Ce lundi 29 juin est un jour symbolique pour le Mozambique grâce à l’entrée en vigueur d’un nouveau code pénal qui supprime l’application de « mesures de sécurité » contre des personnes « s’engageant habituellement dans des actes contre nature ». Selon Jeune Afrique, ces mesures avaient été adoptées par l’ancien code pénal datant de 1886, et permettaient, entre autres, de pouvoir administrer des peines de travail forcées aux personnes homosexuelles.
Ces dispositions n’ont toutefois jamais été appliquées par le gouvernement mozambicain.
Promulgué en décembre dernier par le président sortant Armando Guebuza, ce nouveau code dépénalise aussi l’avortement grâce aux combats menés par de nombreuses associations pour les droits des femmes. Il n’y aura donc plus de sanctions appliquées envers les personnes qui souhaiteraient mettre un terme à leur grossesse, ni contre les médecins pratiquant l’IVG.
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Même si les attaques envers les personnes homosexuelles sont rares au Mozambique, l’homosexualité y est vue comme un crime, ainsi que l’avortement. Leur dépénalisation reste une avancée conséquente et importante pour le continent africain, où il existe encore quelques pays qui sont en guerre contre les homosexuel•le•s et qui ne laissent pas aux femmes la possibilité de disposer de leur corps comme elle l’entendent.
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Les Commentaires
C'est même pas pour le côté symbolique, c'est pour l'avancée des droits. Maintenant ce n'est plus un crime avant ça l'était.