Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec CANALPLAY Conformément à notre Manifeste, on y a mis ce qu’on voulait.
Article publié le 29 juillet 2015.
Cet été 2015, le « Girl Power » arrive en force sur CANALPLAY, avec une sélection des meilleures séries féminines… Dont les cultissimes Desperate Houseviwes !
Je sais pas vous, mais moi, quand on me dit Desperate Housewives, je pense tout de suite « série culte des années 2000 ». Avec 8 saisons diffusées, le show a réuni des millions de fans à travers le monde, passionné•e•s par les aventures à la fois drôles et touchantes des protagonistes.
Et s’il y a bien quelque chose qui fait du bien de temps en temps, c’est de se re-faire l’intégralité d’une série que l’on a adoré, non ?
Alors, cet été, pourquoi ne pas s’installer confortablement sur son transat, se brancher sur CANALPLAY sur sa tablette ou son smartphone, et repartir direction Wisteria Lane, pour retrouver Bree, Edie, Susan, Lynette et Gabrielle ?
Si tu n’es pas encore convaincue, voici une liste (non exhaustive) de cinq bonnes raisons de découvrir ou re-découvrir Desperate Housewives. Et ces arguments ne sont autres que… Les cinq héroïnes elles-mêmes, qui m’ont fait autant rire que pleurer pendant toutes ces années !
Pour Bree, la fausse femme au foyer à la vie bien rangée
Bree, lorsqu’elle était encore Van de Kamp, était l’archétype de la femme au foyer sage et douce, pouvant paraître insipide, qui ne vit que pour prendre soin de son intérieur, de sa famille et de la réputation de celle-ci.
Mais on découvre vite qu’elle n’est pas si ennuyeuse que ça, que derrière cette « bonne ménagère » se cache une personnalité à la fois attachante et complexe, pleine de secrets et de sentiments contradictoires.
Ce que j’aime le plus dans le personnage de Bree et dans ses aventures dans la série, c’est son évolution. Pour moi, c’est la protagoniste qui change le plus tout au long de l’histoire, et en bien ! Elle passe de la femme au foyer mal dans sa peau, qui ne montre pas un seul de ses sentiments de peur que cela nuise à sa réputation, à une entrepreneuse hors-pair qui n’hésite pas à s’accorder des moments de folie et fait fi du « qu’en dira-t-on ».
Mais Bree, c’est aussi une femme drôle et touchante, à la fois pleine de surprises et fidèle à elle-même. Républicaine conservatrice et membre de la NRA, elle tient à certaines de ses traditions tout en restant une femme résolument moderne, qui prend elle-même les décisions qu’elle estime être nécessaires à son bien-être, et qui assume ses erreurs… même les plus inavouables.
Enfin, son côté pince-sans-rire est absolument hilarant, et c’est la véritable reine de la punchline de Desperate Housewives : « Un peu cinglé ?! Il met de la ciboulette dans une salade parisienne, tu te rends compte ?! Il mérite la camisole de force ! ». Ça déconne pas avec la salade, chez Bree.
Pour Lynette, la femme accomplie et forte qui a tout de même des failles
Lynette Scavo, c’est mon personnage préféré de toute la série, loin devant les autres (même si je les adore aussi, bien évidemment).
Drôle, maniant l’ironie à la perfection, maman hors-pair mais bien au courant que ses enfants ne sont pas des cadeaux du ciel, elle est aussi une femme qui sait mener une grande carrière, se renouveler professionnellement et assumer ses choix et ses doutes.
En fait, je pense que si j’aime autant Lynette, c’est parce qu’elle représente pour moi, la femme que je rêverais d’être. Elle sait mener son foyer tout en restant douce et accessible, mais n’hésite pas à mettre un peu de côté sa famille (qui compte un peu trop sur elle) pour penser un peu à son bien-être. Lynette a aussi beaucoup de fierté même si elle sait se remettre en question.
