gros risque avec une reprise de The Who : Behind Blue Eyes. Entre paroles parfaites pour un-e ado en mal d’amour (« NO ONE KNOWS WHAT IT’S LIIIIIIIKE », je suis unique et personne ne me comprend, laissez-moi) et clip basé, là encore, sur une perle du Septième Art, le très médiocre Gothika, le succès fut au rendez-vous.

C’était bien, 2003. On se prenait pas la tête.

Dido, White Flag

On reste dans la belle année 2003 avec White Flag, un hit de Dido qui transforme l’essai après le succès de son single Thank You propulsé mondialement par Eminem qui l’avait samplé dans Stan. L’Anglaise savait s’entourer puisque le clip est réalisé par Joseph Kahn (notamment connu pour celui de Toxic) et que son amoureux y est joué par… David Boreanaz, a.k.a. Angel dans Buffy et maintenant le héros de la série policière Bones !

Billy Crawford, Trackin’

Aaaaaah, Billy Crawford. 2001, j’avais onze ans, je faisais du hip-hop, et une tornade américano-philippine a déboulé sur les ondes et dans ma vie, me faisant tomber amoureuse pour au moins deux semaines.

Cette choré, cette coiffure de gendre idéal, ce baggy… Ah, Billy. Jamais je ne t’oublierai.

Willy Denzey, Le mur du son

Transition parfaite avec un autre lover façon hip-hop et pas de danse, j’ai nommé le seul, l’unique, l’inoubliable Willy Denzey qui nous faisait twerker avant l’heure en 2003 avec Le mur du son et son clip à base de chapeau coloré, de bandana et de bouches pulpeuses.

Rappelons à toute fin utile qu’il a également repris Joe Dassin

sans aucune honte, preuve que son répertoire est diversifié et étendu. Bravo Willy.

Nelly Furtado feat. Timbaland, Promiscuous

De 1996 à 2006, Nelly Furtado était une chanteuse canadienne aux jolis yeux qui aimait la nature et criait sur tous les toits « I’M LIKE A BIRD, I WANNA FLY AWAYYYYYYY » (alors que si ça se trouve elle aurait été une autruche et là, pour voler, c’est râpé). Mais en 2006, elle s’est associée avec Timbaland qui produisait à peu près TOUT LE MONDE à l’époque, et elle a bien retourné sa veste.

Déhanché (presque) digne de Shakira, autotune à foison et téléphone coulissant à la dernière mode, Nelly s’est lancée dans le game de la pop sexy avec succès. Et nous, on a maladroitement bootyshaké.

Froggy Mix, No Nagging Anymore

https://youtu.be/3TJZuHT8OAA

NB : Je n’ai aucune culture, je ne connais pas ce titre, c’est donc Sarah Bocelli qui se charge de vous le commenter !

Pouvait-il y avoir chanson plus inadaptée pour l’adorable anime qu’était Cardcaptor Sakura ? Et pourtant, en 2000, No Nagging est le générique de la série. On voyait moyennement le rapport avec la chasseuse de cartes, mais il faut avouer que ça restait pas mal dans la tête ! J’ai onze ans, je suis en 6ème, et je me passe en boucle sur mon baladeur le single, prêté par une copine.

Plus de dix ans plus tard, voilà que je remets ça avec YouTube, sous prétexte de nostalgie. Nananananana…

Dany Brillant, Suzette

Petite caution franchouillarde et gros retour en arrière puisque ce clip est sorti en 1991 !

Tiens, d’ailleurs, le sachiez-tu ? Dany Brillant s’appelle en réalité Dany Cohen et a choisi son pseudo parce que le directeur du cabaret où il chantait lui disait « Sois brillant » pour l’encourager chaque fois qu’il montait sur scène. Source Wikipédia car je suis une professionnelle.

Bah dites. Heureusement qu’il lui disait pas « Garde les culottes qu’on t’envoie, ça peut servir, on sait jamais ». Dany Garde les Culottes Qu’on T’Envoie Ça Peut Servir On Sait Jamais c’est moins simple à retenir.

Blue et Elton John, Sorry Seems to be the Hardest World

En 2002, le boys band Blue décide de reprendre Sorry Seems to be the Hardest World, morceau mythique d’Elton John sorti en 1976. Pour s’assurer un certain succès, les quatre bégé invitent une personnalité de marque pour faire une apparition vocale et clipesque dans cette cover.

Et ce guest n’est autre qu’Elton John car après tout, qui peut se lasser de rechanter une chanson interprétée régulièrement en concert ? Qui pourrait refuser de la pimper à coup de vocalises et trémolos, entouré de quatre éphèbes qui font la moue quand ils chantent parce que « la vie, c’est vraiment kro kro triste » ?

Depuis, Sophie-Tith est passée par là. Et la version de Blue est devenue dans le coeur de certain-e-s plutôt anecdotique.

Mélissa Mars, Papa m’aime pas 

Véritable ancêtre de Papaoutai du bienaimé Stromae, Papa m’aime pas parlait en 2003 d’un père absent. À la différence près que c’était l’affection de celui-ci qui manquait à Mélissa Mars (ou au personnage qu’elle interprète dans cette chanson), pas sa présence physique.

Dans le clip, Mélissa bouge comme une enfant, chante d’une voix fluette et regarde la caméra d’un air coquinou. Moi elle me faisait un peu peur cette chanson. Si bien que je ne l’avais jamais écoutée jusqu’au bout. Je viens de le faire, et mon pressentiment était excellent. Bravo, moi-même ! Ce clip est effectivement fort creepy !


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

31
Avatar de Linka
6 septembre 2014 à 20h09
Linka
Raah je pourrais faire des listes immenses avec ce
thème...Je passais des heures devant MCM et MTV à l'époque..






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