Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Gallimard. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Ann Brashares, mondialement connue pour son roman Quatre filles et un jean, revient avec un livre plein de douceur, parfait pour cet été, dont madmoiZelle est la fière partenaire !
Ces liens qui nous séparent reprend des thèmes chers à l’auteure : la période charnière en quête d’identité de soi, entre l’adolescence et l’âge adulte, mais aussi la relation ténue qu’on peut entretenir avec sa famille.
Avec son style fluide et émouvant, elle lève le voile sur le monde de Sasha, une jeune fille de 17 ans, et de Ray, un garçon du même âge.
Ces deux adolescents, à l’aube de l’âge adulte, se connaissent sans jamais s’être rencontrés. Même s’ils pensent souvent l’un à l’autre, ils ne vivent pas ensemble et ne se sont jamais parlés.
Le père de Sasha était marié à la mère de Ray, mais tous deux sont issus du second mariage de leur parent respectif donc ils ne partagent aucun lien du sang. Vous suivez toujours ?
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Leurs sœurs en revanche, ou plutôt demi-sœurs, partagent des liens du sang puisqu’elles sont nées lorsque leurs parents étaient encore ensemble.
Et pas de souci si t’as peur de te perdre dans les ramifications généalogiques, le début du livre te les schématise. Du côté de Ray, il y a les Riggs, sa mère s’étant remariée, et du côté de Sasha, il y a les Harrison, son père ayant également épousé quelqu’un d’autre.
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Quand deux opposés s’attirent dans Ces liens qui nous séparent
Le père de Sasha travaille dans le domaine des affaires et s’impose comme l’homme influent par excellence qui a vécu le rêve américain. La mère de Ray est plus proche de la nature et regrette presque Woodstock.
Si tout oppose les deux familles, elles partagent une chose : la demeure familiale qui appartenait au grand-père du côté maternel mais que le père a rachetée. Là-bas, Sasha et Ray ont toujours occupé la même chambre depuis qu’ils sont tout petits, sans jamais y être en même temps ou se croiser.
À mes yeux, l’île de Long Island n’aura jamais été aussi attirante que dans Ces liens qui nous séparent. Quand l’auteure nous décrit sa maison, je m’imagine déjà dedans.
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Et bien que différents en tout point, les deux héros se ressemblent au fond, en ayant partagé autant de choses. La lecture semble presque triste dans les paragraphes où l’un et l’autre regrettent tour à tour de ne pas se connaître. Malheureusement, ils ne peuvent pas y faire grand-chose.
Dans leur ignorance, ils avaient ainsi une image parfaite de l’autre…
« Il conservait ainsi toutes les qualités d’un ami imaginaire : patient, compatissant et compréhensif, partageant en silence ses affaires et son espace. Sans jamais se montrer égoïste, lourd ou brutal. Sans jamais le moindre désaccord. Il était juste ce qu’elle voulait qu’il soit, ce qu’elle avait besoin qu’il soit. »
Puis au bout d’un moment, ils finissent par devoir communiquer. Comment surmonter les différends du passé pour bâtir un futur solidaire ?
L’amour malgré la distance
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On retrouve souvent dans
les ouvrages d’Ann Brashares le sentiment d’âme sœur et, dans Ces liens qui nous séparent, cet aspect est également présent. Mais peut-être que ce n’est pas de l’amour romantique, qui sait ?
Ce qui est certain, c’est que la relation profonde qu’entretiennent les personnages peut surmonter plus d’un traumatisme. Et c’est là qu’on se rend compte que la distance physique n’a pas grande importance. Sasha et Ray l’ont bien compris.
Les liens avec leurs sœurs sont irréfutables, mais la personne qui reste dans leur esprit et avec qui ils voudraient nouer quelque chose de nouveau, c’est tout simplement l’autre.
La famille recomposée au cœur de Ces liens qui nous séparent
Aujourd’hui, de nombreuses personnes sont confrontées à un divorce. Dans le meilleur des mondes, les deux partis tentent de rester civils, mais parfois ça finit juste en bain de sang. Et c’est l’impression que l’on a en lisant Ces liens qui nous séparent.
Pourtant, tous les personnages demeurent identifiables et on ne choisit pas de camp devant cette famille brisée. La faute n’est pas personnelle, elle se partage entre tous.
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L’histoire ne tourne pas uniquement autour des deux jeunes héros : il y a aussi tous les autres membres de la famille qui sont aussi perdus qu’eux et qui rappellent à chaque instant que pour se construire, on a besoin également de l’aide des autres.
Et la manière dont l’auteure les présente donne juste l’impression que le lecteur les connaît. Oui, j’ai passé moi aussi des bons moments dans l’appartement situé à Brooklyn des Harrison, oui, j’ai visité les Riggs à Manhattan…
Et maintenant que j’ai terminé le livre, ces personnages resteront bien dans un coin de mon esprit, comme de vieux camarades dont je prends des nouvelles de temps en temps.
Ces liens qui nous séparent sera disponible dès le 11 mai en librairie et tu peux déjà lire les premières pages ici !
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Concours du 11 au 31 mai 2017 inclus. Tirage au sort effectué le 1er juin 2017. Concours réservé uniquement aux personnes résidant en France métropolitaine. 10 exemplaires du livre à remporter.
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Les Commentaires
J'ai adoré Quatre filles et un jean et j'ai dévoré tous les autres romans qu'elle a écrit! Je les ai tous ! uppyeyes:
Et honnêtement, je me suis inscrite au concours, mais j'ai un gros doute sur mes capacités à attendre les résultats pour savoir si je dois l'acheter ou non (pour avoir déjà gagner un bouquin via un concours de Madmoizelle, on peut attendre longtemps avant d'avoir le résultat en plus Pas de mail ni rien, juste le bouquin qui arrive un beau jour -deux mois plus tard- dans la boite aux lettres -autant dire que j'avais oublié le concours depuis belle lurette )
(En plus, le livre est sortie le jour de ma fête. Hasard du calendrier ou signe du destin ? Mettez moi dans une librairie et vous aurez la réponse :yawn