Dans le spectre des visiteur•es IKEA, on trouve de tout (et peut-être même des Pokémons entre les allées 4 et 5 maintenant, jdcjdr). En faisant un peu le tour de la rédac, je me suis rendu compte que chacun•e avait son rapport à l’enseigne et que si certain•es adoraient y aller depuis leur plus tendre enfance, d’autres étaient plutôt soulagé•es de n’y aller que rarement.
Par contre, grosse surprise : tout le monde aime la bouffe IKEA qui fait apparemment partie de l’expérience. Je suis un peu dubitative à ce propos, je t’avoue.
Voici ma petite typologie des personnes que l’on peut croiser au détour d’un rayon « luminaires » !
L’enthousiaste en pleine régression
Pour beaucoup d’entre nous, IKEA a un côté magique. Y aller constituait le petit rituel du week-end avec sa famille, à mi-chemin entre Disneyland et Noël.
Il faut dire que l’espace consacré aux enfants est sacrément cool et que tout le reste de ce magasin ressemble juste à une maison de poupée géante, un peu comme si, au lieu d’avoir le petit établi de bricolage en plastique, tu avais la version grandeur nature en bois massif ! Sans parler des centaines de matelas confortables et disponibles sur lesquels on avait (plus ou moins) le droit de se vautrer…
Signe distinctif : il/elle fait un selfie sur un matelas ou joue à chat dans les allées avec sa tendre moitié.
En mode chill
Contrairement à l’enthousiaste, le/la visiteur•es chill va à IKEA environ une fois par an, et c’est une sorte de mini-événement, de rendez-vous à ne pas rater… mais ça ne veut pas forcément dire qu’il/elle sait pourquoi il/elle y va.
Souvent, ça va être à l’occasion d’un changement ou d’un déménagement, pour marquer une nouvelle étape de la vie d’adulte. Parfois, c’est plus pour se changer les idées ou faire une balade — mais sans insectes… Dans tous les cas, le/la visiteur•se chill prend soin d’observer ce qu’il y a autour d’elle pour choisir ce qu’elle va acheter en toute connaissance de cause, et sans stress.
Signe distinctif : il/elle marche lentement et vous n’arrivez jamais à le/la doubler.
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L’indécis•e chronique
C’est mon espèce ikéienne préférée : celle qui va à IKEA pour acheter une lampe et qui repart avec un bureau, une chaise roulante avec des ronds dessus ainsi qu’un rangement à tiroirs… au moins. Et peut-être même qu’elle achètera tout sauf une lampe, ce qui est encore plus drôle.
C’est un peu la team #TropDeChoixTueLeChoix, avec celles et ceux qui vont rester bloqué•es au niveau des bibliothèques Billy parce qu’ils/elles ne savent pas quel modèle prendre, tel un Sims coincé devant un mur…
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Signe distinctif : c’est aussi ce•tte pote qui va mettre trois plombes à choisir son menu au restaurant IKEA.
Le/la rageux•se impatient•e
Et puis, il y a tou•tes celles et ceux qui se rendent à IKEA parce qu’ils/elles n’ont pas le choix. Les voilà contraint•es par le budget de s’y rendre, en sachant très bien qu’ils/elles vont s’énerver et perdre patience en à peu près cinq minutes.
Oui, parce que cet endroit est un PUTAIN DE LABYRINTHE (je suis #TeamRageux, en effet) et qu’on peut facilement avoir l’impression d’être une souris de laboratoire censée trouver le fromage planqué dans un coin, mais à laquelle on aurait mis un pince-nez. Voilà.
Signe distinctif : ces personnes prennent tous les raccourcis et ont l’air d’être à deux doigts de l’implosion.
Celui/Celle qui n’y va pas… parce qu’il/elle a plus de thune
On oublie facilement que les meubles, ça reste cher, même chez IKEA. Et ce n’est pas forcément le meilleur bon plan que tu puisses trouver, surtout si tu n’es pas un•e adepte des LEGO. Je suis d’ailleurs persuadée que ces petit•es malin•es qui côtoient ces petits bonhommes géométriques depuis leur plus tendre enfance obtiennent des scores bien plus élevés en matière de montage de meubles en kit…
Mais où vont ces personnes qui sont sans le sou, me diras-tu ? Eh bien, si j’en crois une source fiable (à côté de moi en ce moment même… suis les vlogs pour savoir de qui il s’agit…), elles sont sur le Bon Coin. Tout simplement.
Signe distinctif : Mais t’es pas là, mais t’es où (Pas là, pas là) ? Bah oui, il/elle brille surtout par son absence.
Celui/Celle qui préfère Alinéa
Je dirais bien « Tout est dans le titre », sauf que non. Les fans d’Alinéa — que j’appellerai dorénavant les Alinéans — mettent un point d’honneur à défendre leur bout de gras, en cherchant à te démontrer à tout instant à quel point tu te fourvoies en allant chez IKEA alors qu’Alinéa c’est tellement mieux.
D’ailleurs, c’est bien simple : à chaque fois que tu mentionneras un produit du magasin suédois, il te donnera son équivalent chez Alinéa (mais en mieux, donc…).
Signe distinctif : il n’y a que peu de limites à sa relouterie (il paraît qu’on dit « reloutise » mais je m’en fous #ThugLife) et il/elle ira même jusqu’à t’envoyer un texto pour se foutre de ta gueule quand tu seras en train d’admirer les canapés IKEA.
Et toi, t’es quel type de visiteur•e ?
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