Vous avez sans doute dans votre collection de films préférés une fiction doudou dont toutes les critiques ont pourtant dit qu’elle était parfaitement nulle.
Nous, on en a un joli paquet. À commencer par Le temps n’est rien, un film de 2009 adapté du roman éponyme d’Audrey Niffenegger sorti en 2003.
« Cucul », « niais » et « maladroit » : autant d’adjectifs ont qualifié, dans les colonnes de différents médias cette romance en effet sirupeuse de Robert Schwentke, mais aucun d’eux n’est parvenu à nous défaire de notre amour pour elle.
C’est pourquoi l’annonce de la conversion de cette histoire d’amour au travers du temps en série nous avait immédiatement cueillie. D’autant plus qu’elle était signée Steven Moffat, le super créateur de la mouture moderne de Doctor Who.
Malheureusement, les débuts du programme, dont les deux premiers épisodes sont sortis sur OCS, ne sont pas parvenus à raviver la flamme qu’on entretenait pour Clare et henry.
Mais peut-être que de nouveaux épisodes, comme l’amour de nos héros, se bonifieront à mesure que le temps passe.
The Time Traveler’s Wife, de quoi ça parle ?
Tout commence par une sorte d’Interview face caméra de Clare et Henry. Lui a les cheveux grisonnants et l’air fatigué, elle a une chevelure flamboyante et semble encore toute jeune.
Henry évoque la pénibilité de sa « condition », et Clare parle de sa vie à attendre son mari, lorsque celui-ci se retrouve projeté à une autre époque.
Il lui arrive d’attendre quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines et quelques mois.
Parce qu’Henry voyage dans le temps, se fait aspirer par ce dernier on aspire l’air, sans même sans rendre compte.
Cependant, et en dépit de ce gros caillou dans la chaussure de leur relation, Henry et Clare décident de rester ensemble parce que c’est plus fort qu’eux : ils s’aiment.
Ainsi, dans la nouvelle série d’OCS The Time Traveler’s Wife, le premier épisode se concentre sur Clare qui retrouve Henry à la bibliothèque et lui annonce que plus tard, ils se marieront.
Lui ne la connait pas, elle le connait très bien. Elle sait à quoi il ressemblera plus vieux. Et pour cause, elle l’aime depuis 14 ans…
The Time Traveler’s Wife, l’ennui au travers du temps
Alors que le roman et son adaptation filmique faisaient la part belle aux grands sentiments — ce qui nous a valu quelques belles sessions de chiale — les deux premiers épisodes de The Time Traveler’s Wife ont un je-ne-sais-quoi de quasi-comique, presque risible, qui nous a totalement déroutée.
Henry qui voyage cul nu et jette son vomi au visage d’un homme, Henry avec un teint cireux (et une perruque) genre maquillage de Robert Pattinson dans Twilight , Henry qui fait des glissades sur des rampes de bibliothèque, Henry qui fait des blagounettes nulles… what the fuck is that ?
Finalement très éloigné de ce qu’on attendait, à savoir un drame qui prendrait la forme d’une femme plongée dans un immobilisme infernal, à attendre l’homme qu’elle aime, The Time Traveler’s Wife s’exprime confusément et a du mal à choisir son style.
Ainsi, le pilote est centré sur le personnage d’Henry et nous a fait l’effet d’une fessée dispensée par une main molle et moite, quand on aurait préféré commencer à explorer rapidement et efficacement la détresse de son épouse.
Aucun attachement au personnage d’Henry pour notre part. Aucune empathie pour leur histoire d’amour.
Seule subsiste une confusion pénible entre les époques et les histoires, sans qu’aucun fil rouge ne nous aide à traverser l’intrigue sans bailler.
Mais nous ne crions pas défaite trop vite car il reste encore 4 épisodes à voir sur la plateforme d’Orange, qui sortiront de manière hebdomadaire.
Rose Leslie, la seule vraie raison de céder aux sirènes du programme HBO
Vous l’avez découverte dans Downton Abbey comme femme de chambre qui rêvait de devenir secrétaire et l’avez adorée comme sauvageonne « kissed by fire » qui déflorait Jon Snow dans Game of Thrones. Elle est désormais la lumineuse et flamboyante Clare.
Et on aurait pas rêvé mieux qu’elle pour se glisser dans la peau de ce personnage. Elle succède ainsi à Rachel McAdams, qui incarnait la femme du voyageur du temps dans le film de 2009, et y parvient avec brio.
Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de son homologue masculin Theo James, qui cabotine de bout en bout du pilote, et rend le visionnage particulièrement pénible.
Mais laissons une chance au produit entier de se révéler sur la longueur.
Qui sait, peut-être Steven Moffat nous fera changer d’avis ?
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