Ce que j’aime, en plus de tout ça, dans l’histoire de ce personnage, c’est le couple qu’elle forme avec son mari Tom. Je rêverais de vivre un jour ce genre de relation ! Tous les deux me font mourir de rire avec leur système d’éducation un peu bancal, en parents débordés qu’ils sont, et me font fondre tant ils s’aiment et arrivent à surmonter les épreuves ensemble.
Mme Scavo, c’est aussi la femme maligne dans tous les domaines, dans sa vie professionnelle comme dans sa vie quotidienne, surtout pour calmer ses quatre enfants montés sur ressorts…
« Je connais quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui connaît un lutin. Si l’un de vous fait une seule bêtise, je vous préviens que j’appelle le Père Noël illico pour lui dire que vous voulez des claques pour Noël. Vous allez prendre ce risque ? »
Pour moi, le personnage de Lynette est à lui seul la meilleure raison de re-regarder Desperate Housewives ! C’est, de mon point de vue, la protagoniste au caractère et à l’histoire la plus complète, drôle et touchante.
Pour Gabrielle et sa délicieuse insolence
Gabrielle Solis, c’est le rôle qui a propulsé la belle Eva Longoria au rang de star mondiale. Et ce n’est pas pour rien : le moins que l’on puisse dire c’est que l’actrice incarne à la perfection la femme au foyer pas vraiment désespérée ! Gaby est, pour moi, le personnage le plus drôle de Desperate Housewives.
Mme Solis est irrévérencieuse, insolente, provocatrice et capricieuse, oui… mais pas que. Comme pour tous les autres personnages de la série, il est facile, au début de l’intrigue, de se faire une fausse idée de la femme qu’elle est. On peut la voir comme une personne méprisante et égocentrique, mais on découvre vite qu’elle se sent seule et abandonnée, et souffre beaucoup de sa situation maritale.
Quoiqu’il en soit, même si Gabrielle a pu mentir et tromper son monde, elle n’en reste pas moins une personne pleine de sentiments et de tendresse, aussi touchante que ses voisines. Derrière son apparente nonchalance, elle a aussi ses failles, qu’elle peine à dévoiler.
Tous les aspects de la personnalité de Gabrielle font d’elle une femme forte et drôle. Ce qui me fait le plus rire dans son personnage, c’est bien son amour de l’argent et sa façon d’élever ses enfants. Là où elle dit à sa fille cadette, se plaignant d’un coup porté par sa grande soeur, de la frapper en retour, elle est capable de sortir des phrases très drôles, montrant parfaitement son rapport presque malsain à la richesse — un défaut qui la rend hilarante !
« L’argent ne fait pas le bonheur… C’est faux ! Ça c’est des salades qu’on raconte aux pauvres pour pas qu’ils se révoltent ! »
Pour Susan, la femme romantique loin d’être nunuche
Susan, c’est la maladresse faite femme. C’est d’ailleurs pour ça que le public la connaît.
Mme Mayer, puis Delfino, passe son temps à rater tous les plats qu’elle essaye de cuisiner, à se retrouver dans des situations plus embarrassantes les unes que les autres, à manquer de blesser tout son entourage (mais aussi elle-même)… Bref, si Susan me fait mourir de rire, c’est bien parce qu’elle est parfois complètement inadaptée socialement !
Évidemment, ce sont tous ces aspects de sa personnalité qui la rendent attendrissante — en plus du fait qu’en dépit de tous ses défauts, elle n’en reste pas moins une amie, une mère, et une femme dévouée et fidèle.
Susan a beaucoup souffert dans sa vie, et s’est souvent sentie seule. C’est pour ça que j’ai envie de la prendre dans mes bras et lui dire que ça va aller, que la vie continue même si elle ne fait pas toujours des cadeaux… Son personnage est tellement « réel » que l’on s’imagine sans souci être son amie, pouvoir la réconforter.
Enfin, je trouve que parmi toutes les protagonistes de Desperate Housewives, c’est celle à laquelle il est le plus facile de s’identifier. C’est elle qui fait le plus d’erreurs dans sa vie, et qui, au final, peut paraître la plus humaine d’entre les cinq.
Ses répliques aussi sont hilarantes, tant on peut voir qu’elle est pleine de maladresse, tout en restant drôle et ironique !
