Initialement publié le 9 août 2011
Il y a des matins où, le pied à peine mis hors du lit, une évidence coule dans vos veines : aujourd’hui, vous allez détester TOUT et TOUT LE MONDE. C’est comme ça, vous vous êtes levée du pied gauche. Parce que vous êtes une personne sensée et raisonnable, vous n’avez heureusement jamais pris le risque de sortir de chez vous armée. Votre sac est rempli de choses gentilles, d’utilité pratique et totalement inoffensive, allant des mouchoirs au portefeuille, en passant par la bouteille d’eau et les barres de céréales. Le couteau de cuisine est resté à la maison. Bien.
Évidemment, on ne va pas vous inciter à rompre cette bonne habitude : on ne veut pas compter dans nos lectrices des jeunes filles incarcérées dans les prisons de France et de Navarre. Et puis, on pense que tuer, c’est méchant – croyez-le ou non, c’est dans notre ligne éditoriale.
En revanche, en guise de catharsis, je vous ai concocté une liste de tous les gens qui seraient maintenant au ciel si vous aviez été un personnage imaginé par Patricia Cornwell. Voici donc 10 profils de gens détestables… rédigés avec toute la mauvaise humeur du monde.
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1. Cette personne qui crie dans son téléphone
Si cette personne était un objet, ce serait un mégaphone. Son but ? Faire attention à ce que la rame entière aie pu entendre absolument toute sa vie. Alors même si toi, t’as encore la tête tellement enfoncée dans les fesses que tu ressembles à un onion ring, tu connais les tics de langage de la personne, combien elle a de frères et soeurs, la dernière fois qu’elle a été constipé•e, si elle est plutôt team Mcdo ou Burger King, le nom de sa rue, de son proctologue et de la personne à l’autre bout du fil. T’en avais pas envie ? Tant pis tu sais déjà tout.
Que faire ?
Plusieurs solutions s’offrent à toi : changer de voiture, faire pareil et parler plus fort (mais tu risques d’emmerder d’autres personnes et là c’est le serpent qui se mord le cul), fixer la personne, lui demander davantage de détails sur la rupture de sa sœur dont elle beuglait les détails quelques minutes avant, lui montrant ainsi que tous les passagers sont entrés dans l’intimité de sa vie en un coup de fil. Astuce « j’apprécie le fun et l’humour dans les transports », passez le temps en imaginant ce que la personne à l’autre bout du fil. C’est rigolo.
2. Les gens qui fredonnent tout le temps (pile la chanson que vous détestez, ces tarbas)
Ces personnes pleines de bonne humeur ont le don d’ADORER rendre public l’exercice de leurs cordes vocales. Si vous aviez vraiment envie d’écouter du son, vous auriez déjà vos écouteurs de MP3 aux oreilles, non ? En même temps, si vous teniez absolument à ne rien entendre du tout, vous porteriez des boules quiès H24. Bon, soit, la communauté des « chanteurs qui s’imposent » marque ici un point. En revanche – et ce que vous pourrez toujours rétorquer, c’est que l’excuse enjouée du « désolée, je l’ai encore entendue à la radio ce matin » ne fonctionne pas : 1. il faut arrêter de croire que la fréquence d’une radio est imposée à celui qui la possède (par exemple, si vous ne tombez pas sur du Usher quand vous allumez votre poste, c’est en partie parce que vous avez fait le choix de ne pas écouter Fun Radio – les hasards dans la vie n’existent pas), 2. quand une bouse sonore inonde les ondes, il est toujours possible de changer de fréquence (la seule excuse valable est une mutilation des bras – là, il vous sera difficile de légitimement en vouloir à votre interlocuteur sans passer pour un connard). À part ça, le raisonnement s’applique également pour la télé – ce qui nous met out René la Taupe et autres affables jingles de pub lame.
Que faire ?
