Sale temps pour les créateurs de mode en ce moment. Robert Duffy, le président de la maison Marc Jacobs, avait déjà fait parler de lui il y a un an, lorsque des photos d’un homme nu (prises pendant une soirée Marc Jacobs) avaient été postées sur son compte Twitter. Il avait alors rapidement effacé tout ça. Affaire enterrée. Jusqu’au retour de karma en pleine face.
"Tout va bien chez MJ. Twitter est un endroit fou. Protégez vos mots de passe"
Tout commence le 25 mars dernier à minuit, quand un stagiaire de Marc Jacobs qui s’apprête à quitter définitivement son poste se déchaîne sur le compte officiel de la marque.
« Vous n’avez aucune idée de combien c’est difficile de travailler avec Robert […] Robert est un tyran ! Sérieusement ! » a-t-il écrit avant de claquer la porte et que ses tweets ne soient effacés. D’où la réponse le lendemain stipulant que tout va très bien, merci.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Hier, le New York Post publiait que l’ex Directeur Général, Patrice Lataillade, portait plainte contre Robert Duffy.
Robert Duffy & Marc Jacobs
Et le contenu détaillé de ladite plainte est plutôt moche : selon Lataillade (quel nom plus approprié ?), le cofondateur de Marc Jacobs n’aurait pas vraiment le sens du professionnalisme. Il lui reproche, entre autres, de « créer une ambiance de travail déplorable en montrant des films/images pornographiques gay et en demandant aux employés de les regarder » ainsi que d' »avoir réalisé et diffusé un carnet de photos des employés de Marc Jacobs International dans diverses positions sexuelles ou nus« .
Bien entendu, un porte-parole a fermement démenti ses accusations. A noter que Marc Jacobs n’est pas poursuivi dans cette affaire.
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