« Je veux pas l’éviter pendant les 50 ans qui viennent, juste le temps qu’elle soit… trop vieille pour me jeter des trucs à la figure. »
Pour Edie, l’antagoniste beaucoup plus touchante qu’il n’y paraît
Il serait difficile, voire criminel, de parler de Desperate Housewives sans parler de la sulfureuse, la sexy et l’insoumise Edie Britt !
Pratiquement tout au long de la série, elle nous est présentée comme étant l’antagoniste principale du quartier de Wisteria Lane. Elle déteste Susan, fait des pieds et des mains pour lui piquer ses petits copains, est prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut, et n’hésite pas à marcher sur les plates-bandes des autres sans aucun scrupule.
Mais si la femme qu’elle est a pu irriter plus d’un spectateur, c’est vers la fin de son arc narratif que l’on comprend qu’elle n’est pas si superficielle que ça, et qu’elle cache derrière tous ses fards une grande sensibilité et beaucoup de complexes, ainsi qu’un grand manque d’amour.
Ce qui caractérise également le personnage d’Edie Britt, c’est son franc-parler et sa force. Elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, et assume absolument tous ses choix. L’agent immobilier est un Don Juan au féminin et n’a pas peur du regard des autres quant à sa sexualité libre et très active !
Enfin, on ne peut pas parler de Mme Britt sans rendre hommage à plusieurs de ses phrases chocs, comme quand elle traite Bree de « rousse constipée » ou qu’elle tire sa révérence sur une phrase drôle et provocante : « La bonne nouvelle ? Je suis morte exactement comme j’ai vécu : en attirant toute l’attention sur moi ».
Edie, c’est le personnage dont j’ai regretté la mort jusqu’à la fin de la série.
Et si tu es désormais tentée de retrouver les cinq Desperate Housewives et tous les autres personnages de ce show télé plus que culte, il est temps de te rendre dès le 24 juillet sur CANALPLAY ! En plus, le premier mois d’abonnement est gratuit. Que demande le peuple ?
Et Devious Maids, alors ? Eh, psst les fans de Desperate Housewives ! Le saviez-tu ? Marc Cherry, le créateur et réalisateur a récemment lancé une nouvelle série reprenant la vie de femmes évoluant dans un quartier résidentiel typique des États-Unis, Devious Maids, que tu vas aussi pouvoir retrouver en intégralité sur CANALPLAY.
Sarah Bocelli, rédactrice culture qui regarde le show télé, en parle très bien :
« Devious Maids, c’est le soap opera par excellence. Basée sur la telenovela Ellas son la alegría del hogar (Elles sont la joie du foyer), la série, qui en est à sa troisième saison, raconte les joies et les déboires de quatre « maids », ou domestiques d’origine hispanique à Beverly Hills. Et les déboires, pour ne pas dire les galères, Zoila, Carmen, Marisol et Rosie les enchaînent. Tou-jours un truc, de la patronne relou, au meurtre pur et simple. Ce n’est pas simple d’avoir des milliardaires excentriques pour patron-ne-s… mais les maids ne sont pas des anges non plus.
Il y aurait mille choses à redire sur chaque épisode, mais ils sont tellement riches en évènements et retournements de situation invraisemblables, qu’on n’a pas le temps de se poser la question. La cohérence, de toute façon, c’est pas le but de Devious Maids. Et cette série, c’est un peu ma séquence « potins » à moi, que j’adore regarder en bonne compagnie, armée de popcorns à balancer à la figure des personnages un peu blaireaux. »
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Les Commentaires
J'ai re-suivi toute la série sur M6 cette année et franchement, autant la première fois que c'est passé j'ai adoré, autant là c'est vraiment pas passé.
J'ai trouvé la série sexiste, machiste, d'un conservatisme assumé, et les héroïnes sont par moments énervante ou pas douées d'une once de jugeote... Il y a des passages drôle ou touchants, mais il y en a d'autres où je me suis tapée la tête contre ma table basse avec une envie folle d'attraper la protagoniste du moment pour la secouer comme un prunier...