Soyons honnêtes : pourquoi a t-on inventé les cabines de douche ? Bon, d’accord, d’abord pour pouvoir prendre des douches. Mais en seconde position ? Pour pouvoir pousser la chansonnette dedans, évidemment. C’est ce qu’il faudrait dire à TOUS ces gens qui fredonnent des mélodies de merde dans des lieux publics. Pour appuyer votre argumentaire, rappelez-leur que chanter nu est une des choses les plus agréables au monde. Avec pour micro un gel douche Ushuaia. Que du bonheur – même Lara Fabian vous le dira, « les micros de l’Olympia, à côté ? Fades ». Conseillez donc à vos « chanteurs à leurs heures perdues » d’attendre de rentrer à la maison. Se prendre un « tu vas la feeermer, ouuui ?! » par un géniteur obligé de subir en sourdine les castafioreries de son enfant sous la douche alors qu’il est en train de mater le 20 heures, c’est comme ça que la société a toujours fonctionné. Donc on ne chante qu’à domicile, SVP : emmerder sa famille, c’est déjà bien assez.
3. La personne qui mange son Mcdo dans le train
Cette personne là mérite la guillotine. Dans un cas comme dans l’autre, elle vous ruine votre heure de TGV : soit vous n’avez pas encore mangé et l’odeur de son BigMac vous donne faim (vous le devinez à votre bide qui a l’air de donner un concert de drum’n bass de gargouillements), soit vous avez déjà mangé et l’effluve de ses frites huileuses vous met à deux doigts de tout dégueuler. Vous qui aviez prévu de vous donner bonne conscience en lisant un chapitre ou deux du roman que votre tante prof de français vous avait offert à Noël, vous voilà bien servie. Vous en venez à regretter la non-existence des boules Quiès POUR NEZ. Vous pensiez pouvoir passer votre voyage à regarder amoureusement les paysages qui défilent dehors, une playlist de morceaux bien pensée aux oreilles ? Le monstre qui dégomme son CBO avec avidité en a décidé autrement. Ah, et d’ailleurs : si vous avez un peu de chance, les bruits de bouche sont même offerts par la maison. Ajoutez à ça une poignée de marmots qui beuglent (cf. le point 7) et c’est bon : vous avez toutes les raisons ferroviaires de vous suicider.
Que faire ?
Toujours avoir des boules puantes dans la pochette avant de votre sac. Vous défendre avec l’outil olfactif et éloigner l’ennemi, à la façon de Sacha et Ondine et leurs pokéballs. N’oubliez jamais d’utiliser le champ de références que l’enfance vous a offert : c’est le genre de choses qui arment une femme à vie.
4. La furie qui pousse tout le monde pour monter dans le wagon (avant que les gens n’en descendent, bien sûr)
La furie, en l’occurrence, c’est toujours une personne chargée comme un boeuf de sacs de courses et se croyant tout permis, ou même armé•e d’une mallette qui lui sert à la fois de bouclier et de bélier. Vous en venez à vous demander si Paris Hilton ne serait pas moins capricieuse, au fond. Vous songez à lui donner un cours de logique et vous vous demandez si elle n’a pas zappé la phase Tétris, Kapla ou Légo (ou tout autre jeu d’assemblage, en fait) dans son enfance : l’aménagement spatial et la répartition dans l’espace, c’est comme la gauche et la droite – ce sont des connaissances qui se fixent avant l’âge de 8 ans. Quelques personnes devant vous se risquent à lui faire la leçon : « laissez d’abord descendre, vous monterez juste après ! » Évidemment, la furie en question est doublée d’une impolitesse sans limite : elle bouscule, souffle, pousse, quelques insultes fusent de sa bouche glossée, et ses bras s’agitent à la façon d’une girouette sous LSD. La furie en question ne retrouvera calme et sourire apaisé qu’une fois dans la rame, bien au milieu dans la foule à faire chier tout le monde.
Que faire ?
