Comme je ne me lasse toujours pas de le répéter : madmoiZelle est partenaire de la braderie de Lille 2017 !
Tu viens à la braderie ?
Alison et Tifaine te donnent rendez-vous samedi à 15h, Gare Saint Sauveur, si tu veux chiner un peu en leur compagnie !
Retrouve-les via le compte Instagram de madmoiZelle !
L’art de bien inaugurer un week-end de braderie !
C’est dans le cadre de la Braderie de Lille que j’ai eu l’occasion de rencontrer Hervé di Rosa, peintre français et figure internationale d’art contemporain connue pour ses oeuvres bariolées et expressives, et coup de coeur artistique de la maire de Lille, Martine Aubry (qui était également présente lors du vernissage, auquel j’ai eu l’honneur d’assister).
L’artiste travaillait à Lisbonne avec une fabrique traditionnelle de céramiques appelés azulejos.
La maire de Lille, qui était au Portugal, a tellement aimé ce travail et cette technique, qu’elle a proposé à l’artiste d’apporter un peu de son art dans sa ville.
Hervé di Rosa aimait déjà Lille pour son art populaire et son rayonnement culturel !
La Gare St Sauveur un lieu de partage culturel et de convivialité
Le 31 août 2017, j’ai donc découvert l’oeuvre monumentale que l’artiste a réalisé pour la ville. Le Peuple René fait quarante mètres carrés.
Le choix du lieu pour exposer son oeuvre est venu de lui-même, la Gare Saint Sauveur, une ancienne gare réaménagée en lieu de culture et de fête !
Je parle assez souvent de ce lieu dans mes articles car il a une atmosphère très spéciale où on retrouve un peu de tout, de l’art, de la culture en général, de la musique, de la convivialité, de la mixité et de la diversité
!
Les familles et les ami•es se rendent aux expositions la journée et quand la nuit tombe la Gare Saint Sauveur devient un rendez-vous pour les fêtard•es de la métropole !
L’oeuvre se trouve à l’entrée de la Gare, comme une invitation à entrer !
Une nouvelle oeuvre pour Lille, une capitale européenne de la culture
Depuis 2004, année où Lille été capitale européenne de la culture, l’art s’adresse à un très grand public dans la ville. Il a été rendu accessible, même aux plus néophytes, en le faisant surgir dans le quotidien des habitants, pour éveiller leur curiosité !
L’artiste a dit être très impressionné par l’engouement des lillois•es lors des grandes manifestations artistiques dans leur ville, car ils répondent toujours présent, et sont très impliqués dans la vie collective ainsi que dans les évènement de la ville.
C’est ce fort attachement à Lille et à sa communauté qui a inspiré l’artiste.
Hervé di Rosa
Lille est une ville qui rayonne culturellement avec une population de plus en plus intéressée par l’art, selon Martine Aubry.
Elle m’a d’ailleurs raconté une histoire plutôt mignonne. Alors qu’elle se trouvait dans un quartier un peu difficile de la métropole, un enfant de 10 ans lui a dit :
« Nous, on a pas de statue ici. Il n’y a pas de statues chez nous ».
C’est pour les Lillois•es à l’image de cet enfant qui déplore le manque de culture près de là où ils vivent, que la maire de Lille a vraiment à coeur de faire vivre l’art dans la ville !
D’ailleurs, quand je suis arrivée à la Gare Saint Sauveur pour rencontrer l’artiste, il animait un atelier avec des enfants issus des centres sociaux lillois.
L’oeuvre d’Hervé di Rosa Le Peuple René
Malgré ses influences d’art urbain et de graff, l’oeuvre d’Hervé di Rosa n’est pas une fresque même si elle y ressemble.
Il s’agit plutôt d’un objet, d’une oeuvre conséquente faite en céramique dont chaque carreau a été cuit et peint à la main.
Quant au titre, Le Peuple René vient de la mythologie personnelle de l’artiste qu’il a crée il y a une petite quarantaine d’années. Il ne savait pas dessiner à l’époque, mais il avait beaucoup d’histoires à raconter.
Ses personnages n’ont qu’un oeil qu’une bouche, parfois des jambes, et c’est assez pour leur donner du caractère et une histoire !
Cette fresque en céramique est un portrait de Lille qui se veut à l’image de la ville, pleine de diversité, de sourires et de « vivre ensemble ».
Le Peuple René, le peuple renaît et la braderie renaît. Il ne faut pas oublier que l’an passé, Martine Aubry avait pris la décision d’annuler la braderie de Lille à cause du risque d’attentat terroriste.
Quand on pense que deux millions de personnes se rendent à la braderie chaque année, on peut imaginer le nombre de déçu•es à l’époque.
La culture contre la violence : le beau retour de la braderie
Cette année, la braderie revient, la ville de Lille a eu le temps d’être au point niveau sécurité, et la maire est très enthousiaste de commencer cette braderie sous un angle culturel.
L’inauguration d’une nouvelle oeuvre pour Lille est un beau lancement pour cette braderie 2017 et une belle réponse face à la peur et la menace terroriste qui avaient conduit à l’annulation de l’édition 2016.
J’en profite pour partager une anecdote historique que m’a racontée Martine Aubry : quand on a demandé à Winston Churchill de couper dans le budget des arts pour l’effort de guerre, il a répondu :
«Alors pourquoi nous battons-nous ?».
Rendez-vous à 15h le samedi 2 septembre à la Gare St Sauveur de Lille, des madmoiZelles seront présentes, n’hésitez pas à nous contacter via Instagram !
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