Alors que le projet a été présenté en Conseil des ministres mardi 12 décembre et qu’il doit faire l’objet de discussion lors d’un Congrès en mars 2024, la loi pour voter l’inscription de l’IVG dans la Constitution est très commentée par les associations de défense des droits humains.
S’il existe un consensus pour saluer cette initiative, pour Amnesty International par exemple, pour qui le projet constitue un « signe positif », ce n’est pas encore suffisant.
Encore « difficile d’accéder à un avortement sûr » en France selon
Ce jeudi 14 décembre sur Mouv’, Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits des femmes et minorités de genre pour l’ONG, a déclaré que cette inscription dans la Constitution doit être « accompagnée de moyens » pour défendre l’avortement en France. Selon elle, aujourd’hui encore « il est difficile d’accéder à un avortement sûr, sécurisé et dans des délais convenables » en France.
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Ainsi, elle affirme au micro de Mouv’ souhaiter « faire en sorte qu’on n’ait pas de centres IVG qui ferment dans des zones reculées » afin d’éviter aux femmes « de faire des centaines de kilomètres » pour pouvoir bénéficier d’un avortement. Mais aussi éviter que les centres ferment durant la période estivale, afin que les femmes ne soient pas restreintes par le délai légal de l’avortement, qui est de 14 semaines en France.
Lola Schulmann souhaite aussi que des moyens soient apportés pour améliorer l’éducation sexuelle au collège et au lycée : « Il faut que tous les jeunes puissent accéder à une éducation à la sexualité, avec des informations sécurisées, fiables, vérifiées » insiste-t-elle.
Néanmoins, elle félicite de voir que les sages-femmes pourront bientôt pratiquer des IVG à l’hôpital. Lola Schulmann salue « toutes les mesures qui tendent à faire en sorte que l’avortement soit un acte médical normal, classique » et souhaite « démystifier l’avortement ».
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