Les options « lui roter à la figure », « la pousser hors du wagon », « lui voler un sac ou deux » (ça fera vos courses de la semaine) ou « lui cracher dessus » étant soit contraires à la bienséance, soit carrément réprimandées par la loi, OUBLIEZ. En revanche, attraper la joue de la bête et la secouer légèrement en répétant « gouzi, gouzi, gouzi ! », ça fonctionne. « Gouzi gouzi gouzi, la madame elle est trop pressée de monter dans le wagon ? Ohhh, mais il faut d’abord laisser descendre les passagers, voyons ! » Ça fera rire les autres personnes du wagon, ça rendra rouge écarlate (de colère et de honte, c’est un mix des deux) votre furie, DONC vous aurez tout gagné. Le désavantage, c’est que ça ne fera gagner du temps à personne et vous aurez probablement raté votre station. Mais peu importe, vous rirez un peu. Et faute de pouvoir tuer, c’est déjà pas mal.
5. La personne qui pue de la gueule (ou des aisselles) (ou parfois les deux)
C’est une loi mathématique : sur 10 personnes prises au hasard dans la rue, il y en au moins 1 qui possède sur son corps un diffuseur intégré de mauvaises odeurs. Comme la vie est bien faite, cette personne est bien souvent très bavarde. Et comme aujourd’hui vous êtes malchanceux, cette personne a jeté son dévolu sur vous : elle est en train de vous raconter une «putain» d’anecdote (putain, de son point de vue), prenant soin de diriger sa bouche ou ses aisselles exactement au niveau de votre nez. Alors OK, cette étude comparative des séries du moment selon votre interlocuteur peut être la plus intéressante du monde (vous êtes d’ailleurs tous les 2 d’accord sur le fait que The Office est la meilleure de tous les temps), mais l’usage de vos oreilles se trouvant handicapé par le surplus d’immondices olfactives qui affluent vers votre fosse nasale, VOUS VOUS EN FOUTEZ. Vous songez un instant être prise au piège d’une émission de caméra cachée et vous riez intérieurement des gros plans sur vos rictus de dégoût que la France entière verra sur tous les écrans perlés. Mais non, quelques regards furtifs autour de vous démontent assez vite votre thèse : aucune caméra, vous ne passerez pas à la télé, vous n’aurez pas de moments de gloire, vous ne ferez pas rire vos potes, vous êtes bien seule face à Monsieur Puant. Et cette puanteur n’est pas un gag.
Que faire ?
Sortir un paquet de chewing-gum de votre poche, porter une des dragées mentholées à votre bouche, et le plus naturellement du monde, en proposer une à votre interlocuteur. S’il refuse, prétextez que vous tenez absolument à avoir son avis sur cette nouvelle marque de trucs à mâcher. OK, il y a de fortes chances pour qu’il fronce des sourcils et vous trouve un peu chelou. Mais c’est quoi le pire ? Vaguement étonner votre bonhomme parfumé à la sueur ou mourir asphyxiée ? Vous dites ? Voilà. On est d’accord.
6. La personne qui pense pour toi
« Oulala, mais t’as une de ces mines toi ce matin ! C’est pas la forme, hein ? » Euh, pardon ? Comment prendre cette phrase ? Vous avez une sale gueule et l’air d’avoir fait nuit blanche – c’est ce qu’est en train de sournoisement insinuer cette personne qui s’est avancée vers vous alors que vous ne lui avez rien demandé. « T’as l’air trop énervée ! », « Hé, maaais comment t’as l’air VE-XÉÉÉE » et autres « ahh, j’ai FROID pour TOI, quoi ! » sont du même acabit chez cette race de gens qui se mêlent de tout. Aucune chance pour que ça ne vous énerve pas : soit ils ont raison (et ça vous fait chier, parce que vous n’avez, objectivement, pas besoin d’eux pour le savoir), soit ils ont tord (et vous avez envie de les inviter à spéculer et faire des interprétations sur un autre sujet que votre personne).
Que faire ?
Affirmer haut et fort que la personne se trompe sur toute la ligne. Juste pour le concept de la contredire. Votre interlocuteur vous assène un énervant « mon dieu, t’as pas l’air dans ton assiette » ? Rétorquez qu’au contraire, vous vous êtes couchée super tôt hier et que vous pétez la forme comme ça n’avait pas été le cas depuis 1998.
