Comme le dit Libération Next : « on tremble à l’augure de voir ce divorce entraîner une autre séparation, celle de la formation pionnière de l’indie-rock noisy »
. Et si vous êtes attending à l’un des 5 concerts que Sonic Youth s’apprête à donner en Argentine et au Brésil, quelque chose me dit que vous êtes d’incroyables veinards qui feraient mieux de ne pas annuler leurs présences à ces dernières dates historiques.
« De la no wave des débuts à la power pop de la fin (toujours parsemée d’éclat noise et free sur ses productions pour son label SYR), Sonic Youth est à l’origine d’une oeuvre hors-normes, totalement rock et totalement autre. A la fois consciente et respectueuse de ses racines, comme sauvagement exploratoire, toujours prête à rendre hommage aux territoires peu visités et aux itinéraires bis.
Intime, parce que pour certains, Sonic Youth, le premier album éponyme, Confusion Is Sex, Bad Moon Rising, EVOL, Sister, l’énorme Daydream Nation, l’emblématique Goo, Dirty et tout ceux qui suivirent, marquaient le rock d’une sauvagerie urbaine mêlée d’une grande culture, d’une finesse rare même, qui accompagna nos vies de 16/17/18 à… 40 et quelques années. Pas rien donc, dans la vie d’un (ou d’une) fan acharné(e) de musique. » commente fluctuat.net.
Pour relativiser, Sonic Youth c’est aussi Lee Ranaldo et (un peu moins, mais tout de même) Steve Shelley. Les fondateurs qui divorcent, est-ce que c’est aussi tout le groupe qui vole en éclats ? Croisons les doigts et espérons que non.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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