Je sais, ça va paraître un peu relou de venir se “plaindre” d’un souci comme ça alors que d’autres n’ont jamais atteint le 7ème ciel. Mais voilà : pour moi l’orgasme, c’est un lot un peu trop courant que je ne maîtrise pas, et c’est pas toujours facile à vivre.
Découverte du plaisir
J’avoue, je ne me suis jamais demandé ce qu’était l’orgasme. J’ai découvert ça un peu par hasard toute seule dans mes jeunes années, puis quand j’ai pécho le loup, c’est venu assez rapidement. Les petits papillons et les convulsions du dedans, je connais depuis déjà un petit moment. Et depuis ? Ça revient tout le temps.
Normal, me direz-vous, sauf que ça vient en général en trois minutes top chrono, et puis pouf. Super, c’est pas comme si les mecs avaient besoin d’un petit peu plus de 3 minutes pour que ça leur plaise hein.
En gros, alors que le garçon est tranquillement en train de se faire une place peinard à l’intérieur (découverte de l’intérieur de mon vagin, test du moelleux, une petite visite de prospection quoi), je suis déjà en train de pousser des cris à la con. Quelques minutes après le début, donc, j’ai autant envie de continuer que de me masturber avec un sécateur de jardin à grosses dents.
C'est parti un peu trop vite
Problème au quotidien
Non seulement c’est un peu frustrant (à peine le temps de faire -han que pour moi tout est déjà fini), mais c’est aussi un peu gênant. Comment expliquer à un garçon que ça s’il donne tout, ça risque de durer une minute trente ? Que si là on reste dans cette position je risque de ne plus savoir me contrôler ? Autant dire que je suis de tout cœur avec ce jeune ado de quatorze ans qui découvre à quoi sert son kiki tout raide et qui ne maîtrise pas encore très bien ses émotions.
En clair, un peu comme ces jeunes gens qui ne se sentent plus vraiment maître de leur corps à peine entré en contact avec une cavité chaude, je suis l’équivalent féminin d’un éjaculateur précoce.
Des nuits constructives
Il m’arrive donc, comme un jeune fifrelin de seize piges, de jouir dans mon sommeil. Voilà, si j’étais un mec, je devrais changer aller cacher mes draps au fin fond du bac à linge sale pour cause de cartes de France intempestives.
Bien entendu, ça me réveille et j’essaye de me rappeler de quoi je rêvais. Toujours des trucs à la con, comme : rêver que Frédéric Beigbeder me demande de le rejoindre dans son bain, mon mec me plaque sur un hamburger géant… et plein que j’ai oublié car ça m’arrive souvent. J’ai toujours pensé que si on m’avait doté d’une bite, je passerais mes journée à devoir remettre un caleçon différent en raison de spasmes incontrôlés.
Mais y’a quoi là dedans ?
J’aimerais beaucoup aller m’explorer l’intérieur pour comprendre : je soupçonne mon point G de s’étendre sur environ 400 mètres, et de croire que chacun de mes rapports sera le dernier sur terre, même si c’est quotidien. Ouais, en gros, la pêche aux moules, pour moi c’est tous les jours. J’ai cependant décidé d’un commun accord entre moi et moi-même de ne plus chercher ce qu’il pouvait se tramer dans mon dedans et de laisser libre cours à la vie de mon bulot. Pour faire bref, j’ai lâché du leste foufounettement parlant, mais une chose est sûre : ce n’est pas si facile de devoir se tortiller aussi vite puis de retourner à son état végétatif. A toutes les madmoiZelles qui ont des copains un peu trop rapides au lit, s’il vous plaît ne les jugez pas trop vite : c’est trop dur à maîtriser, ces bestioles-là.
(image tirée de cette fantastique pub)
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Les Commentaires
Moi il me semble que j'ai lu souvent que Josée l'Obsédée était le nom utilisé pour parler de sexe et préserver l'anonymat des madz...
Josée c'est toi, c'est moi, c'est nous, c'est plutôt cool non ?