Une infection virale très répandue chez les nourrissons
La bronchiolite touche près d’un tiers des enfants de moins de deux ans chaque année, et plus particulièrement les bébés de moins de six mois. Le virus provoque toux, difficultés respiratoires, perte d’appétit et parfois des sifflements. Dans la majorité des cas, l’évolution est bénigne, mais certains nourrissons — notamment les prématurés ou ceux atteints de maladies chroniques — peuvent développer des formes sévères nécessitant une hospitalisation.
La circulation du virus s’intensifie généralement de la mi-octobre à la fin de l’hiver, avec un pic attendu en décembre. C’est pour anticiper cette période critique que la campagne 2025-2026 est déployée dès la rentrée.
Les priorités de la campagne 2025-2026
Cette année, les autorités misent sur un double axe : renforcer la prévention et améliorer l’information des parents.
La prévention passe par la diffusion des bons gestes : lavage des mains systématique avant de s’occuper du bébé, aération régulière des pièces, port du masque pour les proches enrhumés, et interdiction stricte de l’exposition au tabac. Les autorités rappellent aussi l’importance de limiter les contacts rapprochés entre les nourrissons et les personnes malades ou les lieux bondés pendant l’épidémie.
Côté information, un portail en ligne dédié propose des réponses claires aux questions des familles : symptômes à surveiller, conduite à tenir à domicile, signes d’alerte nécessitant une consultation ou un appel au 15. L’objectif est de réduire les passages inutiles aux urgences tout en garantissant une prise en charge rapide des cas graves.
Un nouvel outil de protection pour les bébés
La campagne met également en avant une innovation : l’injection préventive de nirsevimab, un anticorps monoclonal qui protège les nourrissons des formes graves de bronchiolite. Déjà déployé l’an dernier, ce traitement est désormais intégré au dispositif national et proposé de manière élargie, en particulier aux bébés nés avant ou pendant la saison épidémique.
Cette mesure vise à réduire les hospitalisations, qui mobilisent chaque hiver des milliers de lits en pédiatrie. Les parents peuvent se renseigner auprès de leur médecin ou de la maternité pour savoir si leur enfant est éligible.
Reconnaître les signes qui doivent alerter
La campagne rappelle enfin les symptômes qui nécessitent une vigilance accrue : respiration rapide, pauses respiratoires, lèvres bleuâtres, refus de s’alimenter ou grande fatigue. Dans ces cas, il est essentiel de consulter sans délai, voire de contacter le 15.


































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