Kheiron, en observation, a pété les abdos de Brune !

Si j’ai découvert Kheiron, c’est grâce au chef (NDFab : kikoo !), qui m’a gentiment amenée au Pranzo (RIP) pour un plateau d’humoristes présidé par notre Bérengère Krief internationale, il y a quelques semaines.

Ce petit gars qui entre sur scène et nous prévient très sérieusement qu’il n’est pas turc malgré ce qu’on peut penser, a réussi à me faire pleurer de rire en moins de temps qu’un oignon très juteux. Comme il joue tous les mardi au Théâtre de Dix Heures, j’ai couru voir son spectacle, sachant à l’avance que j’allais ressortir avec des crampes au ventre et que ce serait bon pour mes abdos.

(vidéo signée lescahiersdurire.com)

Ça n’a pas loupé : Kheiron est tordant. Son spectacle laisse la part belle à l’impro, et c’est du stand up, du vrai. Kheiron pose des questions au public, mais ce n’est pas pour relancer ses vannes, c’est parce qu’il souhaite vraiment connaître les réponses. À la moitié du spectacle, il connaissait déjà les prénoms des deux premiers rangs et les particularités de chacun. Pour info, moi j’ai été directement cataloguée comme la meuf « un peu lente » (mais je ne t’en veux pas Kheiron).

http://www.youtube.com/watch?v=1e_ym4g_ovo

Jamais irrespectueux, mais toujours politiquement incorrect, Kheiron parle de n’importe quel sujet en y ajoutant de la drolitude. Aucune auto-censure, les sujets les plus graves côtoient les plus futiles, car avec Kheiron, on peut rire d’absolument tout. Il a une petite faiblesse pour les dictateurs, qu’il cite beaucoup, il aime bien rappeler que sa femme est le portrait craché de Shakira.

Je vais pas vous raconter tout le spectacle, non, vous allez plutôt courir sur Billetreduc immédiatement et aller voir Kheiron mardi prochain, ou le suivant. Vous pouvez aussi le suivre sur Facebook, d’ailleurs.

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