7. L’enfant qui pleure dans les transports en commun
Le vrai débat étant : sont-ce les bébés que vous avez envie d’éliminer, ou les parents incapables de les faire taire ? Au même titre qu’il est poli d’éteindre son téléphone portable au cinéma, il est de bon ton de savoir faire taire son bébé quand celui-ci beugle dans les transports en commun. Si ces gens ont appris à trouver mélodieux les cris de leurs lutins infernaux, c’est tant mieux pour eux. Mais pas la peine d’expérimenter la chose dans les lieux publics, en particulier ceux où vos pauvres oreilles de personnes jeunes et dynamiques, encore hermétiques aux concepts de maternité / grossesse / parentalité / responsabilité, se trouvent. MERDE, quoi.
Que faire ?
Tuez un être humain et vous passerez pour un méchant. Tuez un bébé, vous passerez pour un monstre. Du coup, notre premier conseil sera : ne tuez pas le morpion de 8 mois. Songez au fait qu’un jour, vous ferez vous aussi peut-être l’erreur d’être parents. Baladez vous avec des boules Quiès et/ou une playlist de bon goût dans votre iPod, et dégainez la chose à chaque situation de crise. Sont recommandés : les boules Quiès qui s’enfoncent vraiment dans les oreilles et les morceaux de musique aux basses suffisamment grosses pour couvrir les pleurs. Ignorer la réalité des choses, on n’a pas encore trouvé mieux.
8. Les gens qui marchent super lentement dans la rue
OK, le code de la route du piéton n’existe pas. Et donc ? La vérité, c’est qu’il DEVRAIT exister. Certains jours, vous avez l’impression que les gens dans la rue se sont donné le mot pour vous faire perdre le plus de temps possible. Il y a ceux qui marchent hyper hyper lentement (et avant de vous plaindre, vous avez vérifié : non, ils ne portent pas de chaussures orthopédiques, donc non ils n’ont pas de problèmes de locomotion, donc oui vous pouvez cracher sur eux), mais aussi ceux qui changent brutalement de trajectoire, sans aucune logique (vous fonçant ainsi droit dans le buste – ALLO JE SUIS LÀÀÀ, DEVANT TOOI, OUVRE LES YEUUX). Sans oublier ceux qui (bien entendu) JAMAIS ne se décaleront sur le trottoir : c’est à vous de le faire, vous êtes inférieure, la rue c’est la jungle, la loi du plus fort règne dans la ville, et blablabla, mon cul est une énorme cuisse de poulet.
Que faire ?
Déjà, arrêtez d’être une victime : décidez que demain, ce n’est pas VOUS qui vous écarterez, mais tous les gens en travers de VOTRE passage. Ensuite, donnez une bonne leçon à tous les gens qui marchent trop lentement devant vous : dépassez les avec habileté et, à votre tour, marchez ENCORE PLUS lentement qu’eux. OK, ces conseils partent du postulat que se venger est légitime. Mais vous êtes sur un webzine, pas dans un cours de catéchisme. Donc on s’en fout.
9. Les gens sont toujours en retard
Vous venez de faire tous les efforts du monde pour être à l’heure. Vous auriez même pu vous arrêter pour choper une canette de coca au distributeur (vous mourrez de soif depuis 2 heures), mais à la place, vous avez dévalé les rues, couru dans les escalators, manqué de vous faire écraser par un bus et poussé par mégarde une mamie sur la chaussée : tout ça pour ne pas être en retard à votre rendez-vous. En fait, le vrai problème avec les gens à la bourre, c’est que c’est toujours les mêmes. Vous n’êtes pas une nazie de la ponctualité, et avoir un peu de retard est acceptable, tant que ça reste ponctuel (vous me suivez ?) Mais la cerise sur le gâteau, c’est quand on vous prend pour une conne en vous expliquant un retard d’1h30 via une excuse digne d’un « désolé, mon chien a mangé ma copie ».
Que faire ?
