L’autre jour, à la rédac, on a vu passer une vidéo qui nous a bien fait rigoler :
A suivi un petit débat sur ce qu’on fait ou ce qu’on fait pas en matière de choses adultes, qui a amené beaucoup d’interrogations : est-ce que des gens ont vraiment l’impression d’avoir une hygiène de vie saine juste en tenant des légumes dans leurs mains ? (Oui) (moi.)
Alors on a fait notre propre liste de toutes ces choses qu’on arrivait plus ou moins à gérer, et je dois avouer que sur l’échelle du comportement adulte, on se situe entre « hyper débrouillard•es » et « complètement affligeant•es ».
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Repassage, lavomatic et autres joyeusetés
Chloé, notre rédac Vie d’adulte (vous sentez l’ironie), a ses petites astuces en ce qui concerne le repassage :
« Je n’achète que des vêtements qui supportent de ne pas être repassés (autrement dit : je n’ai aucune chemise « classique »). Et sinon, quand ils sont pas encore tout à fait secs, je les plie et je les fous sous un poids, en tirant bien sur le tissu pour que ça fasse net. »
Anouk, la rédac feel good, n’est pas la dernière pour les astuces mi-sympas, mi-honteuses :
« Comme je vis seule, si je ne veux pas attendre DES MOIS entre chaque lessive, je balance tout — les couleurs, les vêtements noirs, ceux qui sont blancs — dans le bac du lave-linge, je mets toujours la température au pif et voilà.
Sinon, comme mon appartement n’est pas assez grand pour étendre mes draps après une lessive, je les fais sécher soit sur une porte, soit entre deux chaises que j’espace au max. »
Pour Clémence, question couture… ça va.
« Avant, je faisais les ourlets de mes jeans à l’agrafeuse. Je crois que j’avais vu ça dans une série ou un film, et j’me suis dit « Eh, c’est malin ! ». Bon, je crois aussi que la scène était là pour montrer que l’héroïne ne savait vraiment rien faire dans la vie, mais eh. Yolo.
Quand ma grand-mère a découvert que j’utilisais ce stratagème, elle a failli avoir une attaque. Ma mère a hésité à me déshériter (heureusement que les médecins font les points de suture avec plus de soin que moi quand je fais mes ourlets). »
Et moi, je me moque pas trop trop des autres parce que quand je suis chez mes darons et que je fais une machine, j’ai la flemme d’étendre le linge, alors je le laisse dedans. Tellement longtemps que je l’oublie. Après, il pue, et au final, bah je dois relancer la machine.
Si vraiment je dois repasser des choses, je le fais avec le chargeur de mon ordi, parce qu’il est tout le temps brûlant. Ça vaut ce que ça vaut (ah, on me dit dans l’oreillette que ça fonctionne aussi avec une casserole d’eau chaude).
Niveau ménage et vaisselle, on est au-dessus du soleil
Pour Anouk, pas trop de prise de tête :
« J’ai pas de seau pour passer la serpillère alors j’utilise un saladier. Après, ça ne me gêne pas de manger dedans tant que je l’ai bien lavé. »
« Pour la vaisselle, j’ai plein de techniques pour en avoir le moins possible car je déteste la faire : par exemple, je garde le même verre en permanence, et je peux utiliser une fourchette pour trois ou quatre repas. Si je n’ai pas mangé de trucs avec de la sauce, je vais m’en resservir, et quand je prends une cuillère pour piocher dans une sauce, je la laisse dans le pot/Tupperware jusqu’à ce qu’il soit fini.
Sinon, quand j’organise des soirées chez moi, tout le monde mange et boit dans des assiettes et des verres en plastique, et quand quelqu’un passe quelques jours chez moi, je demande à cette personne de faire la vaisselle en compensation.
Après, en règle générale, je n’utilise quasiment jamais de couteau (je suis végé, et quand je dois couper quelque chose, je peux utiliser le dos de la fourchette pour la plupart des plats) ni de cuillère (même substitut possible) . »
Et c’est pas Nathan qui va juger, ah ça non :
« Clairement, quand ma coloc n’est pas là et que j’ai la flemme de mettre la vaisselle dans le lave-vaisselle, je passe le week-end avec les mêmes assiette/couverts/verre (sauf en cas d’omelette collante ou de saumon-blinis). »
En ce qui me concerne, j’avais acheté une serpillère avec tous les poils, là. Mais j’avais pas le truc pour l’essorer, alors je le faisais à la main.
Oui, je parle au passé parce que clairement, ça c’était avant. Maintenant, je me contente de passer un Sopalin humide sur les grosses taches. Et ça fonctionne aussi très bien avec du papier toilette, une éponge ou une lingette.
C’est comme passer l’aspirateur : c’est relou et bruyant, alors pousser les miettes avec le pied jusque sous un tapis, ça reste mon astuce préférée. Après, bien entendu, je vais très loin dans le seum si je déplace ledit tapis par mégarde, mais il faut savoir vivre dangereusement.
Et pour la vaisselle, je fais en sorte d’en avoir le moins possible. Ce midi, j’ai découpé un carton de pizza pour m’en servir comme assiette par exemple.
Ah et aussi, une bonne fois pour toutes : quand on fait cuire des pâtes, je suis intimement convaincue qu’on ne SALIT PAS la casserole. Y a eu quoi dedans ? De l’eau chaude ? Éventuellement du sel ? Désolée, mais c’est pas sale, on peut l’essuyer et la ranger directement.
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Guillaume, notre nouveau développeur, est carrément un ninja de l’astuce :
« Utiliser un bol après en avoir recouvert l’intérieur de cellophane. Jeter le cellophane. Il n’y a rien à laver ensuite. »
Il a pas été engagé pour rien le petit.
Et vous, c’est quoi vos astuces de schlag adultes responsables ?
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Bon je vous l'accorde, c'est d'un non vouloir de ma part.. Mais mais mais.. Je suis une grande enfant !