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Société

Emy LTR clashe Marion Seclin… pour la bonne cause

Emy LTR utilise les codes de YouTube pour faire passer un message important.

Elle annonce la couleur dès la vignette : oui, le titre de sa dernière vidéo est très « putaclic » comme on dit sur les réseaux sociaux. Son but ? Attirer l’oeil, susciter suffisamment de curiosité pour que l’internaute aguiché clique, et daigne accorder quelques secondes d’attention à la suite du message.

Parce que le message qu’Emy voulait faire passer aujourd’hui est important. Je vous laisse regarder cette vidéo, qui dure 5 minutes.

https://youtu.be/qGWovoL4vtc

STORYTIME : elle s’embrouille avec Marion Séclin ET ÇA TOURNE MAL !

Mon fil d’actualités sur YouTube est pollué de ces titres aguicheurs : Storytime, PRANK, « ça tourne mal !», « j’ai failli mourir » et autres exagérations.

Souvent, le contenu de la vidéo se révèle être loin, loin, loin d’être aussi dramatique que le titre ne le laissait présager.

Alors pour une fois, Emy LTR a fait l’inverse : un titre pile dans les codes actuels de YouTube, mais un contenu beaucoup, beaucoup plus sérieux derrière.

Si tu te demandes ce que Marion Séclin vient faire dans cette histoire, c’est simplement que depuis ses vidéos sur le féminisme

, utiliser son nom dans un titre de vidéo est devenu une technique de clickbait hyper dramatique. Elle a subi un harcèlement en ligne caractérisé : plus de 30 000 commentaires haineux et insultants, menaces de viol et de mort comprises.

YouTube a rapidement pullulé de vidéos sans aucun intérêt, commentant les faits et gestes de Marion, inventant des histoires à son sujet, des rumeurs, voire sans aucun rapport avec elle mais bon, puisque écrire « Marion Séclin » dans un titre de vidéo ça fait cliquer, autant en profiter, hein !

Ou… pas ?

Dénoncer l’exploitation animale, sans s’ériger en modèle

Si Emy LTR a choisi cette méthode, c’est parce qu’elle avait conscience que son message serait beaucoup moins audible derrière son « vrai » titre.

Elle dénonce les conditions de l’exploitation animale dans environ tous les secteurs de consommation courante : alimentation, tourisme, divertissement, cosmétique, textile…

La démarche d’Emy LTR est informative : elle ne se pose absolument pas en modèle ou en exemple absolu à imiter. Elle commence d’ailleurs par regretter toutes ses propres participations aux industries qu’elle dénonce aujourd’hui.

Et c’est sans doute ce point que je trouve le plus intéressant dans sa démarche : il n’y a pas d’un côté les personnes exemplaires, et de l’autre, ces vilains moutons qui participent à l’exploitation animale en soutenant les industries qui en profitent…

Il y a nous tous et toutes, plus ou moins bien informé•es, avec plus ou moins de liberté, de pouvoir d’achats, de moyens de réagir, de contribuer, de changer.

Dans cette vidéo, Emy LTR donne des informations, mais pas de leçons. Au contraire, c’est un appel à la mobilisation, à la communication et au rassemblement.

Et si tu veux en savoir plus, elle te donne rendez-vous ce dimanche soir sur Instagram, où elle sera en live. Tout est expliqué dans la description de sa vidéo :

« Bonjour à tous, aujourd’hui on se retrouve pour un contenu très différent mais très important!

Tout d’abord je vous présente mes excuses pour cette embrouille bidon mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour créer la curiosité!

Alors désolée de vous avoir fait peur et merci pour tous vos messages d’inquiétude, ça m’a permis de réaliser à quel point notre communauté est saine et solidaire alors j’espère sincèrement que vous utiliserez ces mêmes qualités pour aider ces animaux.

Merci à Marion d’avoir accepté de faire partie de se projet c’est une personne extrêmement généreuse et honnête qui n’a pas hésité une seconde à prendre le mauvais rôle pour une belle cause. Je suis fière d’être ton amie.

Cette video est bien entendu non monétisée.

Et je ferai un live sur instagram ce soir pour que l’on discute ensemble et vous aurez le droit de me disputer!

Comme expliqué dans la vidéo vous retrouverez plus bas toutes les informations nécessaires à l’action.

N’hésitez pas … Au contraire rejoignez nous ! »

Merci Emy ! Même si je suis trop déçue de pas avoir eu un vrai clash avec Marion Séclin, on l’aime pas trop sur madmoiZelle :/

(mdr)

sister-sister-orgasme

À lire aussi : Je t’explique mon véganisme (et promis je ne mange pas que des graines !)


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

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Avatar de Vixenju
6 septembre 2017 à 11h09
Vixenju
@Boite de conserve Je pense que je n'ai pas été très claire. Evidemment qu'il y a plus de carnistes que de véganes dans le monde, mais je n'ai pas pris cela en considération car je considère que les carnistes agressifs, comme les véganes agressifs, sont des groupes minoritaires. Il sont certes très présents dans mon entourage, ce n'est pas pour autant que je pense que tous les carnistes sont comme ça, bien au contraire. Pour beaucoup d'entre eux, après avoir un peu discuté, on se rend compte qu'ils sont contre les méthodes d'abattage, mais que la viande c'est trop bon donc ils ne veulent pas s'en passer. Ceux-là, au lieu de t'insulter gratuitement, acceptent de t'écouter, ce qui ne laisse place qu'à une minorité de carnistes agressifs. Après, est-ce que ces carnistes sont plus nombreux que ces véganes agressifs? On ne sait pas, et on s'en fout. Le fond de ma pensée, en fait, c'est qu'on met beaucoup plus en avant les véganes agressifs, qu'on fait passer pour de grands méchants, que les carnistes agressifs, qui eux dans l'imaginaire collectif n'ont rien à se reprocher. Et ça, ça ne passe pas.

Mais effectivement, je pense que quand on est considéré comme "différent", et quand on veut sensibiliser à une cause, dialoguer est plus qu'un droit c'est un devoir. Surtout quand on parle de végéta*isme, qui remet en question des traditions culinaires inscrites depuis très longtemps dans la société. Et oui, ça prend du temps, et c'est vrai que les choses avancent dans le bon sens (y a qu'à voir les produits comme le lait d'amandes présents dans les grandes surfaces), mais il y a encore beaucoup de préjugés et d'intolérance, chez les véganes certes, mais chez les carnistes aussi. Et oui je suis d'accord c'est toujours la minorité fermée d'esprit qui gueule le plus. Je pense que c'est pour cette raison que certains véganes en ont marre et deviennent agressifs, et que certains carnistes se confortent dans leurs opinions, en pensant que tous les véganes sont comme ça. Surtout que pour beaucoup, il n'y a pas d'entre deux, donc tout ce qui est végétarisme, tout ça... On peut recevoir des critiques des deux "extrêmes" si je puis dire.

En vrai, le mieux serait d'arrêter de se taper dessus, et que tout le monde fasse un pas vers l'autre. Je pense que beaucoup souhaiteraient le faire, mais ils sont bloqués par leur confort ou leurs préjugés, ou même par l'intolérance des autres. Mais si chacun faisait un effort, la cause animale irait beaucoup mieux.
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