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Je vais bien, ne t’en fais pas

Quand j’ai vu pour la première fois l’affiche du film, je me suis arrêtée sur le regard de Mélanie Laurent, puis je suis allée lire le résumé, et j’ai eu de suite le pressentiment que j’allais être séduite.

L’histoire est simple : celle de Lili, 19 ans, qui rentre de vacances et retrouve ses parents à l’arrivée du bus qui la ramène de Barcelone. Atmosphère gênée, ses parents lui annoncent que Loïc, son frère jumeau, a quitté la maison depuis plusieurs jours, après une dispute entre père et fils. Une dispute comme tant d’autres, dans une famille où on ne sait pas vraiment comment se parler.

Lili ne comprend pas : pourquoi Loïc ne revient-il pas ? Pourquoi ne répond-t-il ni à ses appels, ni à ses messages ? Pourquoi ses parents ne font-ils rien ?

Au fil des jours, pas de nouvelle, des messages sur le répondeur, Lili finit par devenir comme cette image de deux balançoires côtes à côtes, vides, juste hantée par la dernière chanson que son frère a composé pour elle, « Lili ». Elle cesse de manger, finit par vouloir rejoindre ce frère qu’elle croit mort, jusqu’à ce qu’une lettre arrive : Je vais bien, ne t’en fais. Lettre après lettre, elle suit son parcours et décide de partir à sa recherche…

Tout en subtilité et en sensibilité, Philippe Lioret nous conte le douloureux passage de l’adolescence à l’âge adulte. Le devoir de surmonter la solitude, la perte et le manque, pour partir et oser vivre sa vie. Je vais bien, ne t’en fais pas, c’est le drame de tous ceux qui n’arrivent pas à communiquer, qui n’osent pas, ne savent pas comment se dire qu’ils s’aiment.

Le réalisateur parvient parfaitement à créer une atmosphère particulière, émouvante. Les couleurs, les acteurs qui se détachent sur un fond devenu flou, le tout sans un mot superflu, tout en sous-entendus, car Philippe Lioret sait faire parler les regards.

Les acteurs et le réalisateur rivalisent de talent et son incontestablement à la hauteur du scénario. Mélanie Laurent est superbe, bouleversante. Kad Merrad démontre qu’il peut jouer beaucoup plus que dans le registre comique.

>Même la bande originale s’accorde parfaitement et on se retrouve la gorge serrée, seule dans la salle, à goûter jusqu’à la dernière note de musique.


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Les Commentaires

18
Avatar de Mademoiselle-Upanova
1 février 2009 à 05h02
Mademoiselle-Upanova
Ah et j'oubliais, Lili, j'en peux plus.
0
Voir les 18 commentaires

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