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Actualités France

L’exposition Beauté animale au Grand Palais

Madame Claude a visité une bête d’expo’ ce week-end, et elle vous en fait la revue, bande de p’tites veinardes !

Comme beaucoup d’entre vous, je suis une grande amie des bêtes. Alors quand j’ai entendu parler de l’exposition Beauté Animale, je m’y suis précipitée. Et j’ai bien fait.

Diversité animale et diversité artistique

En me rendant au Grand Palais, j’avoue que j’avais quand même un peu peur de trouver l’exposition ennuyeuse. Je me disais qu’avec un sujet aussi restreint (il n’y a aucun humain représenté), on tournerait vite en rond…

J’ai rapidement constaté que c’était exactement le contraire : en traitant de la représentation animale, l’exposition permet d’aller à la rencontre de perceptions différentes de la nôtre, servies par des artistes appartenant à des mouvements très variés. Elle propose un délicieux voyage à travers le temps et le règne animal, comme l’explique cette vidéo de présentation :

Si on croise des figures attendues comme Audubon et sa passion pour les oiseaux, il est aussi très intéressant de retrouver des artistes emblématiques de leur époques, dont on ne connaît pas ou peu les œuvres « animalières ». Qui a déjà vu le crapaud de Picasso, la chauve-souris de Van Gogh ou la truite de Courbet ? Qui aurait soupçonné que Henri Moore, le sculpteur abstrait, aimait à dessiner des moutons pour sa fille ? Et dans cette exposition qui nous emmène de surprise en surprise, les « stars » de la peinture côtoient de talentueux artistes relativement inconnus… Dans des styles très différents, j’ai par exemple découvert les sculpteurs Bugatti, Dantan dit le Jeune, ou encore Pompon, dont voici une oeuvre :

Pompon

L’art, miroir de la condition animale

Malgré l’incroyable diversité des œuvres proposées, le corpus reste cohérent et aborde différents aspects de notre rapport avec l’animal. En voici quelques-uns.

Tout d’abord source de fascination, l’animal apparaît étudié et analysé dans un souci de représentation puis de compréhension. Face à la découverte des autres continents et à la profusion de leur faune, l’Homme cherche à le cataloguer, à le classer, à en saisir les caractéristiques essentielles.

Pourtant la zoologie se mâtine parfois d’une volonté de domination, illustrée par la zootechnie. Cette science de la sélection génétique dans un but esthétique ou pratique, même si elle est traitée avec humour grâce au caniche de Koons par exemple, n’en est pas moins dérangeante et source de questionnements.

Koons

Pire, l’exposition nous met face à nos préjugés sur les animaux, en montrant l’évolution de la représentation du chat. En témoigne cette description de Buffon, le fameux naturaliste du XVIIIème siècle : « Une malice innée, un caractère faux, un naturel pervers que l’âge augmente encore et que l’éducation ne fait que masquer ». On en a fait du chemin avant d’en arriver aux lolcats ! Et pourtant, nous relayons encore des idées fausses sur beaucoup d’espèces…

Mais l’art s’est aussi fait le reflet des théories de l’évolution, comme en témoigne l’orang-outan de Dantan. Représenté en buste, il est sur le même pied d’égalité que l’Homme… Dépassant les questionnements sur l’existence de l’âme animale, cette prise de conscience a fait naître une véritable empathie, et débouché sur la création d’associations de protection animale.

L’exposition se clôt sur l’aspect « écologique » de notre relation à l’animal, symbolisée par l’ours blanc. Si les bêtes créent en nous fascination et curiosité, nous nous révélons malgré nous pervers en les privant de leur liberté ou en détruisant leur habitat naturel.

Aillaud

Les +

  • Une sélection d’œuvres superbes qui laisse apparaître en creux la personnalité et le caractère des animaux tout en soutenant un discours intelligent sur leur condition.
  • Une scénographie agréable, lumineuse, de grands espaces pour déambuler sans se bousculer.
  • Une exposition pour petits et grands ! Vraiment accessible à tous.
  • Une importante programmation de films visible à la fin.
  • Un espace appelé Galerie Tactile pour toucher des reproductions de sculptures ! Prévu pour les malvoyants à la base, il est cependant ouvert à tous.
  • Possibilité de prendre un billet couplé avec l’expo Helmut Newton qui est juste à côté dans la Galerie Sud-Est.

Infos pratiques

Du 21 mars au 16 juillet 2012 Galeries Nationales du Grand Palais Place Clemenceau 75008 Paris Métro : lignes 1, 9 et 13 Champs-Elysées Clemenceau ou Franklin-Roosevelt Ouvert tous les jours de 10 à 20h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h, fermé le mardi

Tarif réduit 8 euros / Plein tarif : 11 euros / Gratuit pour les moins de 13 ans


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Les Commentaires

1
Avatar de Aamu.
24 avril 2012 à 01h04
Aamu.
Revue de Madame Claude, mais mis en ligne par Le Matou, sur une exposition sur l'animal, avec une phrase de réhabilitation du félin domestique... On t'a vu, propagandiste de la caste griffue, à vouloir te faire caresser dans le sens du poil tu vas finir par te faire tirer les moustaches, nous ne sommes pas dupes !

Nan, plus sérieusement, j'aurais bien aimé aller voir... Je suis très facilement fascinée par tout ce qui est animalier, et c'est vrai que j'ai rarement croisé ce sujet dans mon tout petit cursus artistique. Là rien que sur l'article j'ai bloqué pendant un moment sur la sculpture de la tête de primate (orang-outan ?). En plus la problématique de l'animal me touche aussi. Rha. Frustration.
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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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