Mariel Clayton, passionnée de poupées miniatures depuis un voyage à Tokyo, a décidé d’en finir avec l’image lisse de Barbie. Pour ce faire, la photographe a fait une série de clichés sanglants, où l’on voit tour à tour Barbie sado-mado, Barbie suicidée et Barbie serial-killer. Radical mais efficace pour casser le mythe de la femme parfaite.
Pourquoi Barbie ? lui a demandé le webzine StreetCouch (lisez l’interview intégrale de l’artiste ici)
« Parce que je hais Barbie. Je déteste profondément ce stéréotype qui veut que la femme « idéale » ne réponde à aucun réalité physique. Vous ne pouvez être une Barbie sans un océan de peroxyde, 27 chirurgies plastiques, et une absence complète d’intelligence. Alors, ça m’agace de voir que c’est le jouet de prédilection donné par les mères à leurs filles. »
Et Mariel Clayton n’a pas tort. Il suffit d’aller voir le site de Cindy Jackson, Américaine connue pour avoir fait des dizaines d’opération de chirurgie esthétique dans le but de ressembler à Barbie, pour s’en convaincre.
« Au moins, les jouets pour garçons comme GI Joe ou Action Man, sont des personnages qui ont du caractère, plus de profondeur et d’objectifs dans l’existence […] Barbie n’a rien d’autre que des vêtements et le fait « d’être une fille ». Mais qu’est-ce qu’être une fille ? Être une coquille vide avec les seins qui remontent jusqu’aux oreilles ? Jouer dans sa cuisine et changer de tenues pour la énième fois afin que Ken nous trouve jolie ? »
La pop culture n’a pas attendu Mariel Clayton pour s’en prendre violemment à Barbie. A titre d’exemples, on pourrait citer le tube d’Aqua, Barbie Girl, ou encore l’œuvre du Norvégien Are Sundnes, la Barbie morte-vivante. Là où c’est nouveau, en revanche, c’est que Ken n’avait jamais été dézingué avec force. Car si Barbie représente la bourgeoise dans toute sa splendeur, Ken n’est pas en reste : ne dit-on pas, pour désigner un garçon trop apprêté et sans défauts, que c’est « un Ken » ?
Plus qu’un acte féministe donc, il faut y voir – selon Clayton – une manière d’aller chercher (avec humour) plus loin que le simple genre : la jolie petite Barbie peut être une psychopathe, le mignon petit Ken peut aimer les relations SM.
> A lire, si vous voulez approfondir le sujet : La femme parfaite, histoire de Barbie, par Nicoletta Bazzano (éd. Naïve)
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Les Commentaires
Par contre même si j'ai été élevée dans les Barbies, princesses and co, je n'ai jamais voulu tomber dans le stéréotype de la fille. Les filles adorent le shopping, les filles se maquillent, les filles adorent les sacs et les chaussures, les filles mettent 1h dans la salle de bain... Du coup durant toute ma scolarité au collège et jusqu'en première, je me suis très peu intéressée au maquillage (d'ailleurs à 20ans c'est toujours le cas ) et à la mode en général. Encore moins à ma peau acnéique, mes cheveux lisses naturellement :icon_4laugh:
Et en première j'ai décidée qu'aimer les sacs et les chaussures ne faisaient pas de mal ^_^
Enfin tout sa pour dire que ce n'est pas parce qu'on a joué avec des Barbies que l'on devient forcément le stéréotype de la Barbie... La preuve en est que je suis en couple depuis bientôt 5ans avec un Action Man (mon homme est militaire) et que celui-ci fait la plupart des tâches ménagères Et qu'au contraire le stéréotype du mec bordélique qui n'en fout pas un rond c'est moi !