Britney Spears est une source inépuisable d’amusement. Elle joue à fond la carte de kitsch 90’s et du cheap, l’assume complètement, et va fêter ça en mangeant chez Johnny Rocket trois soirs de suite. De façon assez incroyable, la sauce prend : son single eurodance Hold It Against Me, déprimant à crever, s’est classé numéro 1 sur iTunes la semaine de sa sortie, et ce dans une bonne douzaine de pays. Et c’est bien sûr quand on croit avoir tout vu que Britnouille vient nous asséner un dernier petit coup derrière la nuque.
Voilà, c’est la pochette de son prochain album, qui sort le 15 mars. Et NON ce n’est pas un FAKE, c’est elle-même qui l’a postée sur Twitter.
Par où commencer ? Par ses racines gluantes, la typo digne d’une invitation pour un mariage perse, un regard aussi brûlant qu’un trottoir de Chicago en ce trois février deux mille onze ? Voyons. Ce serait trop facile.
Non. Le coup de génie à mon sens, c’est le titre dudit album. Femme Fatale, comme la chanson de Nico et des Velvet Underground, comme Brigitte Bardot l’icône sixties, comme le film de De Palma. Imaginez Mireille Matthieu qui se ferait tatouer « Princesse des Cygnes » en bas du dos, et vous obtiendrez le même effet. Mais Britney s’en bat les roustons d’être la vamp de la musique pop bubblegum, elle appelle son septième album Femme Fatale, et si les gens ne sont pas contents qu’ils aillent acheter le nouveau disque de Christina Aguilera. Oh, c’est vrai, elle n’en a pas ! AH AH AH !
Vivement le 15 mars.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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(je sors)