Je voudrais foutre la pression à personne, mais on est déjà fin avril et faudrait commencer à chercher notre tube de l’été. En ce 22 avril 2014, premier « mardi qu’on dirait un lundi » de l’année, j’ai une proposition : It’s my belly button, par Rhett & Link.
Cette chanson, par les deux anciens ingénieurs reconvertis dans la vanne sur YouTube, est une ode à cette cicatrice qu’on a tendance à ignorer : le nombril. C’est vrai, on le nettoie machinalement, mais qui s’intéresse régulièrement à son état ? Le mien, je l’avoue, est très profond (un peu, il faut bien le dire, comme ma vulve) en comparaison avec celui des autres et pourtant, même au plus profond de mon adolescence, je n’ai JAMAIS pensé à complexer dessus. C’est dire que je m’en fous.
Rhett & Link ont choisi de faire une chanson sur la découverte de leur orifice ventriloque, de leur volonté de l’assumer, et d’en faire plein de trucs. Comme un récipient à sauce barbecue, un décapsuleur à bières ou un sac d’aspirateur pour « nounoutes »* de poussière.
*Remplace ce terme par celui de ton choix, les peluches de saleté ayant, il semblerait, un terme par famille.
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