Être en retard à votre tour la prochaine fois que vous rencarderez cette même personne. Un concept de rééquilibrage va alors s’opérer : la personne vous sachant également souvent en retard, elle le sera toujours un peu plus encore. Un rendez-vous à 15h va se transformer dans vos esprits respectifs en un 15h30, que vous allez ensuite individuellement ré-interpréter en un 15h45 extensible ou 16h, pour le plus impoli de vous deux. Et puis vous verrez bien qui craquera le premier.
10. Les taxeurs éhontés
Vous aviez à peine 10 ans qu’ils existaient déjà : les gens qui vous taxaient une copie double Clairefontaine avant chaque interro. 12 ans après, ils sont toujours là, mais cette fois, ils vous taxent des clopes. À raison de toutes les 10 minutes en 6 heures de soirée (faites le calcul, ça fait beaucoup) car sous prétexte qu’ils ne fument pas, ils ne s’achètent pas de paquet de cigarettes mais vous dépouillent bien volontiers du vôtre tous les vendredi et samedi soirs de chaque mois. Le taxeur, c’est aussi le mec enrhumé, qui à chaque cours, vous demande un mouchoir : OK ça coûte rien un paquet de Kleenex, mais sur le concept, ça vous saoule tellement qu’un vendredi matin, après 5 jours de distribution, vous finissez par lui dire « en fait, garde le paquet ». Qu’on se le dise : vous êtes loin d’être égoïste, et dépanner quelqu’un ne vous a jamais dérangé. De là à « servir de sponso officiel à quelqu’un »? Il y a une barrière que votre ego vous empêche de franchir.
Que faire ?
Tendez à votre taxeur en série un billet de 20 euros. En mode « tiens, quitte à ce que tu me taxes tout, fais le d’un coup : va t’acheter tout ce dont tu as besoin ». De toute façon, il ne vous prendra jamais votre tune – il sera juste immensément mal à l’aise. Et s’il le prend vraiment ? C’est que vous avez là affaire à un taxeur né. Pour le punir, faites lui subir un combo des 9 points abordés ci-dessus : prenez une voix de crécelle, chantez lui une chanson de merde, prenez le train avec lui et bouffez un McDo à côté, poussez-le dans le métro, puez de la gueule, pensez à sa place, chialez comme un bébé dans ses oreilles, marchez lentement devant lui et donnez lui un rendez-vous auquel vous aurez 1 heure de retard. Si après ça, le taxeur vous suit encore, c’est qu’il est amoureux de vous. Ou qu’il a grillé votre méthode parce qu’il lit aussi madmoiZelle.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Des fois, je culpabilise en me disant que je râle trop, que il faut être zen et patient avec les "chiants qui souvent s'ignore" mais là je suis .... libéré.
Le matin, j'ai LE combo chiant-dragueur-bavard.
C'est un voisin qui prend le même bus que moi tout les matins. Il parle TOUT le temps, me fait des réflexions assez limite, essaie d'en savoir le maximum sur la vie, et à les yeux qui louche régulièrement sur mon décolleté (qu'il soit visible ou pas). Il m’insupporte mais je n'arrive pas à être suffisamment ferme pour qu'il comprenne : LAISSEZ MOI TRANQUILLE !
Je deteste aussi les gens qui balancent constamment des spoilers sur tes séries fétiches " Ahhh tu ne savais pas. Mince, désolé, mais en fait c'est pas important tu sais, c'est le juste la réponse à l'intrigue de toute la saison" Et malgré ça, le lendemain ou la semaine d'après ils recommencent
Le summum pour moi étant les personnes distillant joyeusement des conseils et donnant leur avis sur tout et n'importe quoi sans qu'on ne demande rien. Conseil sur les relations amoureuses ... alors que leur plus longue relation a duré 2 jours. On peut l’étendra à plein de situation : la fille sans enfants qui donne des conseils d'éducation, la personne qui ne se nourrit que de plats préparés qui te dit que ton plat n'est pas top top et que tu devrait faire ci ou ça, la personne qui vis dans un bordel monstre et qui te dit que chez toi c'est pas nickel nickel. Enfin bref ces mèle-tout du quotidien, les Mr et Mme je sais tout mieux que tout le monde.
Ceux là je les fuis ! Quand j'en rencontre un, je cours !